Aller au contenu

Don_Angelo

Members
  • Compteur de contenus

    1 707
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    15

Messages posté(e)s par Don_Angelo

  1. Bonjour à tous,

    Je souhaite savoir s'il existe un service d'état permettant de poser des questions d'ordre juridique afin de se faire conseiller ou tout simplement se renseigner sur ses droits (et devoirs). Par exemple dans le cas de litiges courants pour lesquels faire appel à un avocat serait disproportionné.

  2. Pour le préampli phono, chez Musical Fidelity il y a le v-lps. Tu intercales ça entre la platine et l'ampli ou la chaine hifi et ça roulera. Il en existe deux versions comme le v-dac, noire pour la v1, et argenté pour la v2. De fait la v1 se trouve assez facilement sur les sites tels qu' eBay pour une centaine d'euros (contre 199 son prix d'origine).

    C'est du bon matos bien qu'il ne paye pas de mine. Pour la question de la platine, les Project Debut dans les modèles actuels me semblent un très bon rapport qualité prix. Bien qu'équipé d'une Thorens vintage j'ai eu l'occasion de l'écouter sur quelques disques et j'ai vraiment bien aimé. Je crois qu'elle était déjà équipée d'un préampli phono mais je n'en suis pas sûr du tout, donc penser à demander en boutique avant.

  3. Usuellement je ne vais pas voir de comédies, et j'avoue que j'ai arrêté de regarder ce que le genre produit dans l'Hexagone depuis les derniers De Funès. Aussi il était assez peu probable que j'aille voir ce film sans être pris par la main.

    Populaire est donc une comédie dont la trame se situe dans la fin des années 50 et repose sur les concours de dactylographie. Rose Pamphyle souhaite se soustraire à l'influence paternelle et ne veut pas travailler dans son drugstore de même qu'elle ne veut pas épouser le mécanicien que son père lui destine. Elle possède un seul talent, taper à la machine à écrire à une vitesse folle et ceci même si sa technique manque clairement de souplesse: elle ne tape qu'en utilisant ses index. Aussi la profession de secrétaire, très à la mode en son temps, lui semble toute indiquée pour mettre à profit ce don. Engagée par un assureur, M. Echard, Rose se révèle une secrétaire médiocre néanmoins son patron a d'autres projets pour la jeune fille. Il souhaite en effet l’entraîner pour qu'elle devienne championne de vitesse de dactylo. La suite du synopsis se devine facilement, et on évitera pas les clichés du genre.

    L'esthétique du film est vraiment ancrée dans l'époque, les costumes, les couleurs les décors sont assez fidèles ce qui traduit un certain travail de recherche de la part de l'équipe du film. Aussi on ne s'offusquera pas des quelques clichés qui émaillent ce film parce qu'ils vont de paire avec l'époque, et participent à l'atmosphère qu'il retranscrit. Le sujet pour le moins peu banale est l'occasion d'un mélange assez improbable qui fonctionne pourtant très bien: sur fond de comédie sentimentale la thématique du concours de vitesse à la machine à écrire est filmée à la manière de combats de boxe. Aussi il s'en dégage un petit côté palpitant auquel on ne s'attendait pas qui permet de nous montrer des dames taper à la machine sans mourir d'ennui. Le film évite les écueils de son ancrage à la charnière des années 50-60: il n'y a la dedans rien de kitch parce qu'un juste équilibre a été trouvé entre l'époque et la modernité.

    La bande son participe beaucoup à l'immersion car elle est très typée et guillerette. Je doute fort que nous ayons affaire à une partition écrite pour le film il me semble que l'équipe du film a pioché dans la production de l'époque quitte à la réarranger pour cet usage. Je m'attendais assez logiquement à entendre un placement de The Typewriter de Leroy Anderson qui en plus de s'intégrer parfaitement à la bande son et d'être contemporain, était parfaitement adapté au sujet:

    mais bon n'en demandons pas trop.

    J'avais boudé le genre comique en raison d'un humour souvent trop lourdaud, parfois à la limite du grossier aussi l'humour assez léger de ce film s'est avéré rafraîchissant et un bon divertissement. A voir entre deux blockbusters car le sujet a lui seul est original.

  4. Définir ton besoin dans un premier temps. Pour de la hi-fi, il faut t'attendre à un budget élevé.

    Tu peux très bien écouter ta musique sur support dématérialisé, il te suffit d'avoir un bon DAC. C'est à dire un appareil pour la conversion numérique/analogique, parce que les cartes son pour pc sont en général assez nazes et même les modèles hdg ne font pas le poids en plus de coûter parfois plus cher. Si tu n'as pas de SACD, l'achat d'une platine dédiée ne te sera pas nécessaire et te fera réaliser une économie substantielle. De toutes façons ce serait dommage d'acheter un de ces petits bijoux pour ne l'écouter qu'en fond sonore...

    Selon ce que tu écris tu devrais partir sur la combinaison suivante:

    - Ampli de puissance

    - Enceintes

    - DAC

    Éventuellement tu pourrais opter pour un ampli casque si ton ampli n'en est pas équipé, mais il te faut quand même un bon casque pour pouvoir en profiter. Néanmoins il est bon de savoir que ça se trouve facilement en éléments séparés. J'aurais tendance à dire que si tu aimes la musique et que tu te choisis du bon matériel, tu risques fort de ne pas écouter qu'en fond.

    Pour ce qui concerne les enceintes, tu as deux options: colonnes ou biblio. La première option étant plutôt orientée vers les grandes pièces. Donc prendre en compte le volume de ta pièce est essentiel. Il faut aussi t'attendre à aménager ta pièce pour profiter pleinement de l'installation.

    Ne pas se fier aux puissances indiquées par les constructeurs qui ne sont pas très représentatives du volume que va restituer l'enceinte. Il y a deux critères importants qui ne sont que trop peux mis en avant, l'impédance (en Ohms) et le sensibilité (en dB). Pour faire simple deux impédances possibles (4 et 8 Ohms) qui vont conditionner le besoin en puissance de l'enceinte, plus l'impédance est élevée plus il faudra de la puissance. La sensibilité est directement liée au rendement et caractérise la capacité de l'enceinte à transformer la puissance en son, plus elle est élevé et plus le son sera "fort" pour une puissance égale. Autre point important la construction même de l'enceinte va faire qu'elle va embarquer des filtres qui vont induire une distorsion plus où moins importante dans le spectre, (plus d'aigus, de graves ou de basses) c'est pourquoi je te déconseille fortement d'acheter une paire d'enceintes sans l'écouter.

    Dernier point l'amplificateur. Il y en a plusieurs classes qui correspondent à la topologie des transistor utilisés. Pour résumer très simplement, il s'agit de trouver un bon compromis entre bon rendement et faible distorsion du spectre. Personnellement j'adore mon ampli en classe A bien qu'il ait un rendement déplorable et de fait chauffe comme une bête. L'ampli et les enceintes introduisant de la distorsion il vaut mieux les écouter ensemble. Parce que tu ne trouveras jamais de matériel parfaitement neutre, et de toutes façon l'appréciation des distorsions est subjective.

    Il ne faut surtout pas te précipiter, écouter pas mal de couples enceintes/ampli pour savoir quel son tu aimes et creuser en fonction de ça. Ne pas te dire qu'acheter le dernier modèle d'ampli/enceintes sera le meilleur, en fouillant bien les occasions tu peux trouver de vieilles bécanes qui sonnent mieux que les productions actuelles. Essayes d'aller chez Cobra par exemple, ils ont souvent des promos sympa et un large choix de matériel.

    Les audiophiles te diront qu'il te faut des câbles monstrueux à 20000000€ pour brancher tes sources analogiques à ton ampli. Foutaises absolues, la seule chose qui compte c'est une bonne masse et une bonne isolation du câble. Avec des amis on obtient d'excellents résultats avec du câble réseau sur lequel on soude des jacks RCA.

    A titre indicatif ma configuration:

    - Amplificateur Musical Fidelity A100 (classe A retouché 2*55 watts). 20 ans d'âge, toujours en pleine forme bien qu'il ait fallut quelques retouches et une révision.

    - Platine SACD Marantz SA-7003. Belle bête, j'ai longuement hésité avec le modèle au-dessus mais c'est le budget qui a du trancher.

    - V-DAC Musical Fidelity: probablement le meilleur rapport qualité prix pour un dac.

    - Enceintes faites maisons à base d'HP Davis : 20 MP8 GAW pour les basses et un TW26K pour les aigus et haut-medium. Résonateur à 50Hz. 1 m de haut et environ 50kg chacune (faut pas qu'elles s'envolent !!!). 8 ohms d'impédance et +90dB de sensibilité. (http://perso.numeric...lo/IMG_2637.JPG)

    - une platine vinyle et un tuner radio.

    Avec ça c'est principalement un usage pour l'écoute de musique (4 à 5h par jour en moyenne !). De temps en temps je me fais un petit plaisir en me mettant un film, et je dois avouer que j'en suis comblé de bonheur... Je prévois de reconstruire mon ampli pour y intégrer quelques modifs. Bien que produisant un très bon son à mon goût, il a quelques défauts de conception assez agaçants. L'achat d'un casque de meilleur qualité est aussi dans la liste des upgrades.

  5. Vu, alors que je m'étais fait la promesse solennelle de ne jamais retourner voir de Bond après Quantum of Solace qui est pour moi ce qu'il y a de pire dans la saga.

    Le film marque un retour aux sources pour ce 50ème anniversaire, et je pense même qu'il a des allures de reboot de la saga, en fait il est ce qu'aurait dû être Casino Royale. On abandonne ces plans de caméra à l'épaule avec 50 coupures à la seconde et des prises de vues réalisés par des cadreurs défoncés à la caféine et rongés par Parkinson. La photographie est sublime (les scènes à Shanghai et Macao !), certaines scènes aux couleurs complètement irréelles rappellent à ceux qui l'ont oublié qu'un James Bond ça doit aussi faire rêver. La mise en scène respire mieux, et se rapproche plus de l'aspect théâtral de la saga. C'est en parfaite adéquation avec les répliques et l'humour british de Bond.

    Au niveau de l'intrigue, il y a un réel mariage entre modernité et ce qui caractérisait les méchants de l'âge d'or de Bond: les motivations de celui de Skyfall, à savoir la vengeance, sont dans la continuité de la saga, si l'on oublie les égarements que sont Quantum of Solace et Casino Royal. Méchant qui n’apparaît que vers la moitié du film, avec une entrée des plus théâtrale en ayant fait de Bond son prisonnier, dans la plus pure tradition des Bond de l'âge d'or ! J'ai particulièrement apprécié la petite dose d'auto-dérision concernant les gadgets de Bond que j'ai trouvé fort à propos et efficace bien que convenue pour en caser deux trois assez discrètement.

    Je parlais de reboot parce que si l'on regarde, nous avons le retour des personnages principaux (Q, MoneyPenny...) comme s'ils apparaissaient pour la première fois, ainsi que les ingrédients habituel d'un Bond avec même un hommage tout à fait inattendu et que je n'ai pu m'empêcher d'applaudir dans la salle: l'Aston Martin DB5, et son siège éjectable, apparue pour la première fois dans Goldfinger. Elle fait son entrée sur le thème de Bond originellement orchestré par John Barry. Je confesse volontiers l'euphorie qui m'a pris lorsque la célèbre entrée de trompette entonnant le thème que nous connaissons tous a retenti. Il faut dire aussi que le réalisateur n'a pas voulu travailler avec David Arnold et lui a préféré Thomas Newman. Et personnellement je préfère et de loin... Finis les délires quelques peu égocentriques de Arnold de n'utiliser le moins possible le thème de Bond, la musique plate et sans saveur qu'il nous a servi pour Quantum of Solace. C'est la première fois que j'ai envie d'écouter la score d'un Bond depuis Goldeneye (elle aussi de David Arnold). Pour être honnête, la score de Newman remplit son job de façon assez scolaire mais plus efficace que son prédécesseur, sans être mémorable. Il y a même quelques manques: de légères teintes ethniques dans la scène d'ouverture et une tension un peu faible, pas de nouveau thème vraiment mémorable. De bonnes idées comme un accompagnement brut de percussions dans une scène de bagarre avec l’assassin à Shanghai sont à porter à son crédit.

    Derniers points: l'idée d'un Bond vieillissant est certes un truc usé pour provoquer un sentiment de sympathie pour le personnage, néanmoins il fonctionne sans castrer le héros et personnellement il m'a permis d'enfin accepter Daniel Craig comme un James Bond crédible. Bonne idée de lier cette faiblesse au retour aux origines de Bond qui s'amorce vers la fin du film, et qui se fait en parallèle de l'opposition des méthodes traditionnelles/modernes. J'ajoute qu'à bien y regarder les scénaristes et le réalisateur ont appliqué avec succès à ce Bond les mêmes recettes que Nolan avec son reboot de Batman.

    Oui ce Bond joue avec quelques clichés non sans humour, renoue avec ce qui a fait le succès des Bond de l'âge d'or et il y a pas mal de fan service dans les hommages qui se sont glissés dans le film. Mais clairement ce film est le meilleur Bond depuis Goldeneye et il est heureux qu'il se soit écoulé une période aussi longue après Quantum of Solace. Souhaitons que les prochains épisodes de la franchise suivent le même chemin.

    PS: Adèle au générique c'est quand même mieux qu'Alicia Keys, et cette séquence de générique stylisée n'a rien à voir avec le suppositoire doré du précédent.

    [Edit] Eh bien 6 ans après le film reste aussi bon pour moi, si ce n'est peut-être un peu meilleur. En revanche, ce que j'écrivais au sujet de la musique de David Arnold, qui s'appliquait surtout à Casino Royale (le fait de ne pas utiliser le thème de Bond) est un non sens de ma part. Et c'est bien le fait d'avoir vu et revu Skyfall qui me le fait réaliser. L'idée de Casino Royale est de commencer à raconter comment Bond est devenu celui que nous avons vu dans les films précédents, donc on ne peut pas le décrire musicalement via le thème de Barry/Norman. Et le fait de ne le citer que dans le générique de fin, après que son personnage ait prononcé sa réplique culte est parfaitement judicieux. Il me faudrait voir (ou juste réécouter) Quantum of Solace pour vérifier cette idée.[/Edit]

  6. Disons que je considère qu'un tel rythme sera dur à tenir et je crains de voir débarquer les retournements de situations à la dernière minute, façon Alias avec ses personnages qui retournent 10 fois leurs vestes. Je suis d'accord sur le bon divertissement, mais j'aimerai voir un peu de matière sans quoi cette série va devenir très ennuyeuse.

  7. En mai Teka nous postait une longue bande-annonce qui en résumait l'intrigue des deux premiers épisodes, tout en nous signalant une certaine ressemblance avec Ravage de Barjavel.

    J'ai profité d'un moment de répit pour zieuter les deux premiers épisodes de la nouvelle série de J.J. Abbrams. Premier constat, du changement dans le casting depuis la bande-annonce avec la venue de Elisabeth Mitchel (V 2009) en remplacement de quelqu'un que je n'avais jamais vu.

    Quelques mots de l'intrigue:

    Pour des raisons inconnues, un blackout s'étend sur toute la surface de la planète et empêche tout appareil électrique de fonctionner. Nous sommes projetés 15 ans après pour suivre la vie des rescapés, le récit se commence donc avec le personnage de Ben Mathesson qui semble en savoir beaucoup sur les raisons de la panne. Ce dernier est abattu par une milice, les seules personnes autorisées à posséder des armes à feu, après avoir confié un mystérieux pendentif à son ami en lui demandant d'aller trouver son frères Miles. Son fils et fait prisonnier et sa soeur se lance à sa poursuite pour tenter de le délivrer, parce qu'elle se sent responsable et que sa mère défunte l'avait jadis chargée de veiller sur lui. On apprend un peu plus tard que le mystérieux pendentif dégage une aura dans laquelle les appareils électriques fonctionnent de nouveau.

    J'en ai vu peu pour émettre un avis très éclairé néanmoins en seulement deux épisodes j'ai vu suffisamment d'éléments pour faire les remarques suivantes:

    - Les personnages sont d'une profondeur lamentable, de parfaits stéréotypes avec des gentils niais au possibles et des méchants dignes de mauvaises séries B. Nous avons donc la fille fragile qui veut aider tout le monde et qui va être mise à l'épreuve, son frère asmathique. Le geek peureux millionnaire qui travaillait chez Google, le pessimiste qui manie les armes et les techniques de combat à la perfection, la mère de substitution inquiète. Bref tous les ingrédients pour un mélodrame post-apocalyptique avec beaucoup de scènes d'actions et un peu d'humour. La narration n'a pas l'air beaucoup plus soignée.

    - L'ellipse de 15 ans et l'excuse la plus grossière qui soit pour introduire des flashbacks et distiller des révélations au compte-goutte dont on peut deviner qu'ils seront au moins aussi nombreux que les cliffhangers très agaçants. En outre il me semble qu'il y a eu pas mal d'informations et rebondissement en seulement deux épisodes.

    - Quelques effets visuels sympathiques pour montrer les décors soit-disant post-apocalyptiques, néanmoins tout est trop propre pour être crédible à commencer par les personnages impeccables et au look trop soigné pour avoir l'air de vraiment vivre dans les conditions extrêmes qu'on prétend.

    - Pour l'instant il n'y a pas la moindre trace de réflexion qu'on s'attendrait à trouver dans une oeuvre de science-fiction, en revanche on a droit à des scènes d'actions et de combats à l'épée surréalistes et bien vite très ennuyeuses. Le casting est d'ailleurs très peu convaincant, et personnellement je m'ennuie bien vite.

    Pour résumer je dirais qu'il n'y a pas grand chose dans Revolution qu'on ne trouve pas ailleurs et de fait l'essentiel du développement de la première saison se devine, aussi je ne la classerai pas dans la liste des séries à voir absolument. Certes, elle en fait des tonnes et je ne suis pas sûr que les recettes qu'elle utilise vont fonctionner longtemps. Aussi je me permets de faire quelques pronostics:

    Le blackout est en fait un complot orchestré par les militaires, sa cause est artificielle, Rachel et Ben Mathesson ont travaillé sur ce projet et ont décidé de se cacher par la suite à cause de la tournure des évènements. Miles et Monroe étaient des amis et ont ensuite eut un différent, qui a probablement conduit Miles à déserter, et je parie 10 contre 1 qu'il a quelques chose à se reprocher. La Milice va passer son temps à chercher les fameux pendentifs, d'où le fait que leurs possesseurs jouent à cache-cache et se tiennent informés. J'ose espérer qu'on ne va pas nous servir une histoire de puzzle disséminé dans les pendentifs pour reconstituer quelques chose qui va annuler les effets du blackout...

  8. Chronique d'un pétage de plomb en règle à la BU sur mon campus.

    Pour un rush de révision d'un exam la semaine prochaine, j'ai besoin de consulter un ouvrage, pris d'assaut parce que particulièrement bien foutu. Plus d'exemplaire papier disponible, mais par chance quelqu'un a eu la présence d'esprit de mettre à disposition une édition numérique. Les réjouissances sont de courtes durées: protection DRM made in adobe.

    Après 45 min de galère pour télécharger le module de lecture, les autorisations et le livre, je me dis que je vais enfin pouvoir me mettre au boulot. Et là c'est le drame, cette usine à gaz se sent obligée de télécharger le PDF à chaque ouverture/fermeture de l'application, et surtout je n'ai pas la possibilité d'afficher plus d'une page à la fois ! De fait j'ai besoin de changer constamment de page pour naviguer entre les diagrammes et leurs commentaires alors que cette saloperie de visionneuse a besoin de plus d'une minute pour charger une page. Même adobe reader ne peut lire le PDF à cause de cette saleté de DRM. Le chapitre que je voulais étudier comprend 25 couples de diagrammes et commentaire, ce qui fait un minimum d'une heure perdue pour pouvoir juste tourner les pages. (et non je ne suis pas sur un notebook)

    DRM DE MERDE !!!!

  9. Sauf erreur de ma part, il y a déjà une trame existante pour les évènements postérieurs à l'épisode VI, que ce soit dans les jeux-vidéos ou sous forme de roman/bd etc qui est assez cohérente globalement. Il semblerait donc assez logique de penser que Disney pourrait s'en inspirer. Autre point, navré de te décevoir Rabban mais un Indy 5 a été annoncé depuis longtemps. Mais tout comme toi j'espère que la vente de LucasFilm, inattendue par ailleurs en ce qui me concerne, va chambouler ce planning. Il me semble par ailleurs que Speilberg a son mot à dire sur la question ce qui est je crois indépendant de ce rachat. Wait & see donc, mais c'est ce qui serait cohérent avec le pseudo reboot chuchoté par le désespérant Indiana Jones 4.

    Je suis étonné par cette vente, des projets Star Wars étaient en cours à divers degrés d'achèvement et surtout Georges Lucas faisait preuve d'un certain protectionnisme à l'égard de sa licence phare et extrêmement lucrative. Était il sincère lorsqu'il se disait désabusé par le revers de son film Red Tails au début de l'année ?

  10. Et je tien a signaler que ça fait quand même cher le nom de domaine s'il est a ajouté au 120€ de l'hébergement quand on sait que je paye pour opensmiley.com 90€/ans hébergement et non de domaine compris...

    Le tarif annoncé, soit 28.66€, correspond au coût des domaines morebacks.com/fr/net/org soit un coût moyen de 7.17€. Il ne me semble pas que ce soit excessif.

  11. Je me permets de faire figurer ici les infos importantes du fil de l'an passé, à voir si il ne serait pas judicieux de les fusionner et de conserver un fil unique:

    • Hébergement chez InfoManiak : 120€ par an / Échéance au 25/11/2011
    • Licence IPB : 25$ pour 6 mois / Échéance au 03/11/2011
    • Licence IP.Content : 15$ pour 6 mois / Échéance au 04/12/2011
    • Nom de domaine : 28.66€ / Échéances au 02/02/2012 et 03/02/2012

  12. J'ai fait quelques recherches pour les applis de calendriers sur Android, pour l'instant rien de bien concluant. Mon besoin est le suivant: je dois jongler avec les calendriers Outlook et les agenda Google.

    Pour le deuxième aucun pb, le téléphone embarque directement l'application Androïd, de plus Google semblaient mettre à disposition une application pour la synchronisation des calendriers Outlooks vers son agenda, une bonne idée pour les fusionner: http://support.google.com/calendar/bin/answer.py?hl=fr&answer=98563

    Et forcément, moi qui utilise une version x64 de Outlook je ne peux pas en profiter...

    Idéalement je voudrais pouvoir synchroniser les contacts Outlook et Androïd afin d'effectuer aussi un back-up de mes contacts. En plus mes contacts Androïd ne sont pas sauvegardés sur Gmail comme Google le dit.

  13. Ma petite liste perso. Elle ne contient pas seulement des films que j'ai adoré voir, mais des films que je pourrais regarder sans cesse sans qu'ils ne perdent grâce à mes yeux.

    - Le Prestige : Il est extrêmement dommage que le scénario repose sur des éléments surnaturels pour fonctionner, j'ai également été déçu de deviner l'essentiel de l'intrigue très vite y compris la chute. Nolan a probablement voulu trop en faire en laissant des indices un peu partout pour ne pas que la fin paraisse survenir de nulle part. Néanmoins, ce film a des qualités énormes et s'avère la seule exception à la règle de cette liste. A cause de son scénario je ne pourrais pas le revoir avec plaisir.

    - Inception : Parce que le concept est joli, et que son scénario sans être transcendant est original. Le truc en plus c'est que même après une dizaine de visionnages des points du scénario restent obscurs et sans réponse.

    - The Dark Knight : En deux mots, Heath Ledger.

    - La Mort aux Trousses : Un scénario complètement invraisemblable, pas crédible pour deux ronds, mais une réalisation et une narration amusantes. Un petit plus pour la musique de Bernard Hermann

    - Les Oiseaux : Le premier Hitchcock que j'ai pu voir,

    - Le Parrain (premier): Pour le charisme des personnage, des scènes d'anthologie.

    - Retour vers le Futur : Des films pas très sérieux qui ne se prennent pas trop au sérieux sans virer au n'importe quoi.

    - Matrix : J'avoue que ces films flattent mon côté torturé de l'esprit avec leur intrigue noyée dans un gros sac de noeuds presque indigeste d'inspirations méta-physiques diverses.

    - Alien (le premier seulement) : Essentiellement pour l'ambiance, la réalisation intelligente. Le seul film d'épouvante que j'ai apprécié, parce qu'il fait peur sans montrer de choses effroyables avec le seul pouvoir de la suggestion.

    - Indiana Jones (Premier et troisième seulement !) : La musique de John Williams est l'argument essentiel, à ce titre le deuxième aurait pu entrer dans la liste. Harrisson Ford en est un autre.

    - L'Empire Contre-Attaque : Mêmes arguments que pour le précédent, le côté légèrement sombre en plus.

    - Il était une fois dans l'Ouest :

    - Le Bon, la Brute et le Truand :

    - Et pour quelques dollars de plus : Jeu d'acteurs, réalisation très impressionnante, ce sont mes tous premiers souvenirs de bon films. Chapeau bas à un réal pour tenir un gosse de 6 ans devant la télé aussi longtemps (mon âge quand j'ai vu Il était une fois dans l'Ouest pour la première fois). A noter qu'ils se classent parmi les rares films que j'accepte de visionner en VF.

    - Gran Torino : Là encore parce que Clint Eastwood et en dépit du fait que le scénario est tout de même très stéréotypé et n'apporte rien qu'on aurait pas déjà vu ailleurs, mais Eastwood a une façon de raconter et de jouer qui fait que dans ce film là l'ensemble marche bien.

    Pleins de films que j'ai vu et adoré ne figure pas dans cette liste. Notamment: Scarface, Pulp-Fiction. Non pas que je ne les considère pas comme bon, voir excellent, mais surtout parce qu'ils ne m'ont pas laissé de souvenirs impérissables. Ensuite les films de cette liste ont tous réussi à me captiver en me faisant oublier que je regardais un film.

  14. J'en sors. La première impression, clairement moins bon que le précédent à mon humble avis. Le fait que j'en vienne à regarder la montre pour regarder combien de temps il reste n'est que très rarement un bon signe.

    Le premier point faible du film c'est Bane. Tom Hardy a la lourde tâche de passer après Heath Ledger et de fait il pouvait difficilement être plus convaincant que lui. Le faussaire de Inception incarne un méchant en demi-teinte avec tout juste assez de charisme pour incarner un homme de main ou un vilain de second plan. La tâche de l'acteur est d'autant plus délicate qu'il est obligé de porter un masque qui couvre l'essentiel de son visage, réduisant à néant les efforts qu'il aurait pu accomplir avec une mimique faciale. Il n'a que ses yeux, sa voix et le haut de son crâne pour jouer. Et personnellement il n'est pas parvenu à provoquer ce malaise que m'inspirait le Joker, à me faire redouter chacune de ses apparitions, Vous me direz dans ce cas, Bane devrait en imposer par ses actes et il se trouve que durant tout le film il ne m'est apparu que comme un homme de main. Parlons de cette voix trop aigue qu'il force à tel point qu'elle est cassée et ne sonne pas. Le joker savait jouer de sa voix tour à tour haut perchée alors que son débit s'accélère puis grave à mesure que ses paroles deviennent lourdes de sens. Créant ainsi toute une palette lui permettant d’exprimer avec efficacité la crainte et la folie furieuse. Au final Bane se révèle aussi charismatique que sa mort. Et au passage la voix seule peut s'avérer très efficace, prenez Darth Vader par exemple.

    Autre problème de taille, le ton du film est mal dosé. Les catch-phrases censées détendre un peu l’atmosphère se révèlent inappropriées parce que le vilain peine à imprégner le film de sa noirceur. Et dans le cas d’un personnage comme Selina Kyle pour lequel ces catcha-phrases constituent l’essentiel de ce qui le rend mémorable ceci s’avère extrêmement handicapant.(Ah oui c’est pour la faire flirter subtilement avec Batman, peu convaincant) Certains qualifient ça de frais et distrayant, mais je suis de ceux qui considèrent que lorsque l’on rame avec un méchant comme Bane, on ne dilapide pas le peu de menace qu’il dégage avec de l’humour de seconde zone. Pour Alfred dans l’opus précédent, ces petites saillies pas franchement désopilantes avaient l’avantage d’apparaitre comme un remontant pour un Bruce Wayne asphyxié par le charisme sombre et inquiétant du Joker. Marion Cotillard n’est pas du tout impliquée ou crédible lorsqu’elle débite ses deux tirades de révélations « fracassantes »

    Au passage le subterfuge sur l’enfance de Bane qui est en fait celui de Miranda est agaçant, c’est un retournement non nécessaire qui ne parvient pas à créer la surprise.

    C’est dommage car l’entrée en matière de Bane avec la scène d’ouverture promettait un bon méchant de la trempe du Joker.

    Là où l’opus précédent posait des personnages d’envergure, ce film ne laisse que deux personnages secondaires s’exprimer. En l’occurrence notre commissaire Gordon pour qui sa famille exilée ne semble plus être un frein et Blake dont le passé nous dit qu’il n’a clairement plus rien à perdre. Mais c’est à peu près tout ce que le scénario apporte comme surprise. En effet The Dark Knight porté par un méchant haut en couleur et irradiant osait des idées originales, allait contre un schéma de blockbuster usé jusqu’à la corde en proposant des situations angoissantes et inédites. The Dark Knight Rises propose à peu près tous les clichés du blockbuster de l’été, la réalisation efficace de Nolan en plus.

    Même la bande son est en demi-teinte, perdue entre recyclage du matériau existant et des nouveautés loin d’être aussi percutantes qu’elles le voudraient. De surcroît nous sommes faces à une magnifique incohérence : ce qui apparait comme le thème de Bane, une scansion rythmique très appuyée tantôt aux percussions tantôt vocale Deshay Basara est, si l’on en croit le film, un message d’espoir. (Lêve-toi nous traduit un des personnages). Certains diront que c’est un choix symbolique, personnellement je trouve que c’est au mieux une maladresse puisque ça contribue à castrer le personnage qui manque déjà tant de charisme qu’il s’en passerait volontiers. Assourdissante, poussive et sans cohérence réelle elle n’a rien de bien distinctif en se résumant à de l’effet sonore. L’arrivée du thème de Batman est le seul moment vraiment notable. Ah et Selina et Bruce dansent sur la Pavane pour une Infante défunte de Maurice Ravel.

    Il n’y a pas grand-chose de très enthousiasmant dans ce film, quelques scènes d’actions bien filmées noyées dans un scénario convenu et franchement ennuyeux.

    Vous pouvez m’expliquer pourquoi il faut attendre la toute dernière minute pour tenter de désamorcer la bombe alors qu’il y avait 5 mois pour le faire ?

    On passe un bon moment en regardant un film légèrement au-dessus du summer-blockbuster de base mais une conclusion bien terne et très décevante à l’excellentissime The Dark Knight.

×
×
  • Créer...