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[écriture] Mon premier roman


Don_Angelo

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Bonjour à tous,

en dépit des avertissements de mon ancien prof de français; parce que je suis en vacances et que je m'emmerde et aussi, accessoirement, parce que depuis quelques années j'ai quelques idées qui me collent à la peau; j'ai décidé de me lancer dans l'écriture d'un roman. Il n'est encore qu'au stade d'ébauche et j'ai à peine commencé à coucher mes idées sur le papier.

Je sais que cela peut faire sourire, notamment au vu mon orthographe absolument monstrueuse dès que je n'y prête pas une attention de tous les instants mais bon de toutes façon ce ne sera sans doute jamais publié en dehors de Internet et je compte bien faire le maximum d'efforts.

Je viens glanner ici quelques conseils parce que j'ai remarqué dans quelques threads qu'on a parmi nous de véritables Baudelaire. Car dès le début mon problème réside dans mon personnage féminin qui partage toute l'importance du héros mais que je n'arrive pas à rendre convenablement en raison de ma méconnaissance du psyché de la gent féminine. Donc je suis à la recherche de petites astuces pour essayer de la rendre plus crédible, et puis aussi des petits trucs d'ordre un peu plus général du genre des petits pièges qui guettent les débutants et dans lesquels il ne faut pas tomber.

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C'est pas évident ce que tu demandes. Tout dépend, réponse de Normand, de ce que tu veux écrire... ;)

J'avais personnellement entrepris l'écriture d'un roman mais, devant l'ampleur de la tâche, et surtout faute d'avoir perdu l'envie de continuer, j'ai abandonné. Ce n'est donc pas donné à tout le monde, même doté d'une belle langue (orthographe, syntaxe, etc.)

Ce que je peux dire, mon expérience n'étant pas la tienne, bien entendu, c'est que j'ai récolté énormément de docs en tout genre, d'infos et autres trucs qui peuvent paraître totalement inutile mais qui se "sentent" lorsqu'on en parle sans savoir. D'autant plus dans le cas de mon roman qui devait plus s'apparenter à du Frederick Forsyth (que j'adore, vous l'aurez compris) ou à du David Morell (l'inventeur de Rambo, inspiré en fait quant au nom de... Rimbaud. Eh oui ! :) ) , je devrais coller le plus possible à la réalité.

Bref, la doc est indispensable si tu fais dans le pseudo-réel, type Thriller de politique fiction à la Tom Clancy (devenu chiante son écriture > ça gave)

Moins indispensable, sauf à s'étendre sur des détails de la vie (description de ville mal faite parce qu'on y a jamais séjourné); si tu racontes des fictions du type, fantastique, amour, etc.

> quoique ? Il y a toujours une part de vraisemblance à donner (à mon avis) pour accrocher le lecteur ou la lectrice.

Après, techniquement parlant, il faut écrire, laisser décanter, relire et améliorer (prendre du recul en fait), et corriger autant de fois qu'il est nécessaire de le faire, jusqu'à ce que ça coule de source.

> je lisais mes jets à haute voix pour "voir" ce que ça donnait, jusqu'à ce que ca rulez.

Pour ma part donc, j'ai fait un plan très "synoptique" de cinéma car j'envisageais dans mes plus beaux rêves que ce serait un film, d'où une écriture cinématographique d'actions courtes et denses (détails, personnages, ce qu'ils font, où ils sont, etc.). J'en suis théoriquement à environ 500 pages de matière mais je me suis arrêté en fait à 90 pages en équivalent de bouquin de grande taille ' ceux qui sont publiés avant de passer en version poche. Cela représente le début de l'histoire, c'est-à-dire que dalle tant il y avait de rebondissements, de personnage (plus d'une vingtaine, tous décrits sur une feuille avec moults détails sur leur physique, leur comportement, etc.).

> indispensable pour que le blond ne devienne pas chauve sans raison ou que la fille mariée avec le chauve "blond" ne se retrouve pas morte... puis vivante 3 chapitres plus loin. J'en passe et des meilleures. :p

A savoir, tel que je l'ai vécu, qu'un de mes personnages (nommé Finley) m'a littéralement (le cas de le dire) échappé. Malgré les notes, directives qu'on veut donner, les personnages "font" ce qu'ils veulent. Ce n'est pas donc pas facile de les remettre en place. Finley était un égoïste et un lâche - un salaud opportuniste prêt à tout pour sa carrière à la CIA. Il est devenu plus fort, plus cynique, méchant lorsqu'il a pris du grade (pour les besoins impératifs du bouquin... et pour coller à la réalité, réelle cette fois-ci > je m'inspirais de fait réels... d'où une doc phénoménal qui en a fait baver d'envie pas mal)

Je n'avais pas Internet à ce moment-là. Maintenant, ce serait "finger"

Je te conseille d'écrire et aussi de faire lire tes jets, quitte à ce qu'on te dise de laisser tomber. Pour ça, il faut éviter les potes et la famille trop condescendante. J'ai fait lire mes 90 pages ou presque à un journaliste, traducteur et critique. Quand il m'a rendu l'extrait, il m'a demandé comment j'avais pu décrire Washington avec une si grande précision, si j'y avais vécu.

Moi, mort de rire, je lui ai répondu :

Je n'y ai même jamais mis les pieds. J'ai simplement fait un truc con : j'ai acheté un livre (en Anglais) de photos aériennes très détaillées et en couleur de la ville et j'ai acheté un plan (plusieurs en fait). Cadrant les photos avec la réalité de mon histoire (et de celle de la vie réelle), je cherchais sur les photos les différents rucs donc j'avais besoin et je les pointais

> tel type file un rendez-vous près d'une cabine téléphonique. Ni une ni deux, je matte le livre de photo avec une loupe à fort grossissement (en respectant le suivi de mon roman > le découpage qui évite les erreurs > personnage qui "voyagent" sans se déplacer (ici à telle page, là plus tard alors qu'ils sont attablé dans un restau. Ca arrive quand on a laissé l'écriture quelques temps et qu'on ne se relit pas... D'où le plan.) et cheche une cabine. Je fais la correspondance avec le plan et je "file" le rdv.

Etc.

Il n'y a pas de perfection.

Et tu as intérêt surtout que ton histoire soit captivante, surtout maintenant, à l'air du "tout sfx" et du cinoche taille maousse.

Evite (comme je le fais ici) de t'étaler sur des phrases de 462 km. Plus c'est court (à l'américaine), plus l'impact est fort.

Et, plus encore, si tu t'emmerdes comme tu dis, ne crois pas qu'elles te suffiront pour terminer une telle tâche. A moins que ton oeuvre fasse dans l'ultra-court (nouvelle de quelques pas. Une dizaine environ).

Voilà entre autre ce que j'ai vécu. Il y aurait tant à dire sur l'écriture, ses surprises, etc.

Amitiés.

PS : la description du "comment j'ai décrit Washington, photos à l'appui" feraient rire les internautes. Tu veux savoir ce qui se passe là-bas en ce moment ? maps.google.fr mon pote !

Tu manques de doc ? > http://www.google .fr, mon gars.

Tu veux coller à la réalité ? Ben t'as les news de...Google, bien sûûûr ! :)

C'en est devenu trop facile.

Désolé pour les coquilles et autres fautes d'étourderie? Je dois chercher mon fils au centre de loisirs.

Re-PS : si on ne devait se fier qu'aux avis éclairés des profs de français... :devil

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Merci pour ces précieuses infos, je me doutais que c'était compliqué très compliqué, mais je voyais pas ça comme ça, par exemple ta façon de décrire Washington de façon aussi crédible à partir de photos c'est du pur génie. Pour ce qui est de ma prof de français je me dis qu'il faut pas l'écouter mais d'un autre coté, lorsque je vois la façon d'écrire ce topic (en oubliant l'essentiel) je me dis qu'elle a pas tout à fait tort.

Alors quelques précisions. Je pense cette histoire depuis environ 3 ans (même si j'ai eu l'idée directrice bien avant) je me doute bien en effet que je vais pas pondre mes 500 pages en 1 mois. J'espère juste avancer un peu plus pendant ces vacances que le demi-paragraphe à la semaine qui est mon rythme normal ^^. Pour ce qui est du style comment le définir, c'est un mélange assez improbable entre de l'action, une pincée de philo, du suspense et un peu de lyrisme sur les bords. Mais en essayant de faire en sorte que ce soit très très graphique. Justement parce que j'aimerais que le lecteur ait l'impression de regarder un film.

Par contre tu me fais flipper quand tu dis phrases courtes à l'américaine, parce que les phrases de 462 km de long j'ai beaucoup de mal à les éviter, justement parce que j'aime bien coller le maximum de détail, mais en restant assez vague. A première vue c'est assez paradoxal comme définition mais le plus simple c'est que je donne un exemple. Celui-ci viendra plus tard, car je retravaille mon opening que j'avais laissé de coté. J'ai la manie désastreuse de travailler dans le désordre, si bien que j'ai des bouts de textes, des fragments de chapitre et une fin rédigée quasiment au mot prêt mais déjà obsolète. Pour bien faire, il faudrait que je puisse éditer chaque chapitre simultanément. ^^

Mon gros problème c'est que je n'arrive pas à me fixer un style homogène, dans certains passage je fais un peu trop dans le détails et dans d'autre c'est quasiment vide. Un reproche qui m'a été fait lors de la lecture du canevas du 1er tiers (environ 70 pages que j'ai foutu à la poubelle tellement c'était mauvais) c'est qu'on ne sait même pas à quoi ressemblent mes personnages.

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1er point : les phrases à rallonge, avec 462 virgules et encarts.

> c'était valable aux temps balzaciens (pas de cinéma > il faut décrire pour faire vivre la scène au mieux.

Maintenant qu'on est tous sans exception ou presque (ermite ?) des cinéphiles, on sait faire des ellipses

> inutile de décrire ce qui est évident. Evite surtout les trucs type films français chiants "passe-moi l'sel". On s'en tape. La description du parquet de la chambre d'hôtel, ça va sur deux ou trois mots... A moins que ton personnage principal soit un cafard. :p

2ème point > l'homogénéité.

Rassure-toi. Pour moi, c'était pareil. D'où le plan, le descriptif des personnages, des "géopolitiques", etc.

> toujours relire ce qui a déjà été écrit. Mieux encore. Le plan te permet de savoir où tu en es. Tu reprends quelques pages avant, tu lis et enfin, tu continue d'écrire. le premier jet, voire le premier livre, n'est pas forcément le bon.

Moi, en dehors du fait que mon livre était trop ambitieux, la réalité a dépassé la fiction : je décrivais en 1990 comment les USA, entres autres rebondissements, envahissaient l'Irak, doc réelles déclassées de la CIA - sans Internet, je le rappelle. D'où le mérite de cette recherche fastidieuse) -, de la NSA, du NRO, etc.

... et ce qui est imaginaire arriva.

Quel intérêt alors de faire un roman si on me dit "ton truc, tu l'as pompé sur ce qui se passe en ce moment" ?

J'ai plein d'autres idées mais pas de documents. J'ai surtout deux mômes qui m'accaparent. Bref, je cherche plein d'excuses ALC pour ne pas écrire.

Pour autant, nous envisageons, mon épouse et moi, d'écrire des histoires courtes de type contes "il était une fois..." pour enfants.

Du moins si on trouve le courage de le faire... et le temps.

On trouve toujours si on veut vraiment. :)

PS : le lecteur (journaliste...) a été séduit par mes personnages, surtout le sinsitre et non moins fameux Finley (que je voyais incarné tant physiquement que dans sa manière de paraître par Gene Hackman, voire Jack Nicholson - cynique à souhait :devil ... que j'adore) car j'avais comme dit, décrit chacun d'eux dans tous les sens du terme. Comme autant de fiche identitaire. je puisais dedans à petites doses ppour nourrir les pages de mon roman, comme on assaisonne un plat.

> passer trop de phrases à dire que machin est blond, grand, musclé, intelligent, etc. on s'en fiche un peu. Laisser le lecteur se figurer les choses (ellipse), c'est une clé aussi d'un roman pas trop dirigiste. AMHA.

re-PS : Hormis les fautes d'orthographe, tu vois... les phrases que j'écris sont telles que, brut de décoffrage. Je devrais les remanier jusqu'à ce qu'en bien moins de mots, elles soient parfaites. Faut pas ennuyer le lecteurcar même si l'histoire peut être géniale (encore que ?) quand c'est écrit avec les pieds, bonjour la daube.

Exemples : les livres de Christian Jacq > c'est de l'écriture de mes deux. Le Da Vinci Code > Mon Dieu ! Plein de poncifs, suspens à la mord-moi l'noeud.

Lis des livres, beaucoup (!); des bons, qui s'approchent du genre que tu veux écrire. Ca aide. ;)

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Tiens ce thread me rappelle que j'avais également commencé il y a longtemps (pas loin de 10 ans je pense) un roman... j'ai encore le début mais j'avais jamais eu le temps de continuer... Il faudrait que je le reprenne en commencant par relire les quelques pages écrites car entre 16 et 26 ans, j'ai du changer de style :p

... et m'est avis que ca doit être bien fonfon ;)

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Marmotte > j'ai corrigé ton post parce qu'il explosait la skin.

Sinon, j'ai lu ce livre bien longtemps après ma tentative d'écriture. C'est vrai qu'il est pas mal mais bon, King axe aussi pas mal son histoire sur sa vie difficile (parfois), sa femme qui l'a soutenu, etc. Il donne quelques trucs mais ça n'en fait pas pour autant un livre de recettes.

Le mieux, c'est de faire des ateliers d'écritures. J'en ai suivi un assez fonfon (oulipo, Queneau, etc.) avec un scénariste, Bazzoli, des BD de Caza & bazzoli.

On peut aussi lire des bouquins sur le "comment s'exprimer", sur la dramaturgie, sur les techniques de scénarisation (demandées à un pote metteur en scène de théâtre en échange de quelques bières), lire du Stephen King (why not. Il est excellent !), sur la créativité, avoir les classiques Grevisse, etc.

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Moi j'aimerais me lancer dans l'écriture de scénars de bd. Mais ceci est une autre histoire.

> Don Angelo: lances toi, éclates toi, c'est le principal. Ecrire pour se faire plaisir. Et surtout, relis toi et fais toi relire. Pas seulement pour l'orthographe mais aussi pour la compréhension de l'histoire vu qu'en général, on tape au kilomètre.

Un jour, j'écrirais mes histoires moi aussi. Dès que j'aurais de nouveau une vie.

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  • 2 semaines après...

Alors j'ai encore recommencé l'ouverture du 1er chapitre parce qu'elle est très importante. C'est pas encore comme je veux mais ça commence à ressembler à quelques choses. Je ne l'ai fait lire que par ma soeur pour l'instant. Et sans surprise elle n'a pas aimé, mais me dit que c'est tout bonnement illisible et incompréhensible.

Bon faut dire que ce que je veux faire est assez spécial, mais déjà si dès le départ ce n'est pas bon autant encore tout reprendre. Donc il me faut plus d'avis. ^^

Le passage est très court mais je planche dessus depuis cet après-midi et je n'arrive pas à me décider sur les tournures de certaines phrases un peu bancales. Notamment la 1ère.

Est-ce que je peux avoir votre avis?

http://perso.numericable.fr/donangelo/Ouverture_(4).pdf

D'avance Merci.

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  • 2 mois après...

Don Angelo --> Perso j'écris très peu, je n'ai jamais fait d'atelier ou de cours ni lu sur ce sujet, donc je ne suis pas la mieux placée pour donner mon avis. C'est à prendre comme une opinion de lectrice. (La première phrase est un très bel exemple d'allitération en "é" , en tout cas ;))

D'après l'extrait fourni, tu es dans une logique descriptive presque lourde -- le danger c'est que tu risques de t'y enliser assez vite. La description c'est le piège type: c'est souvent LE moyen pour commencer un texte mais il faut savoir en sortir rapidement sous peine de tourner en rond.

Pour les personnages, leur état d'esprit etc c'est une question, je pense, de projection et d'empathie. Pas seulement de documentation, contrairement aux lieux et aux époques. Partir du principe qu'il y a une psyche propre à la gent feminine c'est risquer de te cantonner à la caricature et aux clichés, bref d'être tout sauf crédible.

Un auteur disait que pour écrire - et eviter le blocage de la grande feuille à noircir, il fallait commencer par collectionner les petits mots, billets, etc. des idées, comme ça qui vont et viennent, et finissent par s'articuler spontanément entre elles. Un squelette qu'après tu habillerais à loisir.

Il faudrait voir si tu as pu continuer ce fameux chapitre, comment est-ce que tu arrives à dérouler le fil. Tu as d'autres extraits à nous faire lire?

EDIT: désolée pour le lag

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Don_Angelo, elle a quel age ta soeur ? Sans vouloir l'insulter, si elle n'arrive pas à comprendre ce premier passage, change de lecteur (de soeur ce n'est pas trop possible ^^)

Maintenant imagine un petit pois dans un bain d'huile porté à ébullition : Il saute, change de couleur, se rabougri et s'enrobe d'une belle couche dorée ...

Voilà, tu as une parfaite image de la psyché de la gent féminine ...

Avec ça, tu seras au moins aussi crédible que guitry ^^

...

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Bunee>Oui le chapitre a avancé un peu depuis, mais pas tant que ça. Les cours à la fac me prennent beaucoup de temps. (CF fichier mis à jour.)

En fait la description est ce que je sais faire de mieux. Le soucis c'est justement, comme tu dis, que je m'y enlise. Mais cette description est particulière parce qu'elle ouvrira et fermera le roman.

Je suis bien d'accord qu'il n'y a pas de psyché féminine type. Mais je me dis que les femmes ont de petits gestes, de petites habitude ou que sais-je encore que les hommes n'ont pas. Et je pense, du moins j'espère que le personnage pourrait gagner en réalisme s'il en adoptait quelques unes.

Loone> A sa décharge le passage a quelques peu changé par rapport à ce que je lui avais donné au départ. Mais elle disait que c'était incompréhensible et illisible à cause de ce que disait Bunee justement. A savoir trop descriptif et on sait pas bien ce qui se passe. Mais pour répondre à ta question elle a 15 ans et sait parfois se montrer bien chieuse.^^

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J'admire l'initiative. Quand j'étais plus jeune, l'idée m'avait également traversé l'esprit mais je n'ai jamais dépassé quelques pages.

Sinon pour ton style, ben... j'aime pas du tout ;) Je trouve cela très lourdingue pour décrire un simple coucher de soleil. (à moins que ce ne soit le dernier)

Heureusement, je suis très loin d'être une référence. Ca me rappelle quand j'expliquais à Flaubert qu'il écrivait des trucs chiants. Ca l'a pas empeché d'avoir un certain succès par la suite...

Donc, bon courage et bonne continuation !

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Si les descriptions étaient un peu "obligatoires" au temps de Balzac - afin de mieux (im)poser le décor, nous sommes toutes et tous la génération "cinéma" donc les ellipses (= raccourcis) sont largement conseillés. Nos esprits sont formés à réassembler ce qui manque entre le départ et l'arrivee d'une situation. A trop vouloir décrire, tu freines le fil de la lecture et tu n'apportes rien que le lecteur ne peut imaginer? Pire encore, sauf si c'est volontaire (donc lourd à mon avis), tu forces le lecteur à n'avoir qu'une vision, la tienne.

> exemple de la description "portrait" type couleur des yeux, etc.

Bien sûr, quelques touches par ci par là, pour donner une idée est pas mal mais bon, pas plus. De toute façon, dis-toi bien que même si tu décris parfaitement, par exemple, l'architecture de la Tour Eiffel, il est des lecteurs qui pourront t'affirmer, "preuves" à l'appui et à force de conviction(s) que tu parlais du Viaduc de Garabit. Après tout, il s'agit aussi d'une oeuvre de ce cher Gustave, construite avec la même technique.

> chacun voit midi à sa porte.

Fichtre ! je viens de répéter ce que j'avais dit il y a quelques temps. J'me fais vieux, moi. ;)

Bon, ça reste vrai : il faut "ellipser".

:p

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jmb>Le coucher de soleil est un peu particulier dans le sens ou il n'est pas qu'un simple coucher de soleil. Comme je l'ai dit il ouvre et fermera presque le roman, je veux coller une symbolique derrière, et surtout créer l'atmosphère adéquate. D'où cette description un peu étrange. Pour l'instant je l'ai fait lire à trois personne et il n'y en a qu'une que ça n'a pas choqué.

J'ai un style aussi chiant que Flaubert? Mince alors, c'est pas bon signe.

tbr>Je crois que j'ai compris ou tu veux en venir. Et je crois qu'en fait je pars dans la direction opposée.

J'imagine que je suis bon à recommencer.

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plutot que de tout recommencer, continue, poursuit, car parfois on peut trouver étrange un passage et puis apres coup on se rend compte que bon sang, mais c'est bien sur ! ...

A force de tout recommencer tu vas t'épuiser et te lasser (tes chaussures) ...

...

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Don angelo --> savoir remettre en cause ce que l'on écrit, c'est déjà très bien ;)

Toujours un peu trop court pour donner un avis

Est ce que tu as déjà le fil conducteur de ton histoire? Une idée récise des personnages, de leur caractère et de leur rôle (limite quitte à faire des fiche pour chacun d'eux) ? Pour en revenir à ton personnage féminin, elle n'aura pas les mille petites habitudes "typiquement féminines" si elle est un peu "garcon manqué" par exemple. Il faut donc d'abord définir le caractère et les tendances de ton personnage avant de lui donner un "enrobage" feminin (je ne sais pas si je m'exprime clairement?)

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Bunnee> Oui j'ai le fil conducteur de mon histoire. J'ai même dans ma tête des passages rédigés à la virgule près. Le soucis c'est que c'est trop dûr à écrire. J'ai une image précise de ce que je veux, mais je n'arrive pas à l'atteindre. Il y a sans cesse le petit détail qui plombe tout, la tournure un peu bancale etc qui font que je peux pas décemment dire, voilà c'est exactement ce que je voulais.

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Tu ne peux pas arriver dès le premier jet à l'image que tu as de ce que ton roman devrait être. Faut t'assouplir là dessus ^^

Rédige déjà ces passages et prend le résultat comme il vient, c'est à dire une esquisse à retravailler. Le danger c'est que si tu bloques comme ça au moindre paragraphe, tu ne risques pas d'avancer ;)

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Ben c'est un peu ce qui fait que j'ai une cadence de 1 paragraphe par mois et que j'en sois déjà à la 4ème réécriture.^^

Non sérieusement je ne suis pas dupe, je sais pertinemment que ça me prendra énormément de temps, mais le fait est que je ne suis que trop rarement satisfait de ce que j'écris.

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  • 2 mois après...

Je déterre ce thread qui commence à vieillir.

J'ai pas eu beaucoup le temps de m'y atteler mais le week-end dernier j'ai trouvé quelques heures pour gratter un peu. Du coup j'en ai profité pour faire avancer l'ouverture de mon "chef d'oeuvre":

http://perso.numericable.fr/donangelo/Ouverture_4.2.pdf

(non on ne se moque pas :devil )

je vous prie par avance de m'excuser pour mon orthographe. Certains passages ont besoin d'être retravaillés. Je m'y attaquerais dès que j'aurais un peu de temps.

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