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[Lecture] Nathalie Sarraute : Enfance


xa_chan

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Allez, tiens, je me remets à poster dans cette section que j'ai trop longtemps négligée...

Et je commence par un truc pas folichon. Déjà, à la base, je ne suis pas fan des autobiographies. Il faut vraiment que j' "adule" la personne en question pour m'ennuyer à lire le détail de sa vie. Et il n'y en a pas beaucoup...

Donc ça partait mal pour l'ouvrage de Nathalie Sarraute. Et ça a continué mal, d'ailleurs. Dans une autobiographie, on attend des choses un peu "hors du commun", des choses qui font réagir. Mais là, rien. Ok, Nathalie Sarraute a eu une enfance ballotée entre Russie (début du XXe siècle) et France, mais malgré cela, on ne peut pas dire que ce soit une enfance très malheureuse. D'ailleurs, Nathalie Sarraute ne se plaint pas de son enfance. Ce qui m'ennuie, en fait, c'est qu'on est en plein dans le Nouveau Roman, cet archétype littéraire franchouillard qui se complait à se regarder le nombril en ratiocinant sur l'Etre et le Sentiment. Et, si je conçois que cela puisse intéresser les gens, je ne fais malheureusement pas partie de ce public.

Donc, l'ennui. Fort heureusement, Enfance est un ouvrage court, car il s'arrête à l'entrée de Nathalie Sarraute au lycée (ce qui serait maintenant le collège), restant ainsi fidèle à son titre. De plus, le style de Nathalie Sarraute est plutôt agréable à lire ; il coule, fluide, et le parti pris de l'auteur de se mettre elle-même en scène avec une interlocutrice imaginaire (sans doute sa conscience) pour rebondir sur les scènes de son enfance et introduire les suivantes fonctionne plutôt bien, même si pour ma part il rend la prétention à l'autobiographie totalement vaine : Nathalie Sarraute impose à ses lecteurs un double filtre artificiel à mon sens, le premier étant celui qu'elle effectue en triant ses souvenirs et le second ce dialogue avec sa conscience, qui finalement impose directement l'interprétation de la vie de l'auteur au lecteur, privé en quelque sorte de sa capacité à analyser.

Bref, ce ne fut pas un bon premier contact avec cet auteur. Je ne vais pas en rester là et je vais tenter son travail fictionnel.

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Alors là je ne comprend pas, tu commences par dire que pour que tu lises une autobiographie il faut vraiment que tu adules l'auteur, et tu finis en avouant que c'est le premier contact avec cet auteur ...

Donc puisque tu ne connaissais pas, tu ne pouvais pas aduler, si bien que je ne comprends pas pourquoi tu as lu son autobiographie ...

A moins que tu n'ai adulé sans connaitre ? que tu ne t'es fié qu'au nom ? "Sarraute", c'est vrai que ça pète, comme nom (hum oui, je suis pas trop fier de moi là) ...

Personnellement je ne m'y serais pas risqué, j'aime un artiste pour son œuvre, pas pour sa vie ... Après, certains évènement peuvent expliquer certaines choses, et permettent de comprendre parfois le double sens caché ... mais une autobiographie ?

Mouais, je reste sceptique ... déjà la mienne je ne sais pas si je la lirais, alors celle d'un autre ...

...

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Héhé, la raison de la lecture de ce bouquin c'est :

1 - je discute de traduction française avec ma femme et dans la conversation, elle me sort de son étagère ce livre, qui date de sa période d'étude du français langue étrangère en France.

2 - il est vraiment mince, alors je me suis dit "pourquoi pas, si ça ne me plait pas, ça ne m'aura pas demandé beaucoup de temps".

3 - je culpabilise toujours un peu de trouver la littérature française moderne chiante à mourir, alors régulièrement j'essaie des auteurs... et régulièrement c'est un échec.

:desole:

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