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5 ans


Pistolero

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Préambule.

Nous nous sommes connus pendant nos études. Ou plutôt, quand nous avons failli rater nos études. C’est assez bête, cela s’est fait sur un malentendu. Une de ses amies était certaine de m’avoir déjà croisé, et elle est venue me demander pour le compte de cette amie si nous avions quelques antécédents communs. Ce n’était pas le cas. Je la trouvais sympathique, un caractère fort avec un humour fou. Étant devenus amis, elle m’avait épaulé pendant des moments difficiles, notamment suite à une rupture.

Puis, le 16 février 2003 au soir, pendant un film, elle s’était retrouvée dans mes bras et nous nous sommes embrassés. Nous n’avons jamais su qui avait pris l’initiative, c’était venu si naturellement ! Nous en débattions régulièrement depuis, c’était devenu une plaisanterie entre nous.

Quelques jours plus tard, lors d’une soirée d’anniversaire, nos amis l’ont appris. Notamment celle qui était à l’initiative de notre rencontre et qui se doutait que ça arriverait (elle nous avait déjà taquiné sur ce sujet). Même mon ex a finit par me dire qu’elle se doutait que ça finirait ainsi, tellement nous étions proches.

En avril 2002, lors de notre rencontre, j’étais à mille lieux de me douter que nous en arriverions là. Je ne l’avais même pas envisagé au soir du 16 février 2003.

Première et seconde années, le bonheur.

C’était venu naturellement, mais notre relation grandissait aussi très naturellement. Nous étions fou amoureux, partageant humour, peines, espoirs, goûts, projets. Sur nos différences, nous apprenions et échangions. Au final, on se complétait bien.

Elle avait réussi à me faire arrêter de boire, à me faire moins fumer. De mon côté, j’avais réussi à ce qu’elle devienne fumeuse… Malgré cette petite bourde, le constat était positif, nous étions heureux.

J’avais obtenu mon diplôme, elle devait repasser le sien. J’ai eu un accident, immobilisé cinq mois. Nous nous sommes épaulés et malgré quelques petites tensions, nous avons finit par en tirer du positif.

Avec le stress des études en alternance et mon accident, j’avais pris plus de 40 kilos sur deux années. J’en étais désolé, mais elle m’a rassuré. Elle avait coutume de dire qu’elle adorait le coussin que je lui faisais et j’aimais ça. C’est bête parfois, ce qu’on peut dire ou ce qu’on peut aimer chez l’autre.

J’adorais son côté femme enfant, son innocence, sa crédulité. J’adorais le sourire qui illuminait son visage. Elle n’était pas tés belle, comme moi, mais nous semblions fait l’un pour l’autre, s’acceptant comme nous étions. Nous étions persuadés d’être faits l’un pour l’autre.

Trois ans, le cap.

Je m’étais remis de mon accident. J’avais trouvé du travail, nous faisions des projets. Dés qu’elle aurait du travail, nous devions économiser pour nous installer ensemble.

En attendant, j’avais acheté une voiture. C’est bête comme ça, mais ça nous donnait plus de liberté, nous pouvions aller ensemble où nous voulions, quand nous voulions. Nous avions opté pour une grande berline, que nous devions garder longtemps. Elle allait avoir 24 ans, moi j’en avais juste eu 23. Nous commencions à songer fiançailles, à projeter une vie ensemble, des enfants dans un avenir indéfini. Cette voiture était une étape, devait suivre nos premières années de vie ensemble et supporter des enfants. Beaux projets…

Tout allait pour le mieux.

Quatre ans ensemble, premiers doutes.

2007 fut l’année des quatre ans de notre couple. Ce fut aussi l’année des doutes. Finalement, elle n’avait trouvé du travail que mi-2006. Cela retardait notre installation, faute d’économies et de revenus.

Son travail était stressant, la mettant sur les nerfs. Nous avons commencé à avoir quelques disputes récurrentes. Elle me reprochait de ne pas m’engager plus en avant, chose que je ne voulais pas faire sans avoir une situation nous le permettant. Je lui reprochais son agressivité, ses prises de distance. Ce n’était que quelques coups de semonce au départ, nous finissions toujours par nous réconcilier rapidement.

Puis c’est devenu de plus en plus fréquent. Nous avons fait une demande de logement grâce au CE de mon entreprise, mais les résultats n’étaient guère probants. Une seule visite en un an, un logement pourrit qu’elle aurait voulu prendre pour que nous habitions ensemble. J’avais refusé, car cet appartement était vraiment impossible à aménager. Après quelques disputes supplémentaires à ce sujet, nous étions arrivés à un consensus.

Puis elle a eu assez d’ancienneté pour faire une demande de logement au CE de son travail. Elle a tardé, je ne comprenais pas pourquoi. Elle était stressée, suite à l’annonce du rachat de l’entreprise où elle travaillait. Elle a finit par faire cette demande de logement, une fois le rachat effectif.

Là, l’espoir est revenu. Des visites, des logements intéressants. Mais nous prenions de la distance l’un envers l’autre. Nous en étions venus à nous engueuler parfois en public, revenants intransigeants sur les défauts de l’autre. C’était nouveau.

Puis elle a commencé à voir un psy. Je voyais ça positivement, pensant que ça l’aiderait à gérer son stress, son agressivité. Pensant que ça aiderait notre couple. Ne me rendant pas compte à quel point les antidépresseurs allaient la changer. Ca faisait un moment que je savais qu’elle allait mal, que j’essayais de l’épauler. Je fatiguais, devenant moi aussi agressif.

Cette fin 2007 et ce début 2008 étaient déstabilisants. Mais nous nous aimions encore et avions de l’espoir et des projets.

2008, nos cinq ans. Rêves, réalisations.

J’en arrivais à me demander si je désirais vraiment vivre avec elle. Nous avons fêté notre cinquième anniversaire, quelque peu morose.

Notre couple battait de l’aile, ça se voyait. Mis nous nous aimions, ne comprenant pas ce qui clochait. Nous sommes restés ensemble.

En mars, un vent de renouveau à soufflé. Nous avions visités un logement qui nous plaisait, avions déposé un dossier. Nous attendions le résultat et ce vent de renouveau s’est vite transformé en stress, puis en agressivité pour l’un et l’autre.

Puis la réponse est arrivée. Euphorie, tout allait bien. Nous devions signer le 28 avril. Suite à quelques petits accrochages, je lui ai demandé si elle était certaine de vouloir vivre avec moi. J’aurais dû comprendre que cette hésitation d’une ou deux secondes était un mauvais présage. Pour ma part, je l’aimais, je voulais y croire et vivre avec elle. J’échafaudais des projets.

Nous avons signé, avons emménagé. Le climat variait entre l’euphorie et l’agressivité, nous étions distants. Elle se désengageait de cet appartement, ne s’investissait pas dans l’aménagement, la décoration. J’y voyais la fatigue.

Mais je doutais de plus en plus, notre couple s’effritait.

Vint le moment où elle m’annonça qu’elle ne savait plus où elle en était. Engueulade, elle est partie une semaine faire le point, me laissant entendre qu’à son retour ce serait surement finit. A son retour, nous avons parlé, décidant d’essayer encore car même si elle n’était plus certaine de ses sentiments à mon égard, nous ne désirions pas jeter plus de cinq ans de nos vies sans au moins essayer de tout remettre en ordre.

Un mois plus tard, tout allait basculer.

La fin.

Un mois d’enfer, entre engueulades, distance, prise de tête. Nous étions tout les deux fautifs. Nous étions sur les nerfs.

Vint ce samedi 5 juillet au soir. 20h30, nous nous engueulons. Nous devons aller à une soirée, étions en retard, devions aller acheter des clopes, de l’alcool. Dans l’emportement, elle s’en prend à la voiture, je la traire de pauvre conne. Nous avons été trop loin, moins de 10 minutes plus tard je m’excuse pour désamorcer la situation. Elle me demande comment je fais pour la supporter, car elle sait qu’elle a mauvais caractère et que je commence à m’essouffler.

5 minutes de discutions plus tard, elle m’annonce qu’elle ne m’aime plus. Tout se passe calmement, je suis au volant et nous allons vers cette soirée. Elle me dit qu’elle a toujours de l’affection pour moi, mais plus d’amour. Je suis un peu perdu, mais sait que je l’aime encore, quoique mes sentiments sont assez faibles.

Je suis quelque peu perdu. D’un côté, je suis soulagé que ce calvaire s’arrête, de l’autre j’aurais voulu continuer car je croyais encore que les choses pouvaient s’améliorer. Je ne savais pas comment, mais j’y croyais.

Puis je me suis rendu compte qu’en réalité, le soulagement masquait le fait que j’avais envisagé à plusieurs reprises de la quitter. Je me voilàis la face, tout simplement.

J’ai passée une soirée aux abonnés absents, ne réagissant que par courtoisie à mon entourage et sans réellement comprendre ce qu’on me disait. Quelques coups de poignards dans le cœur quand on m’a présenté à des inconnus comme étant le « compagnon de Claire ».

Nous sommes rentrés, évitant le sujet mais tournant autour du pot. J’étais un peu amorphe.

Epilogue.

Je me retrouve quelque peu paumé, ne sachant pas quoi faire. Pour le moment, je suis plus à bouts de forces qu’en colère. Elle aimerait qu’on reste amis.

Je dois chercher un logement, mais elle me laisse le temps. Je me retrouve avec une vie bâtie pour deux. Une voiture que je ne peux assumer seul, sauf à aller habiter chez ma mère. Je vais devoir la revendre, espérant que le montant de la vente couvrira le crédit restant. Ce n’est pas certain.

Elle me laisse le choix entre ? Soit je reprends ce que j’ai acheté pour « notre » appartement, soit elle me rembourse. Je pense opter pour cette seconde solution.

Mes insomnies sont revenues. Je passe de périodes où je me noie dans le sommeil à des périodes où je reste désespérément éveillé, obligé de laisser mes pensées m'envahir. Je me sens fatigué et manque d'entrain. Je ne sais pas quoi faire, comment réagir quand elle est à côté de moi, dans ce qui aurait dû être "notre" appartement.

Cinq ans, quatre mois et une poignée de jours. Voilà ce qu’aura duré notre relation. Et maintenant, je suis dans l’incertitude. Advienne que pourra.

Voilà, j'avais juste besoin de mettre ça part écrit. Mettre ça à la face du monde me permet de mieux réaliser, donc vous n'êtes pas obligés de réagir. J'avais juste besoin de faire le point et ce lieu m'as semblé l'endroit approprié. Je ne me suis pas relu, mettant ça comme ça venait.

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Parler fait du bien, et heureusement, je pense qu'il y a ici des oreilles prêtes à t'écouter, et même s'il n'y a pas de réaction, exprimer ta pensée te soulage, c'est clair.

A croire que la période des 7 ans s'est réduite à 4-5 ans, c'est l'hécatombe chez mes connaissances et moi-même en ce moment. J'ai un peu l'impression de lire ce qui m'est arrivé il y a a peine quelques semaines, le même ressentit, les mêmes doutes. Sauf que c'est elle qui est partie tenter sa chance avec un autre.

Si tu y crois, bats toi pour elle. Je l'ai fais, elle est revenue, car nos avons beaucoup de choses en commun, mais il y a beaucoup de boulot. Je ne me voyais pas recommencer avec quelqu'un d'autre quand on a tant partagé.

Le dialogue est très important, mettre à plat les choses gênantes et qui fâches aide grandement. Rester amis, j'ai essayé et vite déchanté, c'est tout bonnement impossible, dans les premiers temps en tout cas, quand les sentiments sont encore forts.

Bouge-toi, dors chez des amis s'il le faut, change toi les idées, ne reste pas seul.

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Tiens, encore une histoire qui...

Désolé de lire tout ça. J'ai connu, moi aussi, comme tant d'autres. Cinq ans aussi (tout va plus vite à notre époque, faut croire). Dans mon cas aussi, une consultation de psy qui a fait espérer, alors que cela a tout fait basculer.

Et nous avons fait l'erreur de rester ensemble (par la force des choses) alors que nous cherchions à nous reloger. Enfin je devais. Avec un boulot prenant et épuisant, je n'ai rien trouvé en quatorze mois, et l'atmosphère était de plus en plus tendue entre nous. C'était très destructeur, et il vaut mieux tout faire pour éviter d'en arriver là. Et j'ai eu tendance à m'enfermer sur moi-même... Sept ans après, je ne suis pas sûr de m'en être remis, d'ailleurs. Ecoute UniKorn, il est de bons conseils.

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UniKorn : on a déjà essayé de se battre, tacitement pendant plusieurs mois. On a décider de continuer à essayer, en prenant un appartement ensemble.

Puis on a encore essayé un mois supplémentaire aprés une pause d'une semaine pour mettre les idées au clair.

Je pense que maintenant, c'est clair : ça ne fonctionne plus et surtout elle ne m'aime plus. Et on ne peut rien faire pour l'absence de sentiments, malgré tout les efforts.

Carambar : aargl, on va justement rester dans le même appartement le temps que je vende ma voiture puis trouve un nouvel appart. Ça démarre sous de mauvais auspices d'après ton expérience...

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Tout dépend... Si c'est pour une période relativement courte... et comment tu prends les choses, aussi. Si les choses sont bien claires pour vous deux, vous pourriez peut-être arriver à cohabiter le temps nécessaire.

Dans mon cas, je l'aimais toujours, mais ce n'était pas réciproque. Je continuais d'espérer, et pourtant les choses continuaient de se dégrader, parce qu'elle avait pris sa décision, et s'y tenait.

Si tu as déjà pleinement accepté les choses, cela peut être différent.

Mais un conseil est un don dangereux : j'ignore s'il y a quelque chose à espérer ou à sauver dans votre histoire. Peut-être as-tu une chance de la reconquérir, je n'en sais rien ! Le veux-tu seulement, au fond de toi...

Un déménagement prochain sera la meilleure chose à faire si c'est bel est bien fini. Et s'il y a quelque chose à sauver... peut-être bien aussi : prendre de la distance, au propre comme au figuré, aide à s'en sortir.

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Je crois pour ma part qu'il faut vivre une expérience de la sorte pour comprendre ce qu'est d'aimer vraiment. On pense avoir enfin trouver la femme/l'homme de sa vie... et on se prend LA claque en pleine tronche. Le plus curieux, c'est qu'avec le recul, on se rend compte qu'on aurait dû sentir tourner le vent du changement.

De ma propre expérience donc, j'ai vécu ce que je pensais être l'idéal mais comme tout idéal (donc quasi fantasmé) il doit rester tel que. Facile à dire quand c'est terminé; pas facile à supporter quand on est en plein dedans et qu'il faut cesser d'y croire malgré soi. Bref, ce que tu vis, je l'ai aussi vécu. je ne te donnerai pas de conseils si ce n'est que celui-ci : ne jamais s'abaisser à quémander le retour de ta copine. Je crois que les femmes détestent ça. De toute manière, si elle a décidé que c'en était fait de vous deux, tu auras beau faire du plat, toussah, t'auras plus l'air d'un con qu'autre chose.

Non, ce n'est pas du machisme. Juste du réalisme.

Maintenant, si elle n'est pas plus sûre que toi de son avenir entre vous deux, trouvez-vous rapidos un objectif solide commun qui vous engage... Y en a qui pense à un môme; d'autres, à des vacances en amoureux, loin des contraintes et du larsen social.

En tout cas, ce qui est dommageable à tout couple, c'est non seulement l'ennui au bout des années mais surtout de croire qu'on vit le rêve chaque jour. Au premier réveil dans le monde réel - une facture qui passe pas bien, un léger doute mal dissipé, etc. -, c'est la catastrophe et bye bye ! Dans ce cas, la copine/ le copain pour la vie ne valait même pas tous les effort faits... et la claque, proportionnée à ses efforts est d'autant plus grande et fait souffrir.

Globalement donc, on doit vivre (enfin, rien n'est obligé, hein ?!) cette claque pour savoir que la prochaine sera la bonne... en principe. La "bonne" n'exempt pas des erreurs mais en tout cas, on ne fait plus dans l'amour niais et plein de p'tits trucs irréalistes. On mûrit. On devient peut-être moins rêveurs mais on fait que ça dure plus longtemps.

... Et on ne lâche pas tout au premier écueil, bon sang !

t'as donc le choix entre :

- trouver un objectif sérieux avec elle mais au risque de ne plus jamais te sentir maître de toi-même puisque tu auras demandé son retour

- vivre ça comme une expérience qui t'apprendra à ne plus faire ces conneries mais d'autres. ;)

A la séparation de ma première réelle expérience qui me faisait voir des merveilles, je peux dire que j'ai aussi vécu ce que tu vis. Encore longtemps après, croiser cette fille aurait provoqué en moi un désastre.

Et l'incroyable est arrivé (par Skype) : on s'est retrouvé par hasard... au bout de 17 ans. L'eau a coulé sous les ponts. On s'est raconté nos vies et c'est tout. je ne regrette finalement pas de ne pas avoir été son mari. Ainsi va la vie ! Je l'ai aimée. je ne l'aime plus depuis longtemps : tout fini par s'étioler, même si cela paraît impossible.

M'enfin, tout cela... c'est si facile à dire, hein ? On n'est pas à ta place et c'est à toi de décider. Pas envie d'entendre des trucs du genre "Une de perdue... ", n'est-ce pas ?

Je te comprend.

Bon courage à toi. Beaucoup ont vécu ton calvaire. :)

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Et bien, je suis bien désolé pour vous 2 (pistolero et unikorn). C'est super triste, mais comme tu le dis si bien, rien de sert d'essayer de continuer à partager sa vie avec une personne si ça va mal depuis x temps.. c'est reculer pour mieux sauter

En tout cas, si vous avez beaucoup de relations, exploitez-les à fond pour vous redonner le moral, profitez des beaux jours pour prendre le soleil, sortir, etc...

c'est super superficiel comme réponse, mais en même, je peux ni juger ni conseiller "en profondeur" vu que je n'ai pas connu cette situation..

bref courage !

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je la traire

Oui bah forcément, là tu l'as cherché! ;)

C'est jamais évident une rupture, surtout après plusieurs années. On s'habitue, même aux choses qu'on supporte plus.

Mais je retiens de ton histoire que vous n'êtes pas brouillés à mort, fâchés irrémédiablement. Certes vous aviez fait des plans, prévu d'habiter ensemble, mais finalement ça n'est plus d'actualité.

Même si c'est pas facile, essaye de ne pas revivre ce que tu avais projeté avec elle. Travaille à construire autre chose plutôt que de revivre ce que tu aurais voulu construire. C'est mieux. Crois moi.

Sort, profite des avantage du célibat, drague sans remors, vie bordel!

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