Aller au contenu

Don_Angelo

Members
  • Compteur de contenus

    1 707
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    15

Messages posté(e)s par Don_Angelo

  1. c'est plus fort que ça selon moi

    Il me semble que Nolan nous incite à nous interroger sur notre conception du réel. Pour Cobb, le rêve/réalité dans lequel il se trouve à la fin est assez "réel" pour qu'il puisse s'en contenter sans arrière pensée. Rêve/réalité qui pourrait ne pas suffir à d'autres et notamment au spectateur, ou à Mal. Je vais avoir énormément de mal à formuler ça clairement, vraiment désolé. Ca vous choque pas que le totem soit un objet personnel ?

    - Au final la toupie ne s'arrête pas parce que Cobb ne la regarde pas, donc il ne le sait pas et comme c'est lui qui raconte ben nous on ne peut pas savoir à sa place.

    - La toupie est ce que j'appellerai un totem conscient, parce que Cobb est conscient du fait que c'en est un, ce n'est pas le cas de son alliance ou de ses gosses. Encore que pour les gamins c'est plus discutable parce qu'il sait plus ou moins que si il les voit dans un rêve il pourrait être convaincu qu'il est dans le réel.

  2. J'ai posé la question à l'auteur de la vidéo au sujet de ma théorie sur le visage des gamins, et il semble la partager. ça ne prouve en rien qu'on ait tort ou raison, mais ça veut dire qu'on a compris le film de façon assez semblable !

    :)]

  3. Il parait qu'en 70-71 Richter a enregistré l'Op. 23 de Tchaikovsky. Sauf que j'ai jamais entendu parler d'un tel enregistrement. Donc ça va faire plus d'une heure que je suis en train d'épelucher Google pour passer en revue tous les enregistrements de Richter en prenant une fourchette large: 1965-1997.

    1) j'ai rien de mieux à foutre à 1h du matin...

    2) J'ai étendu la recherche à Google Images et je suis tombé sur des bizzareries comme cette photo de vinyle (à priori capté le 9 avril 1968):

    http://www.discogs.c...release=3883617

    C'est un gros paradoxe parce que:

    • Le mouvement 1 a toujours été noté comme étant un "Allegro ma non troppo e molto maestoso". A l'exception de la toute première version qui était notée "Andante ma non troppo e molto maestoso", mais jamais, jamais comme un andante sostenuto
    • Le titre indiqué comme premier mvt correspondrait plutôt au premier mvt de la 4ème symphonie du même auteur.Mais point de piano ici.

    Le pire étant que les deux mouvements en question sont du même ordre de grandeur au niveau longueur soit une 20aine de minutes, et c'est pas complètement inconcevable que l'un ou l'autre occupe seul une face de vinyle.

    3) Obi-Wan Kenobi, le pire étant que je risque l'insomnie avant de trouver la réponse à cette question existentielle !

    ....

    Vous pouvez donc m'envoyer la camisole et les messieurs en blouse blanche pour qu'on me conduise à l'asile.

  4. Juste parce que en ce moment je suis dans une période un peu spéciale:

    Ames sensibles abstenez-vous, mais sinon c'est assez miraculeux.

    Karajan, Berliner Philharmoniker, à mon oreille ce doit être l'enregistrement studio de novembre 66 mais point sûr du tout. Vision germanique wagnérienne (apocalyptique ?), travail plastique admirable comme à chaque fois sous cette baguette. Je recommande d'aller écouter Mravinski à Leningrad pour approfondir ou son élève Sanderling également avec un orchestre Berlinois.

    Pour les karajanophiles il existe une autre mouture studio de 1981 et quelques lives entre 59 et les années 80.

  5. Ouais donc un totem mais inversé : pas de bague je suis dans la réalité, bague je rêve. Peut-être aussi que c'est une façon de son subconscient de matérialiser le fait qu'il n'a pas accepté le décès de sa femme.

    Je reste sur mon idée avec le visage des gamins mais les deux ne se contredisent pas.

    Le vrai problème c'est de savoir pourquoi il lancerait la toupie si au final il ne la regarde pas. Pour éviter de me faire des noeuds j'ai fini par supposer que le fait de voir ses gamins lui suffit amplement à être convaincu.

  6. J'ai pas de son donc peut pas écouter la vidéo, mais je suppose qu'il dit plus ou moins que la bague de cob est son totem ?

    Si oui c'est ce dont je me suis aperçu au visionnage du BR, mais j'avais des doutes qui ne se sont pas dissipés ! C'est vrai que je n'ai jamais eu l'occasion d'en parler sur le fofo néanmoins, mais pour le principe j'ai eu l'idée avant lui ! :p

  7. Je viens de voir le film. Profitant d'une diffusion à la télévision. Il me semble que le titre est une référence à une pièce de Shakespeare: Le Marchand de Venise. Si vous ne connaissez pas la pièce en très schématique: un marchand emprunte de l'argent à un usurier et signe un contrat selon lequel il peut lui prélever une livre de chaire (1 pound donc) en cas de non remboursement de sa dette.

    Ici les septs livres (de chaire) sont chacune un des organes que va donner Tim pour racheter sa dette dont il s'estime redevable après l'accident qu'il a provoqué (et qui cause donc sept morts). Pour le reste Dude a résumé l'essentiel de mon ressenti par rapport au film.

    Et oui j'ai bien conscience de déterrer un fil mort.

  8. http://www.youtube.com/watch?v=cFHDjEJpSHA



    Au détour d'une recherche dans mes galettes après le petit inventaire sur l'Op. 23 de Tchaikovski, voici une autre petite gemme moins connue que le célébrissime enregistrement du même pianiste avec Wislocki. La prise de son de la DGG y a certainement contribué, et il est sûr que la prise de son Melodyia ne fait pas le poids:

    http://www.youtube.com/watch?v=miU6iaoGh3M



    Mravinsky avait laissé la baguette à son assistant/élève Sanderling et ce fut un temps couplé avec le 1er du même compositeur.
  9. J'ai réalisé un triste constat, je suis complètement givré parce que j'ai acheté une autre version du concerto no. 1 de Tchaikovski, que je viens de ranger avec les autres:

    - Richter/Karajan - Wiener Symphoniker [DG]

    - Richter/Mravinsky - Leningrad Philharmonic [Praga]

    - Richter/Ancerl - Czech Philharmonic [supraphon]

    - Horowitz/Toscanini - NBC [RCA]

    - Gilels/Reiner - Chicago Symphony [RCA]

    - Gilels/Mehta - New York Philharmonic [sony]

    - Gilels/Maazel - New Philharmonia [EMI]

    - Weissenberg/Karajan - Orchestre de Paris [EMI]

    - Rudy/Jansons - St Petersbourg Philharmonic [EMI]

    - Janis/Menges - London Symphony [MLP]

    ça en fait donc 10, je prévoyais d'en acheter deux autres. Tout ceci est rangé à côté de disques estampillés Rachmaninov. Que j'ose même pas compter mais y'en a environ deux fois plus par concerto sauf pour le 4ème... Donc je note, je dois me calmer sur le No. 1 dont je pense avoir fait le tour et je vais m'attaquer au No. 2

  10. Ecrit par Wentworh Miller dont, à ma connaissance, il s'agit du premier scénario et réalisé par Park Chan-Wook (Old Boy) avec Mia Wasikowska (India), Nicole Kidman (Evelyne) et Matthew Goode(Charles). Mis en musique par Clint Mansell (Requiem for a Dream, Black Swan) avec une pièce de Philip Glass (le duo sur piano à 4 mains)

    Le film débute avec ce qui s'avérera être la dernière scène du film, et le début d'un flashback qui nous ramène à l'enterrement du père d'India décédé dans des circonstances suspectes. Du genre renfermée, cette jeune fille de 18 ans et sa mère Evelyne avec qui les relations ne sont pas très harmonieuses voient débarquer dans leur vie le frère du défunt dont elles connaissaient à peine l'existence. Personnage énigmatique qui cherche à obtenir les faveurs des deux femmes. Si Evelyne y succombe rapidement, India fait de la résistance tout comme elle semble rejeter tout le monde à l'exception de son père.

    J'arrête ici le synopsis pour ne pas dénaturer l'intrigue qui se déroule dans une atmosphère pesante qui n'est pas sans lorgner du côté de Hitchcock dont l'influence sur le réalisateur et le scénariste est plus que palpable. Interdit au moins de douze ans, le film ose des situations et scènes politiquement incorrectes qui si elles ne sont pas particulièrement violentes ne manqueront pas de choquer. On nous parle clairement d'inceste. La narration est volontairement embrouillée, avec quelques flashback et réécriture en cours de route et des plans qu'il est assez difficile de contextualiser. Soyons clair le trio en tête d'affiche est dérangé, et India qui conte les faits nous en avertit dès le début, lorsqu'elle dit notamment qu'elle "voit et entends des choses que les autres ne peuvent pas voir ni entendre".

    Mention spéciale aux interprètes d'India et Charles qui sont il me semble très bons, on regrettera simplement que le scénario n'ai pas étoffé d'avantage le personnage d'Evelyne qui se trouve être une potiche inutile. On peut trouver que le scénario est un peu bancal par instant et je dois confesser avoir grincé des dents sur une des dernières répliques d'India cf le spoiler ci-après. Pour résumer je dirais que le film peut être compris de différentes façons, le nom de famille des personnages n'est certainement pas un hasard, et personnellement j'ai passé un moment intéressant quand même mais je ne peux pas recommander ce film à tout le monde. Je peux néanmoins saluer une réalisation très intéressante avec une mise en scène soignée. Ceux qui ont classé ça dans les films d'horreur/épouvante sont à côté de leurs pompes évidemment.

    Ci-après quelques éléments sur le film:

    • Le nom de famille, Stoker, est je crois une référence évidente à Brahms Stoker, auteur de Dracula dont le personnage de Charles semble plus où moins s'inspirer, entre autres pour son emprise sur Evelyne et India mais aussi pour son côté sadique et malsain. Et puis l'affiche avec les goûtes de sang au niveau de son cou laisse peu de place au doute.
    • La scène de la douche, suggère quand même qu'India prend du plaisir à tuer, et personnellement j'ai trouvé particulièrement poussif le fait de la montrer en train de se masturber sur le souvenir précis du meurtre de Whip qui a essayé de la violer.
    • Il y a un plan qui revient deux fois où l'on voit une araignée courir sur les jambes d'India, si le côté morbide est probablement un clin d'oeil à la référence à Dracula, je crois qu'il y a aussi une métaphore qui représente la main de son oncle, avec ce que ça impliquerait. Je me base sur le fait que l'un de ces plans est placé juste après la première scène du duo à 4 mains au piano entre India et son oncle, visiblement gênée par son caractère intrusif. On voit d'ailleurs un court plan où elle sert les jambes.
    • Le fait qu'on montre séparément deux versions du meurtre de Whip, suggère que India est aussi folle que son oncle, je ne pense pas qu'il s'agisse d'une erreur du scénario. Par ailleurs, il semble que le film suggère au moins deux fois qu'elle a des hallucinations.
    • Avant de tuer le shérif à la fin, il y a un jeu de mot raté lorsqu'India lui dit "vivace affettuoso" stupidement traduit par "efficacement rapide". On est censé comprendre que c'est une indication de rythme et caractère sur une partition (la jeune fille est pianiste). Or cette phrase voudrait littéralement dire très vif et affectueux, ou très vif et tendre ce qui, outre l'erreur de traduction, serait je pense assez difficile à concilier. En général affettuoso est associé à des tempi lents, vivace étant très rapide.

  11. Merci pour vos réponses. Laskov, pas de passage sur Clermont-Ferrand de prévu sur du court ou long terme.

    Dude76> Je pense qu'avec un proco comme ça ça peut le faire, faut juste que je mette la main sur une CM compatible.

    Mon pc ayant récemment grillé je suis à la recherche d'une CM en socket 775 également pour recycler mon core 2 quad, un remplacement de ma config est prévu.

  12. Bonsoir à tous,

    Je suis à la recherche de composants de pc, l'objectif étant de monter une ou deux machines à moindre coût dans une utilisation serveur de données. Les geeks ont toujours des vieilles bécanes qu'ils conservent par nostalgie et qui partiraient à la poubelle si la nostalgie n'était pas là. Je cherche donc:

    - carte mère

    - CPU

    - RAM

    - carte réseau

    J'ai fait la connerie de me séparer d'une config complète peu avant mon déménagement sans prévoir que j'aurais ce besoin maintenant. Etant sur Paris je préfère privilégier une remise en main propre, mais je ne vais pas faire la fine bouche.

  13. Bonjour à tous,

    Ma compagne et moi même avons profité d'une petite balade dans le quartier de l'Opéra pour se faire une petite séance nocturne, et notre choix s'est porté sur cette comédie française. Comme son nom l'indique, les contes de fées sont une thématique centrale qui a guidé l'écriture d'un scénario évoluant finement entre clichés et contre-pied de ces derniers.

    L'intrigue en quelques mots tourne autour d'une jeune fille rousse du nom de Laura et de sa tante Marianne croyant toutes deux au prince charmant et aux prédictions astrologiques. Laura est issue d'une famille aisée et son père est un PDG industriel accusé à tort de déverser des polluants dans un lac. Le film s'ouvre sur le récit que fait Laura (24 ans) de son dernier rêve qu'elle croit prémonitoire et dans lequel elle rencontre son premier amour, désigné par un ange. S'ajoutent à ce duo Pierre, le père de Sandro, un homme blasé qui ne voulait pas d'enfants et qui vient de perdre son père. Il se trouve qu'une astrologue lui a un jour prédit qu'il mourra le 14 mars de cette même année. Sandro s’avérera être le prince charmant désigné par le rêve de Laura, et ils se rencontreront dans des circonstances qui ne sont pas sans rappeler Cendrillon.

    J'arrête ici le synopsis qu'il est difficile de résumer sans en donner une fausse idée, ces quelques lignes peuvent sembler d'une niaiserie affligeante mais il faut bien comprendre que dans cette comédie les personnages sont des stéréotypes de contes de fées et/ou des personnages de notre monde et actuels, créant des décalages inévitables dont l'écriture va beaucoup tirer parti pour les ressorts de l'intrigue ou de la comédie. Le problème majeur de cette approche est que les personnages portent leur étiquette féerique de façon ostensible lorsqu'elle n'est pas dans leur nom/prénom... En clair il suffit (trop) souvent de se voir introduire un personnage pour en saisir directement ses enjeux et son rôle à venir. Qu'à cela ne tienne on passe tout de même un bon moment en leur compagnie. On regrette aussi que certaines situation sacrifient en réalisme pour caser une référence à un conte.

    La musique du film emprunte aux codes de la musique classique, univers de conte de fée oblige. Elle n'est pas absolument mémorable mais remplit bien son rôle. Une scène amusante dans laquelle s'est glissée une mise en abyme avec Maxime m'a particulièrement fait sourire.

    Pour résumer je dirais que ce film mérite de se déplacer jusqu'au cinéma et ne vole pas son public. Je ne peux que le recommander vivement à toute personne souhaitant voir une comédie sans vulgarité et écrite avec un peu plus de subtilité que les films tarte à la crème qui semblent faire recette.

  14. Le personnage de Yoda, est didactique, son seul but dans la trilogie originale est de faire découvrir à Luke, et implicitement au spectateur ce que sont un Jedi et la force.

    C'est un personnage sage dont les enseignements dispensés dans l'épisode 5 sont en contradiction totale avec le fait qu'il se bat dans la prélogie.

    De fait, dans un nouveau film centré sur lui, ce rôle de pédagogue ne pourra plus fonctionner: le public sait déjà ce que sont la force et un jedi.

    Que reste t'il à en faire ? rien à mon humble avis. Raconter comment il devient ce sage le démystifierai je pense.

  15. Alors que JJ Abrams se trouve officiellement adoubé réalisateur de l'épisode VII, une nouvelle rapportée vers 23h par le site premiere.fr me remplit de joie: Les rééditions 3D des épisodes 2 à 6 sont annulées.

    Depuis ce matin d'autres sites reprennent cette nouvelle de façon plus mesurée en parlant d'une suspension, Disney souhaitant donner la priorité au développement de l'épisode VII. Des rumeurs sur le report de ce dernier, en raison de son implication dans Star Trek, fleurissent également. Que ce soit dans un soucis réel de faire les choses bien, ou en raison de la contre-performance aussi bien financière que critique de la conversion 3D de la menace fantôme, je ne peux que me réjouir de voir que pour l'instant Disney se montre bien plus sage que tonton Lucas avec notre licence chérie. Peut-être que le chèque de 4.05 milliards de dollars signé pour l'achat de Lucasfilm aide Disney à se montrer plus raisonnable et à choyer son investissement.

  16. Tiens quel heureux hasard, je cherchais justement à faire l'acquisition d'une NGC et d'une PS2. Je me suis ravisé et aie classé ça dans la liste des choses en attente.

    Malheureusement je n'habite pas sur Lyon, ça devra donc se faire par correspondance, mais un peu plus tard. Il faut que je fasse du tri dans mes affaires et que je m'assure de disposer de ce qu'il faut pour le brancher sur mon écran d'ordinateur. Je n'ai plus de téléviseur depuis que je n'habite plus chez mes parents. Et bien malheureusement je ne saurais pas te dire quand ce sera "plus tard". Un mois au maximum je dirais.

×
×
  • Créer...