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Jupiter Ascending (2014-07-23)


TeKa

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Jupiter Ascending signe le retour à l'action-SF pour Andy et Lana Wachowski (Cloud Atlas), 10 ans après la fin de la trilogie The Matrix. Ils réaliseront le film à partir d'un scénario de leur création.
Après avoir courtisé Natalie Portman (V for Vendetta), c'est finalement sa camarade de Black Swan Mila Kunis (That '70s Show [TV]) qui a été retenue dans le rôle titre, aux côté de Channing Tatum (Magic Mike, 21 Jump Street) dans le premier rôle masculin. Alors que les humains sont considérés par les autres races comme la plus basse forme de vie de l'univers, elle interprétera une immigrée Russe dont le génotype est identique à celui de la reine de l'univers. Celle-ci envoie alors un chasseur de prime à sa recherche pour s'en débarasser et bien évidemment, celui-ci tombera amoureux d'elle.
Eddie Redmayne (Les Misérables, The Pillars of the Earth [TV]), Douglas Booth (LOL, seconds rôles divers) et Sean Bean (Game of Thrones, The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring) ont aussi été confirmé dans des rôles indéterminés pour les deux premiers et de Stringer, un personnage "à la Han Solo", pour le dernier.

Le film devrait sortir en 2014.
:)

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  • 3 mois après...
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Jupiter ascending.

Un bon petit paquet de bons éléments, un film qu'on ne retiendra pas forcément au final.

Le côté amourette est rendu très supportable notamment par les touches humoristiques

J'ai trouvé dans ce film des éléments qui m'ont fait penser à d'autres films ou jeux:

  • le vaisseau qui sort d'un planète gazeuse : Star trek
  • Les bottes gravitationnelles qui permettent au héros de "surfer" : Ratchet & Clank
  • Un côté design de morceaux non liés pour les vaisseaux : le sceptre dans Zelda (oui, je sais, c'est tiré par les cheveux, mais... ça m'y a fait penser :desole: )
  • Les 12 travaux d'Astérix, épreuve bureaucratique
  • Les autres trucs que j'ai aperçu mais déjà oublié, et tout ceux que j'ai éventuellement manqué.

Le gros énorme plus, c'est la gestion des effets spéciaux et leur utilisation pour rendre les technos, ils sont léchés de bout en bout. Dans les persos, les sauriens sont bien léchés aussi.

Ha ouais nan mais j'insiste, les effets spéciaux, j'ai trouvé qu'ils rendaient vraiment l'univers "réel".

Dans les plus aussi, la fille est jolie, et le rôle est bien joué, de même que pour le héros et les gentils dans l'ensemble.

Un des moins, les quelques vides dans le scénar "comblés" par des scènes d'action un peu trop rallongées.

Autre moins, le méchant, dont la psychose est un peu trop poussée à son paroxysme, incapable de s'en détacher à chaque instant; Je le trouve un peu trop surjoué dans ses différents traits.

Bon, pareil, le coup des abeilles qui reconnaissent la royauté... me suis dit qu'ils me prenaient un peu pour un con à ce moment là :D

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Le film ne m'a absolument pas convaincu. Certes les design sont superbes, mention spéciale pour les décors et les mechas "façon Zelda" ainsi que les sauriens, vraiment sympas.

 

Mais à vouloir caser des références et clins d'oeil de partout (Zelda Skyward Sword, Star Treck, Star Wars, Dune bien sûr, Flash Gordon, Brazil [caméo de Terry GILLIAM en vieux bureaucrate barbu], un fond de Jon Carter), le film en perd toute personnalité.

J'ai eu du mal à accrocher dès le début, en fait dès la séquence (gratuite) du cambriolage. Les scènes d'action confuses et trop longues m'ont rapidement lassé. Et j'ai totalement décroché (et ma mâchoire avec à force de rire) en apprenant que "les abeilles sont génétiquement programmées pour reconnaitre la royauté" (sic).

 

Le reste du film n'est qu'une succession de scènes d'action brouillones entrecoupées de dialogues navrant ("J'aime les chiens". Resic), d'incohérences absurdes (La radio de Caine ne fonctionnait pas quand il surfait après le vaisseau prêt à passer le portail?), le tout copieusement arrosé d'amourettes neuneus et convenues (oui, au pluriel parce que celle des parents est quand même bien gratinée).

 

Faute de matière suffisante pour tenir tout un film, les Washowski se sont sentis obligés d'ajouter des tonnes de détails superfétatoires pour essayer d'enrichir leur univers, cherchant peut-être à singer les références (mesurées, elles) des films de Riddick mais n'y gagnant que la frustration du spectateur devant un univers tout juste effleuré.

Pire, tous ces ajouts finissent par tuer l'histoire principale et celle-ci termine noyée dans une bouillie narrative incohérente (elle sert à quoi exactement, la scène de l'épreuve administrative, sinon à gagner du temps?).

 

Ce fourbis nuit aussi aux personnages qui, faute de profondeur, doivent être surjoués par les comédiens pour gagner (si peu) en consistance et perdre (si peu) en cliché. Mention spéciale pour le bad guy du film qui cumule attitude guindée, voix cassée et complexe d'Oedipe non résolu. C'est dommage, il y avait quelques idées intéressantes mais sous exploitées (le personnage de Razo, la manga girl, par exemple.). Le fan de SF/fantasy se raccrochera au film du bout des doigts avec cette question cruciale: Sean BEAN va-t-il mourir à la fin?

 

Bancal et incohérent, ce Jupiter est sauvé de peu d'une escale en Nanarland grâce à ses seuls design.

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  • 4 semaines après...
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