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Don_Angelo

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Messages posté(e)s par Don_Angelo

  1. Après quelques semaines d'écoutes attentives de Symphonic Fantaisies je me suis décidé à commander le dernier album de la série, Symphonic Odysseys pour l'instant très difficile à trouver en dehors du Japon. Si le précédent opus contenait un total de quatre meddleys chacun dédié à une saga phare de Square Enix, ce dernier sous-titré A Tribute to Nobuo Uematsu, fait la part belle à la saga Final Fantasy. Pour l'occasion les choses ont été faites en grand, double album de durée totale de 95 minutes avec notamment un arrangement sous la forme d'un concerto pour piano et orchestre. Une fois encore une grande diversité de genres et de tons sont balayés dans des arrangements d'une qualité impressionnante en évitant soigneusement les redites avec l'opus précédent, ce qui ne semblait pas forcément évident puisqu'une partie du matériel musical original est ici réutilisée.

    Après une première piste qui sert d'ouverture écrite spécialement pour le concert, débute un pot-pourri de thèmes des Final Fantasy I à VI arrangés sous la forme d'un concerto pour piano et orchestre mais dans une forme relativement moderne en trois mouvements. Suivent un arrangement orchestral de King's Knight et un arrangement vocal de Silent Light extrait de Chrono Trigger. D'une manière général cet opus use d'avantage de choeurs que le précédent, et la première galette se termine avec deux arrangements de Final Fantasy Legends et Final Fantasy X.

    Le disque 2 comporte des arrangements de Last Story, Blue Dragon, Lost Odysseys et Final Fantasy X et XIV avec quelques échos au pot-pourri de Final Fantasy présent sur l'opus précédent.

    D'un point de vue qualitatif, l'Orchestre et le choeur de la WDR sont là encore des interprètes remarquables, toujours avec d'excellents solistes virtuoses, au piano, violon, violoncelle, percussions et vocaux gratifiés d'une prise de son de premier ordre. Cependant la forme en elle même est un peu plus difficile d'approche en raison d'un manque d'homogénéité dans les registres: tantôt épique, féérique, romantique, burlesque, sombre ou humoristique. Ce manque est malheureusement le prix à payer pour une plus grande diversité par rapport à l'opus précédent. On se sent alors parfois perdu entre musique purement classique,de cinéma ou improvisation jazz assez moderne mais en tendant bien l'oreille on reconnait des liens de parenté avec des thèmes célèbres issus de ces genres. Le travail des arrangeurs est à mettre en avant avec une orchestration moins classique et largement plus audacieuse tout en restant de très grande qualité. D'autant que le concert ici enregistré fait suite à un concert dédié à la musique de Nintendo, Symphonic Legends, donné par les même artistes et qui malheureusement ne sera pas publié en cd. Et à mon grand regret puisqu'il comptait notamment un vaste poème symphonique dédié à Legend of Zelda.

    Les derniers points concernent le public beaucoup moins présent que dans l'album précédent, alors qu'il y était déjà très discret, et un petit coup de gueule envers sa distribution. En effet, l'opus précédent avait été édité à la fois au Japon par Sony et en Allemagne par Decca, ce qui n'est pas le cas de ce dernier. Ainsi sauf si Decca se décide à l'éditer tardivement (la parution date de décembre 2011), vous ne pourrez trouver cet album qu'en import japonnais, donc intégralement rédigé dans cette langue avec quelques mentions en anglais et surtout des prix gonflés par les trop rares sites qui se décident à l'importer. (Je l'ai vu dépasser les 90 euros pour un prix de vente de départ d'environ 30 euros).

  2. Si le but c'est de créér de toutes pièces ce genre de systèmes, tu as deux solutions :

    - La plus simple tu créés une base de données qui va enregistrer l'url longue puis tu génère une empreinte type SHA-1 qui te sert d'url courte. Ta table te sert à effectuer la conversion. Pour peu que l'application mathématique qui génère l'empreinte ne génère pas de collisions (au minimum elle doit être injective), ça fonctionnera simplement. Si tu veux économiser de la place, il te suffit d'utiliser la clé primaire de ta table, ça t'évite de devoir stocker une empreinte, et donc éventuellement de l'implémenter.

    - La plus compliquée tu décides de t'affranchir d'une base de données et tu décide de réduire ton url par un algorithme. Pleins de possibilités s'offrent à toi. Mais ça fait appel à des maths plutôt compliquées et je ne suis pas sûr que ça vaille le coup par rapport à la solution 1.

  3. Je ne suis pas économiste, mais l'argumentaire me parait douteux sur plusieurs points. Et l'argumentation est si simpliste que les incohérences que je remarque peuvent aussi bien être dues à une simplification excessive ou à l'argumentaire lui même. Je n'ai aucune connaissance du domaine, je raisonne simplement avec de la logique:

    - Si effectivement une banque privée créé virtuellement de l'argent en proportion de ses capacités, pourquoi aurait-elle besoin d'emprunter à la banque centrale ? Logiquement avec les intérêts remboursés par le client d'un prêt elle accroit sa monnaie centrale, et donc sa capacité de prêt. Donc sauf si la demande en prêt croit à un taux plus important que les intérêts sa tendance à emprunter à la BC devrait décroitre, et très vite. De fait le rôle de régulateur de la banque centrale me parait difficile à justifier, du moins tel qu'il est présenté dans la vidéo.

    - L'auteur justifie la nécessité d'emprunter sans cesse parce que la monnaie créée par les prêts des banques privées disparait à mesure que les emprunts sont remboursés. En fait c'est cette partie de l'argumentaire qui me cause le plus de soucis. Pourquoi un état souscrirait-il un crédit pour dépenser des fonds dont-il n'aurait pas besoin ? Pour alimenter la baignoire justifie la vidéo, mais alors il donne raison aux politiques qui prescrivent une austérité budgétaire. A la limite une explication possible au fait de vouloir alimenter la baignoire ce serait d'aller regarder du côté du new deal à la suite de la crise de 1929, avec un état qui intervient dans l'économie pour créer de l'emploi en achetant des travaux en espérant relancer la consommation et créer de l'emploi.

    La conclusion me fait aussi un peu grincer des dents parce qu'à aucun moment dans la vidéo l'auteur ne justifie le fait que la dette actuelle est le résultat des intérêts depuis 1973. Il avance un calcul dont il ne donne même pas le détail.

    C'est peut-être à rapprocher de cette vidéo:

    Qui elle s'inspire plus ou moins d'un bouquin : The Creature from Jekyll Island: A Second Look at the Federal Reserve par un type appelé G. Edward Griffin. L'argumentaire s'appuie sur des faits réels, et avérés et des suppositions difficilement vérifiables qui incitent à crier à la théorie du complot. (Pour ma part je n'ai pas su objectivement accréditer ou réfuter ces arguments difficilement vérifiables)

    On me parlait récemment d'une main mise d'entreprises privées sur l'Education Nationale. Mais une fois encore il est difficile de ne pas franchir la ligne avec la paranoïa de la théorie du complot judéo-maçonnique...

  4. Ce sketch est curieux, à priori Coluche n'avait aucun moyen de prévoir qu'il y aurait un scrutin présidentiel en 2012, vu qu'on a instauré le quinquennat suite à un référendum en 2000. La seule possibilité que je vois pour qu'il parle de 2012 c'est encore qu'il ait choisi cette date par rapport aux prophéties maïa, mais à l'époque du sketch (je ne saurais pas dire l'année exacte) je ne suis pas sûr que ce sujet était à la mode.

  5. La saison 1 de Game of Thrones constitue ma toute dernière acquisition en blu-ray, après Batlestar Gallactica qui m'avait laissé quelques peu perplexe. La saison 1 visionnée en tvrip m'avait en partie laissé sur ma faim en raison d'une qualité plus que moyenne qui, et le blu-ray me l'a prouvé, ne rendait absolument pas justice au travail titanesque accompli par les équipes de la production. Le présent avis est basé sur le seul visionnage du premier épisode et quelques rapides coup d'oeil dans les bonus des disques suivants.

    La séquence d'introduction donne le ton en affichant une qualité visuelle et sonore qui se situe dans le haut du panier des productions blu-ray actuelles. Le piqué de l'image n'atteint pas les sommets vertigineux des mètres-étalons que sont The Dark Knight et Inception mais ce n'est probablement pas le but, et la précision de cette dernière permet néanmoins d'apprécier le soucis du détail dans les décors, costumes et armures avec des plans d'une profondeur remarquable. Malheureusement cette précision permet aussi de détecter quelques manques dans les effets visuels, on remarque brièvement par exemple quelques aura bleutées autour des personnages sur des plans furtifs de l'introduction qui semble trahir des incrustations un poil perfectibles. Mais ces manques sont très minimes et au mieux s'intègrent assez bien à la photographie. Au pire ils sont à peine visibles. La colorimétrie générale apparait un peu froide cependant.

    Pour ce qui concerne l'audio un travail titanesque a été réalisé. D'une immersivité extraordinaire, usant et abusant des effets multicanaux on est gratifié d'une profusion de détails sonores qui vont des bruits de pas dans la neige aux coups d'épées et flèches décochées hors cadre. Les graves ont une présence inouïe qui fait joyeusement ronronner les enceintes qui s'en donnent à coeur joie. Ce DTS-HD MA est donc très loin du dolby anorexique que l'on entend dans la version télévisée. On en oublierait presque que c'est bien pour la télévision que Game of Thrones a été produit. Par bien des aspects la dimension épique de la version blu-ray vient chatouiller celle du Seigneur des Anneaux.

    Ombre au tableau et de taille, le sous-titrage français est une blague. Fautes de français et d'orthographe, traduction à côté de la plaque, certains dialogues en perdent leur sens original. A cet égard je n'ai pas osé regarder la VF. Le dernier point concerne la profusion de bonus, des commentaires audio, des interviews, des biographies de personnages etc. que je n'ai pas encore pris le temps de regarder. A noter que tous ceux que j'ai vu sont en HD. Tout ceci pour dire que dans le cas de Game of Thrones l'achat en blu-ray se justifie totalement et permet d'en profiter comme il se doit.

  6. Mais je lis plus haut que tes fichiers sont encapsulés dans un .mov ce qui peut être la raison principale de ton problème de compatibilité. De fait tu devrais tester de remuxer tes fichiers originaux dans un autre conteneur (avi, mkv ou mp4) afin de vérifier si un rééncodage est nécessaire. De même d'après ce que je lis je subodore que la piste audio de tes fichiers soient du pcm non compressé. (en clair du wav) et si c'était bien le cas, tu aurais besoin de seulement réencoder la piste audio.

  7. Le sujet de Laskov auquel je faisais référence:

    http://www.morebacks...ideos-en-avchd/

    En l'occurrence sa question était plus orientée sur le montage vidéo, je ne pensais pas que toi tu voulais faire de la conversion en masse. Tu pensais utiliser MeGUI qui si j'ai bonne mémoire passe par des fichiers avs qui sont grosso-merdo des scripts qu'il te faudra bien créer pour traiter tes vidéos via MeGUI. Je t'encourage vivement à aller fouiner dans la section Tools/Software and Downloads du site que je citais pour voir les outils ainsi que sa section tutoriels. Ce site a l'avantage de mettre la plupart des outils à portée de mains ainsi que des liens vers quelques tutoriels introductifs, ce qui représente un gain de temps.

  8. je te copie-colle ma réponse depuis un thread de laskov qui avait une question similaire:

    A partir du moment où ton pc sait lire le fichier en question la méthode que je vais donner ici fonctionne:

    - Si AviSynth n'est pas installé, l'installer.

    - Créér un fichier .avs dans lequel il faut insérer la ligne suivante: DirectShowSource("video.mts") où video.mts est le nom du fichier à traiter.

    - Importer le fichier .avs dans VirtualDub par exemple, à ta guise d'y effectuer les travaux de montage nécessaires. VirtualDub saura te générer un .avi dont tu sera libre de choisir le codec vidéo. Si tu n'aimes pas VirtualDub, n'importe quel soft sachant gérer un script AviSynth fera l'affaire.

    D'une manière générale, pour ce genre de questions tu trouveras la plupart des outils, réponses et tutoriaux sur ce site: http://www.videohelp.com/ qui a la particularité d'héberger certains logiciels qui ne sont plus disponibles via leurs éditeurs originaux voir devenus quasiment introuvables.

    Ensuite il te reste plus qu'à utiliser un muxer pour avoir le conteneur que tu souhaites: mkv, mp4 etc.

  9. Indiana Jones 5 est sur les rails depuis un moment, en vérité un scénario avait été concocté en même temps que le 4. Cependant Lucas va devoir revoir sa copie. Un peu comme pour pirates des caraïbes 5, l'accueil réservé à ses E.T dans le 4ème opus qui n'a jamais existé y est fortement pour quelques chose. Harisson Ford a émis publiquement la volonté de voir son personnage mourir dans cette suite. Il avait un moment été question de faire intervenir le fils d'indiana, cf la séquence du chapeau à la fin du 4. A priori ça devrait être pour 2014 au plus tôt. Ce sera encore tonton Lucas au scénario.

    Il avait été annoncé une suite à Jurassic Park, mais là aussi pas pour tout de suite.

  10. transfert achevé dans les délais. Pour l'instant du point de vue de la connectivité réseau je n'observe aucun changement. En fait je n'ai pas l'impression d'avoir changé d'opérateur, et pour l'instant mon impression que la différenciation Orange/Sosh est purement arbitraire, pour l'instant dans les faits je suis toujours chez Orange. Mais ceci reste à confirmer dans la suite des événements, et j'attends la prochaine facture avant de sauter de joie.

  11. Pour compléter l'article initié:

    World War Z réalisé par Marc Foster, à qui nous devons notamment Quantum of Solace et Neverland. Le film se veut une adaptation du roman World War Z: Une histoire orale de la Guerre des Zombies produite par Paramount. Pour l'instant la sortie est annoncée pour Juillet 2013.

    Je n'ai rien lu au sujet du film, ou du livre, ni même le livre en lui même donc je ne saurais en dire plus.

  12. Je suis en plein dans le transfert de Orange vers Sosh.

    Le transfert prend au maximum 48h. Premier point positif à souligner, ma ligne reste active, je suis joignable et je peux appeler envoyer et recevoir des textos, cependant mon accès est restreint au réseau GPRS/GSM le temps du transfert. Concrètement ça signifie que je n'ai plus accès à la plupart des applis Androïd utilisant le web, et notamment Gmail qui est pour moi indispensable. C'est ennuyeux mais la nuisance reste limitée même avec le flot de mail important que je reçois chaque jour.

    Par rapport à mes soucis de déconnexion du réseau que j'avais évoqué (zones mortes en région parisienne, perte de signal en appel), il semble effectivement que ces derniers étaient liés à ma carte SIM, et peut-être aussi à l'age de mon ancien téléphone (tous deux 4 ans de bons et loyaux services). Pour l'instant on ne m'a pas envoyé de nouvelle carte SIM, je suppose que je vais donc conserver la carte SIM Orange.

  13. Petit up avec un pavé dans la marre lancée par VideoLan qui a déposé une requête auprès de Hadopi pour embarquer des clés de décryptage des BR commerciaux dans VLC. En attendant on peut trouver sur le net des tutoriaux expliquant comment intégrer la lecture de BR commerciaux dans VLC comme ici:

    http://hdfever.fr/forum/viewtopic.php?f=14&t=993

    Testé avec quelques blu-ray et ça a l'air de fonctionner. Le décodage vidéo est excellent quoique un peu gourmand en calcul CPU. Je ne peux rien dire encore concernant le décodage audio avant de réaliser des tests approfondis. J'ai peur que le décodage du DTS-HD ne se limite malheureusement à l'extraction du DTS core, solution pour laquelle a opté le filtre ffdshow par exemple.

  14. A partir du moment où ton pc sait lire le fichier en question la méthode que je vais donner ici fonctionne:

    - Si AviSynth n'est pas installé, l'installer.

    - Créér un fichier .avs dans lequel il faut insérer la ligne suivante: DirectShowSource("video.mts") où video.mts est le nom du fichier à traiter.

    - Importer le fichier .avs dans VirtualDub par exemple, à ta guise d'y effectuer les travaux de montage nécessaires. VirtualDub saura te générer un .avi dont tu sera libre de choisir le codec vidéo. Si tu n'aimes pas VirtualDub, n'importe quel soft sachant gérer un script AviSynth fera l'affaire.

    D'une manière générale, pour ce genre de questions tu trouveras la plupart des outils, réponses et tutoriaux sur ce site: http://www.videohelp.com/ qui a la particularité d'héberger certains logiciels qui ne sont plus disponibles via leurs éditeurs originaux voir devenus quasiment introuvables.

  15. Mon retour. J'ai exposé mes griefs à un conseiller orange au téléphone. Ma sainte horreur des boutiques et les mauvaises expériences qui y sont attachées ne me fait pas oublier qu'au téléphone j'ai toujours eu affaire à des gens courtois et relativement compétents. Il m'a donc été présenté l'existence d'un opérateur virtuel détenu par Orange appelé Sosh qui propose des forfaits low-cost comme free et bouygues avec son be and you. J'ai donc opté pour l'offre illimité à 24.90€ par mois. Le réseau orange, possibilité de repasser chez l'opérateur historique en conservant mes points (le solde est gelé, donc je n'en cumulerai pas de nouveaux pendant la durée chez Sosh). Pas d'engagement, des conditions similaires à celles de free, pour pas beaucoup plus cher. Le transfert sera effectif à la fin de ma période forfaitaire, c'est à dire mi-avril, aucune démarche particulières. La facture est plus que divisée par deux dans mon cas, le sav sera virtuel et automatisé autant que possible, avec pas mal de trucs qui se produiront en ligne. Ci-après je met en lien la fiche tarifaire détaillée des offres sosh pour ceux que ça pourrait intéresser.

    http://media.sosh.fr...ifaire_sosh.pdf

    Le conseiller orange m'a confirmé que ces offres avaient été lancées pour s'aligner sur free. Je dois reconnaitre que la possibilité de repasser sur les autres forfaits orange standards simplement pour le cas où ça ne me conviendrait pas a été un argument séduisant.

    Pourquoi ce revirement de ma part?

    Le réseau orange est éprouvé, et les soucis décrits plus haut dans un message précédent semblent liés à ma carte sim qui prend de l'âge. Je confirmerai ce point dans les prochains jours. Les problèmes chez free sont réels, j'ai cherché à joindre un ami qui a changé depuis orange chez eux pendant un mois, sa ligne était déconnectée fréquemment, sa ligne merdouille en déconnectant de temps en temps. Et il ne vit pas en région parisienne. Comme déjà dit, la simplicité du transfert opposée à une portabilité lourde vers free sans avoir la garantie de pouvoir revenir aisément chez orange en cas de pépin ont achevé de me convaincre. Je saurais dans un mois si j'ai eu raison ou pas.

  16. Et les trois premières saisons de BSG ont été visionnées en blu-ray, avec les versions longues de certains épisodes. Donc de l'image 1080p avec une vo et une vf en DTS-HD Master Audio.

    Pour être franc, et test à l'appui avec un downscale dts plein débit, la HD n'apporte que peu de chose au niveau de la piste son. Ceci dit il faut reconnaitre que l'ambiance sonore est appréciable, avec de très belles basses. Le réel choc provient de l'image. Dès l'insertion du premier blu-ray nous sommes avertis par deux messages nous indiquant que la volonté artistique des créateurs de la série a été respectée. Une façon courtoise de vous signifier que non votre disque n'est pas défectueux, si l'image vous parait hideuse c'est normal. A bien y regarder l'image n'est pas hideuse, elle est très bien définie, et avec des couleurs bien nettes, mais il y a un traitement pour lui donner un bruit artificiel qui est visiblement dû à la post-production. Le mystère qui entoure les raisons de ce bricolage reste entier. Je n'ai pas cherché à savoir si c'est expliqué dans les bonus, il y a belle lurette que je ne perds pas de temps à les explorer.

    La question qui taraude est de savoir si oui ou non ce traitement est une gêne pour apprécier la série. En ce qui me concerne la réponse est non. Les effets visuels sont de bonne qualité, la narration et le jeu des acteurs contribuent véritablement à créer une ambiance très particulière. Visionner BSG ce n'est pas comme visionner n'importe quelle série grand public, je me suis senti beaucoup plus impliqué que ce soit d'un point de vue intellectuel ou émotionnel. Le scénario prend le temps de construire une narration soignée, mettant en avant des personnages parfois complexes qu'ils soient attachants ou repoussants. Le rythme est donc lent, et malheureusement le ton est trop souvent monocorde. A la lecture de certains commentaires je m'attendais à visionner une épopée spatiale avec des batailles épiques, mais de mon point de vue la dimension épique est absente. Le ton est essentiellement noir, pessimiste et cynique. De fait je ne me souviens pas une seule fois avoir ri, ce qui est somme toute assez logique étant donné le caractère post-apocalyptique de la série. Il y a une dimension spirituelle/religieuse forte étroitement liée à la composante philosophique du discours qui contribue lourdement à s'affranchir d'une banale construction manichéenne avec des gentils d'un côté et des méchants de l'autre.

    La bande originale contribue beaucoup à l'ambiance sonore de la série. Le blu-ray permet d'en profiter pleinement puisque l'intégralité de cette bande originale se trouve isolée sur les disques saisons par saison. Et malheureusement le support trahi les limites des samples utilisés. Quelques airs très jolis, dont la passacaglia introduite dans la saison 1, mais l'essentiel consiste il me semble de percussions. Vaguement tintée d'influences orientales. C'est globalement de la bonne musique d'ambiance qui accompagne très bien l'image mais qui ne s'écoutera pas toute seule.

    En définitive la série bien que gorgée de qualités n'a pas réussi à me convaincre pleinement, pas une fois je n'ai eu envie de revenir en arrière pour regarder de nouveau un épisode, ou une scène. C'est tout le paradoxe de l'avoir en blu-ray. Les menus sont usant à la longue, on aimerait pouvoir passer toutes ces animations fonfons et aller directement aux épisodes. Ceci dit je ne regrette pas pour autant d'avoir visionné la série, cependant je ne trépigne pas d'impatience pour autant de regarder la saison 4 et les deux téléfilms. Aussi il est très probable que je me sépare prochainement des blu-ray.

  17. Un soudain appétit pour la Symphonie Fantastique d'Hector Berlioz que je n'arrive pas à m'expliquer m'a fait ressortir quelques galettes que j'ai complétés avec de nouvelles acquisitions:

    - Charles Munch, Orchestre de Boston (1954)

    - Charles Munch, Orchestre de Paris (1967)

    - Paul Parray, Orchestre de Detroit (1959)

    - Herbert von Karajan, Orchestre Philharmonia (1955)

    - Herbert von Karajan, Orchestre de Berlin (1964)

    - Herbert von Karajan, Orchestre de Berlin (1974)

    - Charles Dutoit, Orchestre de Montréal (1984)

    - Eugène Ormandy, Orchestre de Philadelphie (1960)

    Difficile de donner un avis synthétique sans user d'une masse de superlatifs. Munch est une référence absolue dans ce répertoire et les deux enregistrements en question se situent à deux extrêmes de sa carrière. Parray use de tempi fracassants et très nerveux à la limite de l'hystérie. C'est à mon humble avis un peu excessif et déconcertant quand on l'écoute pour la première fois, mais la maitrise y est. Karajan adopte des approches très esthétisées comme à son habitude. La réalisation est nette, mais se perd à la croisée d'un Wagner, d'un Beethoven ou d'un Richard Strauss pour n'en citer que trois. On pourrait débattre un long moment sur le caractère conforme ou non à la vision de l'auteur, mais il faut reconnaitre que l'exercice est de haute volée, et l'écoute est un ravissement pour les oreilles.

    Ormandy est ici à la hauteur de sa réputation. Une lecture très disciplinée avec ce qu'il faut de vigueur et de finesse. Il n'y a pas grand chose à ajouter à dire vrai si ce n'est peut-être signaler une certain équilibre qui rend cet enregistrement très plaisant à l'écoute.

    Dutoit, surtout si on le compare aux précédents fait figure de jeunot timide et bien trop sage pour ne pas dire un peu austère. Je suis probablement un peu vache, mais si je puis me permettre une métaphore vaseuse, c'est un peu comme conduire de nouveau un monospace familiale après s'être trouvé au volant d'une grosse cylindrée italienne. Bien sûr que la réalisation est soignée, mais il me semble qu'il y manque un peu de folie/prise de risque/prise de liberté qui ferait que cet enregistrement a quelques chose de plus à dire que les autres.

    J'ai bien envie d'aller zieuter du côté de Pierre Monteux et Antal Dorati qui, à ce que je connais de leur discographie, me semblent être le complément indispensable à cette sélection.

  18. Que ce soit pour Symphonic Fantasies ou War Horse, tu peux y aller les yeux fermés ce n'est que du très bon. A noter quand même que, enregistrement de concert oblige, on entend le public par moment. Je ne pense pas que ça soit un problème, on entend rien à part un fou rire dans la salle sur la piste Final Fantasy il me semble, quelques toux et des applaudissements en fin de pistes. Le concert se trouve en intégralité sur Youtube, mais le son ne rend absolument pas justice à la musique.

    Mention spéciale pour Kingdom Hearts et Secret of Mana à mon avis, bien qu'il soit difficile d'avoir une préférence bien tranchée.

  19. Après m'avoir fait découvrir War Horse en décembre et sa score très réussie, on m'a fait découvrir Symphonic Fantasies qui vient lui aussi de prendre place dans ma discographie. Il s'agit d'un album enregistré lors d'un concert donné en l'honneur de la musique de jeux de Square Enix le 12 septembre 2009 à Cologne. Au programme 5 pistes dédiées à Kingdom Hearts, Secret of Mana, Final Fantasy, Chrono Trigger/Chrono Cross. En fait chaque piste à l'exception de la première est un meddley de 15 minutes minimum dédié à une série et reprenant ses thèmes avec un traitement orchestral très travaillé.

    Apparemment, le résultat va de conforme à très différent de l'original mais je ne saurais me prononcer sur ce point car je n'ai joué à aucun de ces jeux. Ce qui est sûr c'est que le résultat final est impressionnant de diversité avec une réalisation proche de la perfection pour chaque piste. l'orchestre est de grande tenue avec d'excellents solistes qui réussissent à retranscrire une très large palette d'émotions. L'oreille est constamment sollicitée par une orchestration très riche et très soignée à tel point qu'on en oublie qu'il s'agit à l'origine de jeux vidéos. Un fort accent a été mis sur la féérie, a tel point qu'on pourrait presque croire à des univers issus de conte de fée avec parfois une dimension épique indéniable. Personnellement je trouve ça largement meilleur que le Video Game Live qui s'en trouve réduit à de la pompe bruyante. La prise de son est aussi plus naturelle et plus aérée, probablement en raison d'une meilleure acoustique dans la salle.

    En revanche, il s'agit d'un import allemand distribué par Decca, le livret est donc intégralement rédigé en langue allemande que pour ma part je ne lis pas, mais l'écoute est très agréable et le prix plus que raisonnable au regard de la qualité de la musique.

  20. Vu pour le jour de sa sortie, War Horse de Steven Spielberg dont j’avais la bande originale dans les oreilles depuis le mois de décembre. Si cette bande originale n’est pas la meilleure que John Williams aie jamais écrite, il faut lui reconnaitre un charme particulier. Elle reprend les ingrédients fétiches du compositeur. Comme à son habitude, Williams a apporté beaucoup de soin à son orchestration même si l’on reste en terrain conquis avec des effets orchestraux relativement communs dans le répertoire classique. Les pupitres des bois nous offrent quelques superbes envolées lyriques, portant l’un des thèmes principaux opposé aux galops des pupitres de cordes. Très équilibrée et cohérente, cette bande originale appartient à ces airs agréables qu’on retient sans peine. Je la préfère à celle de Tintin, et de loin cependant on pourra lui reprocher un petit manque de variété à l’écoute seule mais son très fort pouvoir narratif compense très largement ce manque. L’intégration à l’image est proche de la perfection, comme d’habitude avec le tandem Williams/Spielberg .

    War Horse débute environ un an avant la guerre de 1914 dans le Devonshire et dépeint le lien qui unit Albert à un tout jeune poulain qu’il a vu naître. Un jour que son père se rend au marché en quête d’un cheval de trait, ce dernier est fasciné par le poulain et se met en tête de l’acheter. Quitte à en perdre la ferme qu’il loue. Albert se trouve chargé de l’élever pour labourer, alors même que le jeune cheval, un demi-sang qu’il nomme Joey, est un cheval de course. Mais la guerre est aux portes de l’Angleterre, et avec la perte de sa récolte le père d’Albert est contraint de vendre Joey à un capitaine de régiment de cavalerie anglais. Le capitaine Nicholls ému par le chagrin d’Albert lui fait la promesse de lui ramener Joey une fois la guerre terminée. Il voit également en Joey un animal extraordinaire. Malheureusement, Nicholls est tué lors d’une charge dirigée contre une garnison allemande en France. Joey et un autre cheval se retrouvent donc enrôlés dans le camp ennemi après avoir été sauvés in-extremis par un soldat qui leurs trouve une utilité en tant que chevaux de traits pour les convois médicaux. Un lien commence alors à se développer entre les deux animaux jusque-là embarqués dans une sorte de rapport de force par leurs propriétaires précédents. Les chevaux seront ensuite volés par deux jeunes soldats allemands déserteurs. Alors qu’ils se cachent dans une ferme avec les deux chevaux, Gunther et Michael sont bien vite rattrapés et exécutés. Le lendemain Emilie et son grand-père, qui habitent les lieux récupèrent les deux chevaux avant qu’ils ne soient à nouveaux récupérés par les allemands. On les retrouve dans les tranchées. Pendant ce temps Albert s’est engagé dans l’armée anglaise comme il souhaitait le faire initialement pour ne pas être séparé de Joey.

    Ayant vu le film en version Française, je ne saurais pleinement juger de la crédibilité des acteurs. Mais il convient de remarquer que ce dernier n’est pas aussi mauvais que d’habitude. La narration est menée de façon adroite, j’ai beau détester les E.T de Spielberg, je dois lui reconnaitre une certaine habileté à composer une scène, jouer avec la photographie. La réalisation est sur ce point de vue très bien faite. Il a également réussi à faire de Joey un personnage à part entière dans le film, on s’y attache bien que certaines situations souffrent d’un réel problème de vraisemblance. Le scénario instaure un cycle dans les situations et dans les personnages :

    • Ted, le père d’Albert fut un héros de la guerre en son temps, il en est de même pour le fils.
    • Joey est disputé aux enchères au début et à la fin du film.

    Une des qualités que l’on retrouve aussi bien dans la bande originale que dans le film réside dans l’équilibre des registres. Tantôt comique, tantôt dramatique ou pathétique. On aurait pu craindre le pire avec la bande annonce, mais le pathos n’est pas excessif et c’est tant mieux. Si War Horse n’est pas un grand film, il reste très agréable à regarder dans l’ensemble, j’ajoute qu’en allant le voir je n’ai pas eu le sentiment d’avoir gaspillé du temps et de l’argent comme trop souvent au cinéma. Le film peut déplaire parce qu’il n’y a pas de profondeur dans les personnages, probablement parce que l’on suit l’histoire du point de vue d’un cheval, ce qui s'avère un problème dans ce genre de films.

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