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Là tout de suite, vous écoutez...


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Que ce soit pour Symphonic Fantasies ou War Horse, tu peux y aller les yeux fermés ce n'est que du très bon. A noter quand même que, enregistrement de concert oblige, on entend le public par moment. Je ne pense pas que ça soit un problème, on entend rien à part un fou rire dans la salle sur la piste Final Fantasy il me semble, quelques toux et des applaudissements en fin de pistes. Le concert se trouve en intégralité sur Youtube, mais le son ne rend absolument pas justice à la musique.

Mention spéciale pour Kingdom Hearts et Secret of Mana à mon avis, bien qu'il soit difficile d'avoir une préférence bien tranchée.

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  • 2 semaines après...

Un soudain appétit pour la Symphonie Fantastique d'Hector Berlioz que je n'arrive pas à m'expliquer m'a fait ressortir quelques galettes que j'ai complétés avec de nouvelles acquisitions:

- Charles Munch, Orchestre de Boston (1954)

- Charles Munch, Orchestre de Paris (1967)

- Paul Parray, Orchestre de Detroit (1959)

- Herbert von Karajan, Orchestre Philharmonia (1955)

- Herbert von Karajan, Orchestre de Berlin (1964)

- Herbert von Karajan, Orchestre de Berlin (1974)

- Charles Dutoit, Orchestre de Montréal (1984)

- Eugène Ormandy, Orchestre de Philadelphie (1960)

Difficile de donner un avis synthétique sans user d'une masse de superlatifs. Munch est une référence absolue dans ce répertoire et les deux enregistrements en question se situent à deux extrêmes de sa carrière. Parray use de tempi fracassants et très nerveux à la limite de l'hystérie. C'est à mon humble avis un peu excessif et déconcertant quand on l'écoute pour la première fois, mais la maitrise y est. Karajan adopte des approches très esthétisées comme à son habitude. La réalisation est nette, mais se perd à la croisée d'un Wagner, d'un Beethoven ou d'un Richard Strauss pour n'en citer que trois. On pourrait débattre un long moment sur le caractère conforme ou non à la vision de l'auteur, mais il faut reconnaitre que l'exercice est de haute volée, et l'écoute est un ravissement pour les oreilles.

Ormandy est ici à la hauteur de sa réputation. Une lecture très disciplinée avec ce qu'il faut de vigueur et de finesse. Il n'y a pas grand chose à ajouter à dire vrai si ce n'est peut-être signaler une certain équilibre qui rend cet enregistrement très plaisant à l'écoute.

Dutoit, surtout si on le compare aux précédents fait figure de jeunot timide et bien trop sage pour ne pas dire un peu austère. Je suis probablement un peu vache, mais si je puis me permettre une métaphore vaseuse, c'est un peu comme conduire de nouveau un monospace familiale après s'être trouvé au volant d'une grosse cylindrée italienne. Bien sûr que la réalisation est soignée, mais il me semble qu'il y manque un peu de folie/prise de risque/prise de liberté qui ferait que cet enregistrement a quelques chose de plus à dire que les autres.

J'ai bien envie d'aller zieuter du côté de Pierre Monteux et Antal Dorati qui, à ce que je connais de leur discographie, me semblent être le complément indispensable à cette sélection.

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  • 2 semaines après...
  • 3 semaines après...
  • 2 semaines après...

mouarf, drôle, et très bien mené :D

Une équipe au point ^^

En ce moment, j'écoute pas mal ça (l'album):

et en plus, j'ai beaucoup aimé qu'on flatte ma tendance geek/nerd : (à partir de 07:30)

(copié-collé depuis http://www.darklyrics.com/lyrics/ayreon/01011001.html)

Zero (one) one (zero) one (zero) zero (zero)

zero (one) one (zero) zero (one) zero (one)

zero (one) one (zero) one (one) zero (zero)

zero (one) one (one) zero (zero) zero (zero)

Zero (one) one (zero) one (zero) zero (zero)

zero (one) one (zero) zero (one) zero (one)

zero (one) one (zero) one (one) zero (zero)

zero (one) one (one) zero (zero) zero (zero)

off (on) on (off) off (on) on (off)

off (on) on (off) on (on) on (on)

off (on) on (on) off (off) on (off)

off (on) on (off) off (on) off (on)

off (on) on (on) off (on) on (off)

off (on) on (off) off (on) off (on)

off (on) on (on) off (off) on (off)

no (yeah) yeah (yeah) no (no) yeah (yeah)

no (yeah) yeah (no) yeah (yeah) yeah (yeah)

no (yeah) yeah (yeah) no (no) yeah (yeah)

no (yeah) yeah (yeah) no (no) yeah (yeah)

no (yeah) yeah (no) yeah (yeah) yeah (yeah)

no (yeah) yeah (yeah) no (no) yeah (yeah)

Je vos laisse un peu chercher ?

HELP HELP FOREVER SOS SOS

;)

Depuis quelques temps, je signe mes mails du "nom" de cet album : 01011001.

Je vous laisse deviner pourquoi :p

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Après quelques semaines d'écoutes attentives de Symphonic Fantaisies je me suis décidé à commander le dernier album de la série, Symphonic Odysseys pour l'instant très difficile à trouver en dehors du Japon. Si le précédent opus contenait un total de quatre meddleys chacun dédié à une saga phare de Square Enix, ce dernier sous-titré A Tribute to Nobuo Uematsu, fait la part belle à la saga Final Fantasy. Pour l'occasion les choses ont été faites en grand, double album de durée totale de 95 minutes avec notamment un arrangement sous la forme d'un concerto pour piano et orchestre. Une fois encore une grande diversité de genres et de tons sont balayés dans des arrangements d'une qualité impressionnante en évitant soigneusement les redites avec l'opus précédent, ce qui ne semblait pas forcément évident puisqu'une partie du matériel musical original est ici réutilisée.

Après une première piste qui sert d'ouverture écrite spécialement pour le concert, débute un pot-pourri de thèmes des Final Fantasy I à VI arrangés sous la forme d'un concerto pour piano et orchestre mais dans une forme relativement moderne en trois mouvements. Suivent un arrangement orchestral de King's Knight et un arrangement vocal de Silent Light extrait de Chrono Trigger. D'une manière général cet opus use d'avantage de choeurs que le précédent, et la première galette se termine avec deux arrangements de Final Fantasy Legends et Final Fantasy X.

Le disque 2 comporte des arrangements de Last Story, Blue Dragon, Lost Odysseys et Final Fantasy X et XIV avec quelques échos au pot-pourri de Final Fantasy présent sur l'opus précédent.

D'un point de vue qualitatif, l'Orchestre et le choeur de la WDR sont là encore des interprètes remarquables, toujours avec d'excellents solistes virtuoses, au piano, violon, violoncelle, percussions et vocaux gratifiés d'une prise de son de premier ordre. Cependant la forme en elle même est un peu plus difficile d'approche en raison d'un manque d'homogénéité dans les registres: tantôt épique, féérique, romantique, burlesque, sombre ou humoristique. Ce manque est malheureusement le prix à payer pour une plus grande diversité par rapport à l'opus précédent. On se sent alors parfois perdu entre musique purement classique,de cinéma ou improvisation jazz assez moderne mais en tendant bien l'oreille on reconnait des liens de parenté avec des thèmes célèbres issus de ces genres. Le travail des arrangeurs est à mettre en avant avec une orchestration moins classique et largement plus audacieuse tout en restant de très grande qualité. D'autant que le concert ici enregistré fait suite à un concert dédié à la musique de Nintendo, Symphonic Legends, donné par les même artistes et qui malheureusement ne sera pas publié en cd. Et à mon grand regret puisqu'il comptait notamment un vaste poème symphonique dédié à Legend of Zelda.

Les derniers points concernent le public beaucoup moins présent que dans l'album précédent, alors qu'il y était déjà très discret, et un petit coup de gueule envers sa distribution. En effet, l'opus précédent avait été édité à la fois au Japon par Sony et en Allemagne par Decca, ce qui n'est pas le cas de ce dernier. Ainsi sauf si Decca se décide à l'éditer tardivement (la parution date de décembre 2011), vous ne pourrez trouver cet album qu'en import japonnais, donc intégralement rédigé dans cette langue avec quelques mentions en anglais et surtout des prix gonflés par les trop rares sites qui se décident à l'importer. (Je l'ai vu dépasser les 90 euros pour un prix de vente de départ d'environ 30 euros).

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  • 2 semaines après...

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