Aller au contenu

Les romans Suzumiya Haruhi, USA wins


PPN

Messages recommandés

C'est un copier/coller (moins les images) d'un post sur mon blog personnel récemment ouvert, mais je tenais à partager mon coup de gueule...

Durant l’été 2009, après des années d’attente, Hachette sortait enfin l’édition française du premier tome des romans Suzumiya Haruhi. En bon gros fan, je m’étais précipité dessus malgré le prix quelque peu exorbitant de 15€. Ce n’est pas un drame, mais quand même. En fait, le vrai drame intervient juste après :

- couverture souple affreuse rouge communiste avec un nuage vert caca du plus bel effet

- disparition des illustrations de Noizi Ito issues de l’édition japonaise originale

- faute de frappe dès la cinquième ligne de la première page, bonjour la première bonne impression

- classification « Planète fille » (Oh my Haruhi !)

- nombre d’exemplaires en magasin et publicité quasi-confidentiels

Et encore, on a apparemment échappé au pire, puisque j’ai ouï dire qu’Hachette envisageait initialement de changer le titre original « La Mélancolie de Suzumiya Haruhi » tel qu’on le connaît aujourd’hui en « Haruhi fait sa crise » ou quelque chose dans cet esprit. C’est à se demander si l’éditeur voulait réellement vendre ses bouquins. La seule chose qui sauve cette édition française est la qualité impeccable de la traduction qui ne donne justement pas l’impression d’être une traduction. Bref, sans surprise le livre a fait un flop, et Hachette a pour l’instant renoncé à publier les tomes suivants en France à mon plus grand désarroi.

C’est alors que je me suis récemment penché sur l’édition américaine. En effet, j’ai la chance de pouvoir lire indifféremment dans les 2 langues que sont le français et l’anglais. D’ailleurs, je devrais plutôt dire LES éditions américaines puisque nos amis Américains ont eu droit à une version normale semblable à ce que l’on a chez nous, et une version « hardcover » sur laquelle je vais m’attarder un peu.

Comme son nom le suggère, l’édition « hardcover » propose une couverture solide bien plus robuste. De surcroît, elle marque le retour des illustrations de Noizi Ito, en couleur sur la couverture et sur 4 pages spéciales, en noir et blanc au milieu de l’ouvrage. S’il est encore trop tôt pour juger de la qualité de la traduction et des coquilles, le peu que j’ai feuilleté ne m’a en rien choqué. Ajoutez à cela une classification 15+ logique et un prix éditeur de 15$ (soit 11,4€ au taux de change actuel), et vous comprendrez aisément que la comparaison entre l’édition américaine « hardcover » et l’édition française est plus que douloureuse : pour moins cher, on a tout simplement une édition en TOUS POINTS supérieure. Cerise sur le gâteau, comme les romans marchent plutôt bien de l’autre côté de l’Atlantique, non seulement la publication en est déjà au tome 4 (La Disparition de Suzumiya Haruhi) mais elle n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin.

Où les ai-je commandés ? Chez les Anglais de Book Depository. Il n’y a même pas besoin de s’y inscrire pour commander, les romans y sont en vente à 8€ et des poussières, et la livraison est gratuite en France dans un délai tout à fait raisonnable. Personnellement, les romans sont arrivés en 2 arrivages chez moi 5-6 jours après avoir passé commande. Vive la Royal Mail.

Alors résumons : pour presque 2 fois moins cher, vous avez droit à une édition américaine qui surclasse l’édition française dans absolument tous les domaines (qualité, avancement), et elle arrive chez vous en moins d’une semaine. Que demande le peuple ? Des vrais cours d’anglais à l’école peut-être…

Lien à poster

Ce genre d'édition minable a encore lieu en 2010 ? Au début des années 90 je voyais un des premiers manga à sortir en France - à savoir Dragonball - saccagé aussi bien par sa traduction approximative que dans la forme (symétrie horizontale, impression minable, qualité du papier et de la couverture), etc...

Lien à poster
×
×
  • Créer...