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Là tout de suite, vous écoutez...


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actuelle c est quelle période pour toi ?

Car on a quand même poussé dans le metal, le rap, l'electro et tout dérivés comme jamais depuis les 20 dernières années. (sans compter le RnB mais ça je plussoie, ça évolue pas ^^)

La musique c est toujours pareil, quand on est dans une période elle va toujours trop lentement. Mais c est souvent l évolution d un style qui en crée un autre, on est donc contraint d'attendre.

Sinon je suis un peu inquiet de lire une analogie entre ce qui passe à la télé et l'évolution de la musique actuelle. Soyons sérieux deux minutes, les goûts financiers de valery zetoun , c est pas ce que j'appellerai l'évolution de la musique actuelle.

edit: moi en ce moment c est:

in flames

maceo Parker

Neal Morse

BIGBANGBAYBEES o/ http://www.myspace.com/thebigbangbaybees BOn ptet que c est parce que je joue avec eux depuis un mois seulement :D

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  • 3 semaines après...

Récemment j'ai eu la chance de voir Mischa Maisky jouer le concerto pour violoncelle n°1 de Saint Saens. Pour vous donner une idée ce soliste était notamment l'élève de Rostropovitch, un des meilleurs violoncelliste au monde.

Autant dire que je n'ai pas été déçu du voyage. Très grande prestation, virtuose et chaleureuse que le public de la salle Pleyel a très grandement appréciée et lui a d'ailleurs réclamé 2 bis.

Et le pire c'est que j'ai hésité à y aller...

Dans un tout autre genre et parce qu'en ce moment l'envie me prends d'écouter des choses larmoyantes j'écoute beaucoup réécouter le leitmotiv de Vesper dans l'OST de Casino Royale. Ce qui me réconcilie un peu avec M. David Arnold.

Dans cette même optique, Across the Stars de l'épisode 2 de Star Wars, quelques morceaux de Memoirs of a Geisha, the Ecstasy of Gold réorchestré pour Yo-Yo Ma dans l'album "Yo-Yo Ma plays Ennio Morricone". Dans ce dernier il y a de très très bonnes choses, Yo-Yo Ma a un style très particulier qui se marie bien avec la musique de Morricone. J'ai pensé un peu à lui en voyant Maisky même si celui-ci est bien plus classique. A titre d'exemple Yo-Yo Ma joue sur l'ost de memoirs of a Gheisha.

Sinon dans les classiques j'écoute énormément Tchaikovsky et ses compositions pour ballets. D'une certaine façon on peut dire qu'il est la synthèse du mouvement romantique et le travail qu'il a réalisé sur l'harmonie et l'orchestration est assez exceptionel je trouve. Un des rares compositeurs que je puisse écouter en boucle sans m'en lasser.

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  • 3 semaines après...

On m'a offert il y a peu le bande originale d'Into the Wild d'Eddie Vedder.

C'est assez court mais bien, surtout en ayant vu le film, je pense, les musiques permettant de se remémorrer les passages du film.

Ca m'a permis de m'intéresser à Pearl Jam, un groupe dont je ne connaissais presque rien à part Even Flow (GH power :D) et qui s'avère très bon.

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La maintenant tout de suite : Yousei Teikoku - Gothic Lolita Propaganda (on rigole pas, merci :blush: )

J'ai découvert ce groupe avec une insert song dans Kurokami. C'est un mélange de techno/hardcore avec du rock goth à chanteuse (en japonais, les vocals... et avec une voix type "animé" ). C'est assez spécial, mais ça rend vachement bien, en définitive.

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Armand> A mon sens, J. Williams fait parti de ces rares compositeurs qui peuvent sauver un film. Il est polyvalent et possède une véritable maitrise de l'orchestre. En plus je trouve son écriture fluide et fine

Jeudi soir Seiji Ozawa vient diriger l'Orchestre de France au théâtre des Champs Elysés, à cette occasion France Musique lui consacre sa programmation de la journée. Inutile de dire que j'y serai et que même en s'y prenant un mois à l'avance il fut difficile d'obtenir des billets.

Ozawa a notament été l'assistant de Herbert Von Karajan et tous deux comptent naturellement parmi mes chefs favoris. Je suis comme une pile électrique à l'idée d'y être et j'en attends beaucoup.

Mes nouveaux chouchoux du moment:

Stravinski - L'oiseau de Feu

Moussorgski - Tableaux d'une exposition (l'original pour piano) qui semble bien terne en comparaison de la version pour Orchestre de Ravel mais je pense que ça tient surtout au pianiste

Strauss I - Marche de Radetzky

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Je reviens donc du concert. Pour infos Ozawa venant diriger l'ONF pour un programme 100% Français (soyons chauvin). Donc au programme:

- Maurice Ravel - Ma mère l'Oye

- Henri Dutilleux - Le temps l'horloge

- Hector Berlioz - extraits de Roméo & Juliette

Pour vous donner le ton les billets étaient tous vendu depuis 1 mois, le concert était un événement en raison de 1) La venue de Ozawa en France, 2) l'oeuvre de Dutilleux a été montée ce soir même en première mondiale et écrite pour la cantatrice de ce soir, Renée Flemming. Ce qui est en soit une occasion, et de fait la nouvelle a été relayée dans les journaux et même les JT depuis une semaine. Autant dire que ce soir des gens cherchaient désespérément à racheter des billets au prix fort.

Personnellement j'en attendais énormément ce soir, comme toute la salle qui était pleine : il n'y avait même pas eu suffisamment de livrets imprimés, à tel point que beaucoup sont, comme moi, restés à la fin pour ratisser la salle dans l'espoir d'en trouver un oublié sur un siège. Dès les premières mesures de Ravel Ozawa impose directement son style de direction en opposition totale avec Daniele Gatti le directeur honoraire de l'Orchestre de France. Là où Gatti se révèle mou, statique et parfois confus, Ozawa est volubile, précis tout en laissant une certaine part de liberté à l'Orchestre (restreinte je vous l'accorde mais subtile). Malgré son âge (74 ans), Ozawa est énergique, tant est si bien qu'à certains moments, il paraît même danser sur la scène. Par ailleurs sa direction est méticuleuse et précise sans commettre l'erreur d'être mécanique comme l'est trop souvent Gatti, ce qui en fait un chef passionnant à observer. Naturellement il excelle dans le répertoire Français, sa version du Boléro de Ravel constituant par exemple une référence incontournable que l'on place sur un pied d'égalité avec la version de l'auteur lui même. La première oeuvre est jouée avec finesse et beaucoup de goût, prestation à laquelle le public réserve un accueil chaleureux et enthousiaste.

Les applaudissements pleuvent, alors qu'entre sur scène la cantatrice. Dans la salle se trouve M. Dutilleux qui du haut de ses 93 ans surveille l'interprétation de sa dernière oeuvre. La pièce est relativement courte, composée de 4 poèmes et là encore c'est un triomphe, la salle réclame un bis et l'on rejoue la pièce dans son intégralité. Pour être honnête je ne l'ai pas très bien apprécié en raison de la présence d'un accordéon qui semblait jouer faux par rapport au reste de l'orchestre. Bien que ce fût le but recherché j'ai trouvé l'effet agressif et inapproprié. Après un court entracte est joué Berlioz. La encore l'interprétation est tout en nuance, finement colorée et relève d'un véritable travail d'orfèvre. A plusieurs reprises le maestro m'a semblé être comme un petit enfant aux cheveux grisonnants qui s'amusait sur scène. Je n'avais pas vu ça depuis Dimitri Liss et Casse-Noisettes.

Alors que Berlioz se termine, sans doute un peu trop vite le chef et l'orchestre sont longuement applaudis, la salle réclamant un nouveau bis avec ferveur. De tout le concert il n'y eut pas un bruit, ou si peu, car tous écoutaient religieusement le maitre. Le premier bis ayant duré une bonne vingtaine de minutes le chef ignore la demande de la salle qui lui réclame d'exercer encore un peu ses dons, et salue à nouveau la foule qui s'était levée pour l'acclamer avant de quitter la scène.

J'ai vécu ce concert comme un rêve car je ne pensais pas voir M. Ozawa diriger un orchestre en France et je pensais devoir me déplacer à Vienne, ville dont il dirige l'orchestre jusqu'en 2010. En comparaison, Gatti en semble impersonnel et froid, lui qui ne m'a convaincu qu'en interprétant des compositeurs modernes tels que Bartok. Ozawa a démontré ce soir sont talent extraordinaire et nous a offert une soirée mémorable. Je vous le dit tout net si un jour vous avez l'occasion d'assister à un concert de Seiji Ozawa allez y sans crainte car je pense sincèrement que c'est quelques chose qui mérite d'être vu au moins une fois dans une vie.

Ma seule déception ce soir est que j'attendais un bis sur un extrait de Carmen, la cantatrice Renée Flemming avait un style qui s'y prêtait je crois à merveille. Ou éventuellement une version du boléro. Malheureusement il aurait fallut pour cela que le concert dure une heure de plus ce qui compte tenu des circonstances exceptionnelles en aurait satisfait le plus grand nombre.

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  • 5 semaines après...

Petite playliste assez hétéroclite de ce week-end:

- Saint-Saens - concerto pour violoncelle avec Maisky en soliste. ça ravive le bon moment passé au concert. Un must.

- Rachmaninov - concerto pour piano n°2 et 3 par différents solistes, dont Rachmaninov. D'un soliste à l'autre la perception des oeuvres est radicalement différente et ceci est particulièrement vrai pour le 3ème concerto. Je recommande l'écoute des versions de Martha Argerich et Lilya Bernstein pour le 3ème et celles de Cecile Licad pour le 2nd outre bien sûr celles de l'auteur, même si ce sont loin d'être mes favorites.

- Chopin - Krakoviak pour piano et orchestre. C'est en quelques sorte ma petite découverte du week-end. Une pièce relativement courte et sympathique.

- Danny Elfman - Edouard aux mains d'argents.

- Gustav Hoslt - Les planètes. Je pense que John Williams a du s'inspirer de cette oeuvre pour écrire l'OST de la guerre des étoiles

- Vivaldi - Les quatre saisons, une version revisitée par Andrea Marcon et Giuliano Carmignola. Puristes abstenez vous! Certes ça reste la mélodie de Vivaldi, mais l'exécution est tout sauf baroque, les tempis sont infernaux, le soliste Carmignola semble avoir 18 rails de coke dans le nez tant il joue de façon sèche, rapide mais avec maitrise et virtuosité. A écouter, avec une mention spéciale pour le 3ème mouvement de l'été et le premier mouvement de l'hiver qui sont particulièrement réussis.

- L'intégralité de la bande originale de l'animé Gunslinger Girl. J'en avais déjà parlé dans un thread et depuis j'ai tenu à voir la 1ère saison tant la musique m'avait plus.

- Kenji Kawai - Avalon. Il me tarde de voir le film dont est extrait cette bande originale de même que d'écouter plus d'oeuvres de ce compositeur original.

- Clint Mansell - Lux Aeterna (Requiem for a Dream). Plus j'écoute cette ost et plus j'ai envie de voir le film malgré sa réputation de film dure et le fait que je sois particulièrement impressionnable par ce genre de film. Est-il si difficile à voir?

- Ennio Morricone - Yo Yo Ma plays Ennio Morricone. Juste sublime

- quelques extraits de la bande son de Myst 3 et le medley Myst du Video Game Live (très réussi par ailleurs)

- Symphony X, quelques extraits de l'album Paradise Lost (oui moi aussi je peux écouter du métal ^^)

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- Symphony X, quelques extraits de l'album Paradise Lost (oui moi aussi je peux écouter du métal ^^)

Va en parler à ma famille, qui veut pas en entendre parler et qui trouve que c'est de la musique de sauvages.

Paradise Lost, c'est l'oeuvre que visait Wagner à Bayreuth ^^

Et si le titre The Odyssey n'est pas reconnu comme chef d'oeuvre de la musique classique, je me rase la tête !!!

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Faut dire qu'historiquement, à la base, le métal c'était pour les adeptes de santa .. mais bon, quand on se relit pas en faisant ses flyers ... :D

( si vous me cherchez, je suis loin dehors, pas planqué derriere le canapé à pouffer comme un con)

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Unikorn>

Wagner, aussi génial et précurseur qu'il fut, était également considéré comme un cinglé en son temps par beaucoup, notamment au conservatoire de Paris. C'est encore le cas maintenant pour quelques personnes, quand ils ne le traite pas d'antisémite nazi. Je serai malhonnête de dire que son antisémitisme n'est pas avéré mais bon ce n'est pas trop le sujet et ça ne change rien au fait que son lègue et l'influence culturelle de son oeuvre sont considérables. Même le métal emprunte ou dit emprunter à Wagner !

Bon c'est décidé, ce soir je réécoute l'Anneau.

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Tchaikovski, Ouverture Solennelle1812 parce que le fait de voir V for Vendetta pour la première fois aujourd'hui m'a donné envie de me réécouter cette oeuvre. Je vous avoue que j'en suis toujours à me demander pourquoi V choisit cette musique pour détuire le parlement. Certes le contexte millitaire/guerrier de l'oeuvre est une explication possible, mais elle me parait légère. D'autres choix auraient été plus pertinents.

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  • 2 semaines après...

des petites perles ce soir, ça doit bien faire un petit mois que je n'ai rien écouté:

- Une edition potable des concertos pour piano de Rachmaninov joués par Rachmaninov. Les enregistrements ont environ 70 ans donc ça s'entend et les éditeurs ne prennent pas forcément la peine de retraiter les master convenablement. Une honte quand on sait que ce pianiste surpasse de très loin la plupart des pianistes contemporains. Ecouter le donc jouer Chopin ça tient du génie. Je prévois d'ores et déjà de m'offrir l'intégralité de sa discographie.

- Mendelssohn, concerto pour violon en mi mineur op. 64, soliste Hilary Hahn. OMG ce qu'elle le joue vite, et pourtant ce que c'est beau et en plus elle est très jeune! C'est tout simplement sublime, il y a de la maitrise, techniquement irréprochable, précis, un phrasé impeccable et le cd est très bien enregistré. En même temps cet album me faisait de l'oeil depuis des semaines.

- Rachmaninov, concerto pour piano n°2, soliste Krystian Zimerman. Au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué j'affectionne tout particulièrement ce concerto et j'en ai une dizaine de versions sous la main. Alors oui dans celle-ci, il y a des petites libertés prises par rapport à la partition originale, oui Zimerman introduit bizzarement le 1er mouvement, il a l'air de trébucher sur l'appogiature des premières mesures, et il est maladroit sur un passage critique vers la fin de ce mouvement ou il martèle son clavier comme un sourd alors qu'il devrait au contraire être beaucoup plus doux, Ozawa a d'ailleurs du mal à faire suivre l'orchestre à cet endroit. Oui certaines accélérations de tempo sont inhabituelles et douteuses mais l'ensemble reste très cohérent et ça passe bien à l'oreille. Est-ce que c'est la meilleure version que j'en ai entendu? peut-être, la version du compositeur ne l'emporte pasparce que si rapide à l'exécution qu'on a pas le temps de l'apprécier. Qui plus est je trouve que Cecile Licad est plus régulière (peut-être un peu trop) et plus fluide.

- Rachmaninov, concerto pour piano n°3, soliste Kissin. Il ne serait pas écrit sur l'album que c'est Ozawa qui dirige que je ne l'aurais pas cru. Kissin joue ce concerto de façon très "spéciale" c'est lent, très lent, et son toucher lourd et pesant, alors que le piano est censé être volubile et "joueur". Je suppose que lui et Ozawa ont essayé de faire quelques chose que je ne comprend pas, chose à laquelle j'ai grand peine à adhérer. Il semble que ce soit la tendance habituelle de jouer ce concerto de façon beaucoup plus lente.

En ce qui me concerne il faudra que j'essaye la version du rach3 par Horowitz et du 2ème concerto si elle existe.

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