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[TRAILER] ALIENS VS PREDATOR 2


Messages recommandés

Faudrait arrêter la fumette pour certains :).

Rien ne dit qu'en fait ce que certains imaginent et écrivent/dessinent/filment n'est autre que ce qu'il se passe dans une dimension parallèle, connexion mystique de l'esprit, blablabla...

Le Père Noël a intérêt de pas avoir les chocottes, seul la haut, sur son traineau... qui sait ce qu'il pourrait rencontrer... :D

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  • 3 semaines après...
  • 3 mois après...

Je viens de voir le film et franchement ... c'est largement ... oubliable. Mieux que le premier c'est sûr (la preuve, cette fois y'a pas eu de rires dans la salle) mais oubliable.

"Il nous fait le scénar d'AVP2 livré dans moins de 30 mn" "Ça marche! Avec ou sans anchois?"

Le film se passe immédiatement après la fin du 1er. Un prédator tué au combat libère un alien dans le vaisseau qui le ramène à la maison de chez lui. Tout l'équipage est décimé et s'écrase sur terre, chez nous en Amérique (oui parce qu'il n'y a que les américains qui sont touchés par ces fléaux. Tant mieux en fait).

Le vaisseau s'écrase donc en pleine forêt au milieu des bouseux et libère sa cargaison: des facehuggers et un alien, ou plutôt un prédalien.

Dans l'espace infini, à des milliers d'années lumière de la terre veille celui que personne n'appelle parce qu'on a pas son numéro: un prédator. Il a reçu les données de ses copains avant qu'ils ne s'écrasent comme des merdes et vient sur terre faire le ménage derrière ces bons à rien.

"Adrienne ça va chier!" "Ta gueule!" "Oups pardon..."

La chasse est toute verte.

Même pas peur de rien!

Bon, allez, on va pas faire durer le suspens: le film n'est absolument pas à la hauteur de sa bande annonce, qui elle est vraiment flippante. En fait, comme d'habitude elle montre tout.

La première moitie du "film" (faut bien lui donne un qualificatif) nous présente les morts en sursis, des parents qui aiment leurs enfants, des serveuses de bar paumées mais adorables, des quaterbacks abrutis, et the joli petit lot en minijupe (non, y'aura pas de sexe. hé quoi, c'est un film puritain). Le tout sur fond de "famille je vous aime" histoire de faire monter l'empathie.

Et ça marche ... pas. Parce que c'est dégoulinant de niaiserie américaine et parce qu'on sait dès la présentation du personnage qui va vivre et mourir (mais on sait pas comment. Et à ce moment du film on s'en fout pas. c'est un peu plus tard qu'on commence à s'en foutre en fait).

Les acteurs, tous de seconde zone, sont dirigés de la même manière: "Alors, tu dis ton texte et à la fin tu me fait un regard perdu dans le vague vers Joe le perchiste là. Après on fera le contre champs et toi tu feras pareil, ok?".

Le "réalisateur" (faut bien lui donner un nom) utilise cette recette pour absolument tous les dialogues.

Pour les scènes de baston ce sera: "alors là tu filmes la zone d'ombre et secoues ta caméra. Ensuite tu filmes avec le filtre bleu et Robert qui bouge les feuillages on aurait dit que c'est les aliens!"

Dès le début des hostie sans (u)tilités*, la centrale électrique est niquée. Pratique pour créer une ambiance "putain, je vois rien - t'en fais pas le spectateur non plus".

Le prédator doit être super bien fait et les aliens bien flippants ... quand on nous les montre. Parce que là, aucun ne passera dans la lumière. Vous ne verrez que des bout de queue (de costumes hein, pas d'acteur, c'est un film puritain bon sang), des crocs qui grognent, ou des silhouettes sautillantes et bondissantes.

Bon, la forme on s'en fout, la vraie question c'est "Et sinon, ça fait peur? Y'a du sang? Gnrrr Gnnrrar!"

Ben non.

On sait pas trop si c'est un film d'action qui tire partout (surtout hors champ) ou un slasher d'ados (sans culotte. Puritain je vous dis). Le film passe son temps à hésiter et nous à attendre qu'on nous réveille.

Pas de scène qui tue, pas de plan à sauver, tous sans exception sont prévisibles. Résultat le trouillomètre reste en bas, on sait très exactement que l'alien est pas là et que la musique est une fausse piste.

Allez, on va pas faire dans la mauvaise foi, y'a quand même un ou deux trucs à sauver: un gamin se fait démonter (rare), une femme enceinte y passe (rare aussi) et tous les gentils ne s'en sortent pas contrairement à ce qu'on pouvait croire au début (quand on n'en avait pas encore ranafoute). Ok, laliste est exhaustive, mais c'est déjà pas mal non? Non?

Quant à la fin, elle a sûrement été chiée à la va-vite 2 mn avant la présentation du synopsis aux décideurs, c'est pas possible autrement.

Le clou du spectacle c'est la "baston" (faut bien lui trouver un nom à cette scène) entre l'alienator et le prédator.

"Et alors qui gagne?" demande le nerd en émoi. "Ben l'exploitant de la salle."

zVous voulez vraiment vous faire peur et kiffer un slasher-action? Revoyez 28 jours/semaines plus tard ou n'importe quoi d'autre, mais pas AVP 2. Ou alors emmenez Jérémy votre petit cousin, lui ça le surprendra s'il a pas encore vu Scream.

*je l'aime bien celle là, faudra que la ressorte tiens :D

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Et pourtant le film fera assez de bénéfices pour justifier une nouvelle suite.

Vous voulez vraiment vous faire peur et kiffer un slasher-action? Revoyer 28 jours/semaines plus tard ou n'importe quoi d'autre, mais pas AVP. Ou alors emmenez Jérémy votre petit cousin, lui ça le surprendra s'il a pas encore vu Scream.

Ou encore mieux: Aliens. Rien ne vaut l'original. Et Alien pour moins d'action mais encore plus d'horreur.

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Et après, on s'étonne que les gens restent aussi cons* : faut bien l'être quelque part pour se laisser délester de presque 10 € à vouloir voir un truc pareil.

Alien ne doit se cantonner qu'à son original voire à la version de Cameron "I am the Alien of the Universe". Predator, quant à ce film n'a été bon QUE dans celle de Schwartzy. Meilleur que lui, d'ailleurs.

Les crossovers ?... Ben bof, quoi. Ou alors histoire de rire (jaune d'avoir été allégé de 10 € la place de cinoche) en regardant un "machin" sans intérêt cinématographique.

> on finit par se MichaelBayiser à regarder des trucs pareils.

Et après, on s'étonne que je devienne méchant.

Oh, tiens, j'ai presque envie de faire la critique de film que je n'ai pas vus, rien que pour me marrer.

...

* peu ou prou, on l'a tous été un jour (une séance).

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Yep, c'est pour ça qu'on les appelle des critiques.

'me fait penser qu'on a pas encore atteint le fond de la connerie cinématographique : faudra bien qu'un quelconque Michael Bay nous re-ponde un remake ("redondons"-nous, du verbe redonder - cherchez pas, c'est redondant ce que je dis) d'une histoire de sous-marin russe coulé... Oups !... "accidenté" par mégarde - ben quoi, con, et la priorité à droite, alors ?! - par le passage d'un vaisseau Alien qui tentait de (re)surgir des tréfons (fonfon) marins.

Le constat d'accident serait alors fait sur un papier de la taille d'un timbre poste - c'est quoi un timbre ? - et on l'appelerait alors "scénario".

... Mince alors, je viens justement de l'écrire, ce scénar.

Plus qu'à devenir producteur (de légumes > acteurs de troisième zone).

Je cherche un titre... "GLOU !" (Garé le Long de l'Orifice Ultime) ?

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  • 1 mois après...

Vu y a 2 jours. C'est sombre, pas trop mal filmé, relativement efficace, avec des VFX plutôt très bien fichus. Bref, une série B d'action un peu gore qui arrive pas à la cheville d'un des Aliens ou de Predator, mais qui se laisse regarder.

A noter un vieu clin d'oeil à il faut sauver le soldat ryan. Ca avait rien à foutre là, mais ça m'a quand même bien fait rigoler.

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