Aller au contenu

Phobies


Carambar

Messages recommandés

Don_Angelo>

Personnellement cette thèse me déplait fortement parce qu'elle sous-entend qu'il y aurait une forme de mémoire génétique, ce qui à mon sens aurait plus de place dans une oeuvre de science fiction comme Stargate qu'en phylogénie.

euh, on a une mémoire génétique : ce n'est pas pour rien de les nouveaux nés s'accrochent à tout ce qu'ils trouvent ( histoire de ne pas tomber de l'arbre :-p )

mais, bon, imaginer qu'une telle appréhension des insectes reste aussi bien ancré alors que certains de nos ancêtres ont sûrement du se nourrir de ces derniers ... moyen quoi ...

Lien à poster
  • Réponses 115
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

gragt> Celle là je l'attendais, :devil même si je la voyais plutôt venir de la part de Cruchot. D'ailleurs des nouvelles? J'espère qu'il est quand même pas parti pour de bon.

momo> Ben franchement je suis pas bien convaincu, pour moi la mémoire génétique c'est pas compatible avec le fonctionnement de notre organisme. Je prétend pas être un expert en bio hein, mais ça me chiffone.

Dans la théorie de l'arachnophobie ce qui lui donne une certaine crédibilité à mes yeux c'est l'argument de l'instinct de survie.

Tu me diras alors ok, comment d'instinct peut-on savoir ce qui est bien ou mauvais pour nous? A ça je répondrais que je n'en sais rien, mais que c'est un débat intéressant.

ah oui un truc qui me démange: les araignées ne sont pas des insectes! ^^

Lien à poster

storm > toi, tu es mûr pour Fort Boyard. :-p

Personnellement, je n'ai aucune phobie ou craînt particulière mais c'est vrai que ce n'est pas de gaîté de coeur (quoique ?) que j'irais comme les candidats de Fort Boyard plonger ma main où je ne sais pas.

Après, c'est surtout (pour moi) une question de prendre sur soi.

Quand j'étais encore chez mes parents, un entrepreneur en BTP me demandait de venir soulever les pierres chez lui - dans les Hautes-Vosges, les serpents ne pullulent pas, quelques couleuvres inoffensives et autres orvets - afin de vérifier qu'il n'y a aucune de ces bestioles.

Pourquoi souligner le métier de ce voisin ?

Parce que qq1 qui travaille dans le BTP doit faire du terrassement donc soulever des pierres. Pas facile quand on a une sainte panique de ces choses rampantes.

---

Ah si, j'ai quand même une phobie : savoir que Alien m'attend dans une coursive sombre et dégoulinante d'huile de moteur du Nostromo et que je ne pourrai rien y faire.

Rien qu'à se demander où se trouve ce p**tain de chat... ;)

Lien à poster

Vous avez déjà eu un dîner chez vos beaux-parents, ces derniers amateurs de mygales et serpents?

Moi, oui. C'est très sympas, surtout qu'ils ont ces bestioles dans la cuisine et qu'on peut les voir se balader au-dessus pendant qu'on mange.

Et ils ont aussi des criquets, pour le bruit (et parfois en tant que friandise pour les mygales).

Lien à poster

momo> Ben franchement je suis pas bien convaincu, pour moi la mémoire génétique c'est pas compatible avec le fonctionnement de notre organisme. Je prétend pas être un expert en bio hein, mais ça me chiffone.

un organisme qui contient des génomes complets de virus fossiles ?

ça peut te paraitre con, mais notre mémoire génétique, on l'appelle "instinct" :-p (par exemple, l'épouillage est toujours présent dans notre paquetage de primate++)

Dans la théorie de l'arachnophobie ce qui lui donne une certaine crédibilité à mes yeux c'est l'argument de l'instinct de survie.

sauf que homo plus ou moins sapiens mange des insectes et autres arachnides ( bien qu'il soit quasiment impossible de trouver des tribus mangeant encore des araignées crues )

mais bon, une interaction entre un paquets d'instincts que la génétique a réssucité et une imagination débordante peut marcher, en effet

Tu me diras alors ok, comment d'instinct peut-on savoir ce qui est bien ou mauvais pour nous? A ça je répondrais que je n'en sais rien, mais que c'est un débat intéressant.

et là, tu te goures sur l'évolution : elle n'a pas de but. Donc pas la peine de raisonner en termes bons et mauvais : il n'y a que le favorable et le défavorable à la reproduction, ce qui n'est ni l'un ni l'autre est tout simplement "ignoré".

Donc même si des héritages aussi anciens ont peu de chances d'êtres remis en question, la peur des insectes reste quand même quelque chose de "pas si lointain" : il est donc possible que, par un hasard de proba, certains d'entre nous aient ces instincts de "réactivés", et comme ça n'a pas vraiment de conséquence au niveau de l'espece, ça reste en statut quo ...

mais bon, ça reste quand même faible comme argument.

mais ça ne veut pas dire qu'il n'existe pas une forme de mémoire génétique, tout comme le sixième sens existe bel et bien ( ainsi que le septième et ses petits freres ) ... ;)

Lien à poster

Marmotte > même pas. :-p

Les jeux vidéos me font l'effet "Chichi" : ça m'en bouge une sans toucher l'autre.

Ou, si tu veux : je joue et au bout de 2 minutes, j'en ai déjà marre, je perds la passion du truc et je le remets dans sa boîte.

Question trouillomètre à zéro, c'st en Italie que je l'ai eu avec deux potes de vacances.

Après bien quelques kilomètres sur une voie goudronnée, on est tombé nez à truffe avec 3 bergères Allemandes pas séduisantes et encore moins décidées à nous laisser partir. pas d'bol, je marchais en tête et mes deux comparses - bande de lâcheurs - se planquaient derrière moi.

Ps compliqué, je suis resté figé sur place pendant 1/4 d'heure, à même pas un bond du clébard bavant le plus proche, espérant ne pas envoyer de phéromones de trouille tout en chuchotant à ces deux crétins de ne pas tenter de fuir (un peu l'ambiance "Jurassic parK avec le Tyrannosaure".

Après ça, les clebs, on leur fait un doigt, mais de loin. ;)

Bon, tout s'est bien terminé : je vous écris avec ma commande buccale depuis qu'ils m'ont arraché les deux bras jusqu'aux épaules et la moitiés d'une jambe.

Et les TOC, c'est pas facile non plus à gérer.

PS : cherchez point sur la photo de mézigue. ce sont des prothèses de bras.

Lien à poster

Tu nous as caché un brillant passé de figurant dans de grands films !

holygrail017uh5.jpg

Étant môme, si jeune et déjà si niais, j'ai eu le réflexe de m'enfuir devant une meute de chiens affamés croisés dans un coin de nature désert. J'ai aussi eu une des trouilles de ma vie, et j'en ai réchappé grâce à l'intervention de gens qui passaient par là. J'en ai gardé longtemps une grande méfiance des chiens, mais rien de comparable à cette phobie stupide et non justifiée envers les araignées...

J'ai lu les arguments que vous avancez sur la mémoire génétique, et j'ai tendance à penser qu'elle a sans doute un rôle. Est-ce le seul, ou juste un facteur, je ne sais pas si on sera fixé un jour. Pour ma part j'ai déjà vu des gamins de deux ans jouer avec tout ce qu'ils trouvaient de visqueux, grouillant, rampant, et les ranger dans leurs poches, et que je n'oserais pas toucher de ma vie. Ceux-là doivent avoir des problèmes de mémoire...

Lien à poster

Ok sur l'évolution. Mais tu as pas compris ce que je voulais dire. Comment d'instinct sait on par exemple ce qui est favorable à notre survie et ce qui ne l'est pas. Exemple comment d'instinct savons nous que pour survivre nous devons manger? J'ai du mal à imaginer que nos "instincts" soit programmé dans nos gènes. Ca me chiffonne parce que par définition l'instinct est quelques chose d'inné alors que la mémoire me semble plus du domaine de l'acquis. Hors à te lire j'ai l'impression que ton explication du phénomène joue sur les deux tableaux.

Cela dit je suis tout à fait d'accord avec toi sur le mécanisme de l'évolution, à un détail près.

En fait c'est un phénomène purement aléatoire qui est du à un défaut dans le système de duplication de l'ADN. En gros à chaque fois qu'une cellule se divise elle doit dupliquer son ADN par complémentarité des bases azotés. Mais la duplication n'est pas parfaite et il y a des erreurs. Quand une erreur affecte les cellules germinales, elle est potentiellement transmissible à la descendance de l'individu considéré.

Si cette mutation est trop handicapante l'individu est moins adapté à son milieu, par rapport à ceux qui ne présente pas l'anomalie, et il est amené à disparaitre. En revanche si elle représente un avantage alors l'individu peut subsister. Nous voyons souvent l'évolution comme une amélioration mais c'est parce que nous ne voyons que les mutations qui ont subsisté. En quelques sortes nous ne voyons que ses "réussites".

Carambar> C'est un point intéressant que tu soulèves là. Je pense que c'est à classer dans la série des phobies qui apparaissent avec la socialisation.

Lien à poster
Mais tu as pas compris ce que je voulais dire. Comment d'instinct sait on par exemple ce qui est favorable à notre survie et ce qui ne l'est pas. Exemple comment d'instinct savons nous que pour survivre nous devons manger? J'ai du mal à imaginer que nos "instincts" soit programmé dans nos gènes.

erm, et où veux tu qu'on les récupères à ton avis ?

c'est sur que tu ne verra pas ça marqué noir sur blanc vu la complexité des relations entre le génome et les conditions d'incubation mais tout de même : il suffit de regarder les insectes ( et à moins que je ne me gourre il n'y a pas encore de diplôme BAC +2 fourmi soldat ), s'ils ont des comportements aussi complexes d'intégrés dans leur génome ( via souvent des règles très simples), pourquoi pas nous ?

bon, je ne dis pas que le vecu n'as pas d'importance sur les instincts : les gènes ne sont qu'une base sur laquelle brode le vecu ... ( et le vecu peut modifier les gènes, ça devient vite un bordel sans nom : ne jamais faire confiance au vivant pour faire les choses proprement, suffit de regarder les resultats de bourrins comme avida ... )

Cela dit je suis tout à fait d'accord avec toi sur le mécanisme de l'évolution, à un détail près.blablabla yadda yadda yadda En quelques sortes nous ne voyons que ses "réussites".

c'est en gros ce que je dis : si c'est favorable, c'est mieux; si ça ne l'est pas, t'es mort; et sinon, on s'en branle ... mais c'est sûr que comme ça, ça fait moins technique .. :-p

Lien à poster

momo> Ouais, mais en fait quand j'ai lu ton explication de l'évolution j'ai tiqué sur le comment tu fais le rapprochement avec l'arachnophobie. Tu peux développer un peu s'il te plait?

Pour les fourmis je ne pense vraiment pas qu'on puisse parler d'instinct, mais c'est un bel exemple. Peut-être peut on parler d'une certaine forme d'intelligence. Sinon je vois pas comment un dauphin pourrait se reconnaitre dans un miroir par exemple. Je ne sais plus comment ça s'appelle.

Lien à poster
j'ai tiqué sur le comment tu fais le rapprochement avec l'arachnophobie

vu que du fait du côté aléatoire de notre reproduction, à peu près tout ce qui est viable peut arriver ( mais plus on s'éloigne du schema de base, moins c'est probable)

vu que des petits mammifères se méfient vachement des mygales, au point que c'en est un instinct ( si c'est dans le génome, ça donne un avantage non négligeable côté survie )

vu que "nous avons été" ces petits mammifères ( il y a forcément pas mal de "restes" dans ce qui nous sert de génome : notre incapacité à synthetiser la vitamine C est un exemple d'un passé frugivore ... )

il n'est pas illogique de considerer que ces instincts, non supprimé mais remaniés ( il est facile de voir que l'évolution ne remet pas en question un schema de base : le sixieme "doigt" du panda), puissent retrouver chez certains individus leur signification premiere.

juste une histoire de statistiques sur 100 000 ans.

c'est pas solide, mais c'est pas non plus impossible ...

Pour les fourmis je ne pense vraiment pas qu'on puisse parler d'instinct, mais c'est un bel exemple. Peut-être peut on parler d'une certaine forme d'intelligence.

ah, on a pas la même définition d'instinct, alors : de mon côté, l'instinct est tout de ce que l'on "sait" dès la naissance, par exemple : le réflexe de préhension des nouveaux nés (qui disparait au bout de quelques jours/semaine, je crois, à vérifier), dont le but est de s'accrocher à la fourrure de la mère ... pas très utiles chez nous, mais ça ne porte pas à conséquences ...

mais bon, c'est une forme d'intelligence, à long terme.

Sinon je vois pas comment un dauphin pourrait se reconnaitre dans un miroir par exemple. Je ne sais plus comment ça s'appelle.

ça n'est pas du tout du même niveau de complexité, là : il y va d'un melange d'un peu d'instinct et de beaucoup de vécu ...

mais bon, le premier reflexe d'un dauphin venant au monde est d'aller à la surface, pour respirer : un dauphin sans cet instinct ne dure pas longtemps, généralement :-p

Lien à poster

Non justement tout peut arriver mais seul ce qui est viable subsiste dans une certaine limite. (j'imagine que c'est ce que tu voulais dire mais que tu as fait un léger labsus) Mais j'ai compris ou tu veux en venir donc au fond peu importe.

En fait ça me gène un peu de caser ça dans le génome. Parce que où placerais tu la limite entre les comportements qui serait du à la génétique et ceux qui sont liés à la socialisation au vécu etc?

Mince c'est quand même un sujet passionnant. Désolé carambar si on pourrit ton thread du coup ^^.

Lien à poster

Toutes phobies confondues, la question est de savoir si on peut en guérir.

Et surtout, s'il s'agit d'une maladie ou plutôt d'un "handicap" social (entre guillemet car je ne mets pas cela au même niveau qu'un handicap mental ou physique mais je dois me tromper vu que je ne suis pas "quizzophobique") dont on peut se sortir.

> Ah la normalisation des comportements : t'as peur de quoi ? d'être différent(e) ?

Bien moins grave d'avoir peur des araignées, du loup ou du noir que de manger (CF les nanas squelettiques à faire peur, justement).

Ma phobie doit être la "connardophobie". La preuve : dès que je me vois dans un miroir, je hurle et tombe dans les vappes.

Forcément, sans bras, ça craint.

Lien à poster

Assez bizarrement le seul insecte que je n'apprécie pas est le pince-oreille.

Les autres pas de problèmes pour les prendre et les mettre dehors.

Après il y a peurs et phobies, j'ai eu une copine avec plusieurs serpents, la tronche des voisins quant on leur a demandé si ils ne l'avaient pas vu. Elle a faillit se faire virer de son appart.

Lien à poster

Juste au niveau de l'évolution, j'ai cru lire qu'on n'évolue pas en "améliorant" notre génétique "gratuitement", mais en réagissant à une contrainte extérieure... En faisant vite, on va pas développer des branchies par plaisir ni performance, mais seulement en cas de "cas de force majeure" (à long terme)

Je ne sais pas si vous m'avez compris...

Lien à poster
En fait ça me gène un peu de caser ça dans le génome. Parce que où placerais tu la limite entre les comportements qui serait du à la génétique et ceux qui sont liés à la socialisation au vécu etc?

la question n'a pas de sens : il n'y a pas de frontiere.

la génétique te donnes des facilités, des tendances, et le vecu les renforces ( ou les supprimes ).

Lien à poster

Ca déchaîne les passions, ce sujet :-p

Concernant mon "les pattes qui se referment", pour éclaircir un peu, je sais plus où j'ai lu ça (donc c'est peut être de la pure invention), mais il y a le caractère velu, englobant que l'on retrouve dans la symbolique du sexe féminin.

Je m'excuse auprès de la gent féminine, c'est certainement pas de moi, j'invente rien, je suis normal, j'aime les chèvres !

Lien à poster

D'après ce que j'ai voir, les enfants en bas âge ont des réflexes qui à priori semblent étonnant aux yeux des adultes non habitués aux enfants : la préhension juste après la naissance (ils seraient capables de supporter leur propre poids, mais je n'ai pas poussé jusqu'à tester ça, je n'allais pas casser les enfants des autres...), ou la nage, dans les mois qui suivent, et qu'ils oublient ensuite (qu'il a été difficile de m'apprendre à nager ! Eh oui, j'ai aussi eu la phobie de l'eau - et pas comme dans "l'eau, par opposition à la bière et au vin" - entre 6 et 9 ans, mais les causes sont clairement identifiées dans mon cas). Bon, je répète plus ou moins ce qui a déjà été dit plus haut...

Et les tout petits (un à deux ans, pour ce que j'en ai vu) n'ont la plupart du temps aucune notion du danger vis-à-vis des animaux, domestiques ou non. Il n'est pas impossible non plus qu'ils aient cette mémoire en naissant, et l'oublient ensuite, comme pour la nage, pour réapprendre plus tard, par contact social et culturel, la crainte de certains animaux. Cela me paraît un peu tiré par les cheveux, mais pas complètement impossible.

Concernant mon "les pattes qui se referment", pour éclaircir un peu, je sais plus où j'ai lu ça (donc c'est peut être de la pure invention), mais il y a le caractère velu, englobant que l'on retrouve dans la symbolique du sexe féminin.

J'ai déjà lu ça, mais je suis franchement dubitatif.

Je m'excuse auprès de la gent féminine, c'est certainement pas de moi, j'invente rien, je suis normal, j'aime les chèvres !

Han ! Les hommes de goût préfèrent les brebis !

Lien à poster

storm> C'est pour faire concurrence à la zone "Jeux Vidéos". ^^

momo> On en arrive vraiment à la limite de mes connaissances dans ce domaine, mais je pense que ce que tu décris n'est pas compatible avec le modèle classique qu'on nous enseigne en bio. Pour moi, un gène c'est une portion d'ADN qui spécifie la synthèse d'un ARNm correspondant pour aboutir à la synthèse d'un polypeptide (en clair une protéine). J'ai beaucoup de mal à conceptualiser le lien entre le gène et un comportement. Tu me diras, facile, on n'est qu'une gigantesque réaction chimique ambulante, ton gène code pour une protéine laquelle en active une autre et ainsi de suite...

mais le cerveau et tout le système nerveux il tient quel rôle là dedans? Je veux dire on parle de comportement en fin de compte non?

Lien à poster

×
×
  • Créer...