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Endoscopie


tbr

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Salut,

J'ai fait un petit tour à l'hôpital aujourd'hui pour des analyses.

En effet, je déguste pas mal question brûlures d'estomac et remontées acides, à tel point que j'en attrape parfois des maux de têtes.

(Oui, je sais, c'est curieux la corrélation mais le fait est là)

Bref, je voulais juste vous apporter l'impression que fait un endoscope lorsqu'il farfouille dans l'estomac mais, auparavant, je dois vous prévenir que c'est à jeun (ni liquide, ni solide... ni tabac) que l'on arrive. En d'autres termes, pas de bouffe, nada 6 heures minimum avant de se faire "entuber".

Soit.

J'arrive donc avec le sentiment d'avoir avalé un sac de sable tellement j'ai soif. On me balade sur un lit à roulettes et, enfin, commence "l'opération". Une compresse imbibée d'eau posée sur les lèvres - ne pas boire ! - soulage à peine mon impression de salive cartonnée.

Je vois l'endoscope... et le tube !

Mazette, c'est gros comme mon auriculaire et long de 1 mètre, noir brillant et un moniteur est là pour le monitoring. Evidemment. :)

On me demande de gargariser à l'aide d'une pommade anesthésiante - j'ai refusé l'anesthésie générale : pas le temps pour ça. Pas envie surtout - et je me place sur le côté gauche comme requis.

... (pour déstresser)

Le tube pénètre dans ma bouche : tout va bien

Il explore ma luette : je hoquète

- "avalez votre salive, Monsieur

- e eux as. ai as e a i e !" (je peux pas j'ai pas de salive ! --> ma soif insurmontable)

Et le tube qui descend, que je sens comme si on plantait un poteau télégraphique dans le fond de mon ventre (dans le fameux sable de ma soif). J'ai envie que ce truc foute le camp de là. J'ai envie de gerber. P'tain, ça fait mal c'te connerie.

La remontée est aussi désagréable - 3 ou 4 prélèvements que je sens à peine tant il est difficile d'avoir ce "poteau" dans le bide. L'endoscope a fait son boulot. J'ai lâché un rot à décorner les boeufs quand il a passé la luette

... et n'ai pas vomi.

Maintenant, je pige pourquoi il faut être à jeun. :D

Résultat, je déconseille vivement (à moins d'ête un brave... comme moi :devil) de faire ça en anesthésie locale comme j'ai fait car même si les images vidéos sont intéressantes à voir - et d'ailleurs, on s'en tape -, j'ai encore mal alors que ça fait plus de 3 heures que c'est fini.

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En effet, je déguste pas mal question brûlures d'estomac et remontées acides, à tel point que j'en attrape parfois des maux de têtes.

(Oui, je sais, c'est curieux la corrélation mais le fait est là)

Moi ça me fait pareil après un grec ou un Mac Do. Marrant hein? :malade

Résultat, je déconseille vivement (àmoins d'ête un brave... comme moi :devil de faire ça en anesthésie locale comme j'ai fait car même si les images vidéos sont intéressantes à voir - et d'ailleurs, on s'en tape.

Ben non, on s'en tape pas. L'est ou le Divx de ton opération? :)

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Quand on passe par "l'autre côté" avec un poteau, ça s'appelle l'empalement. :)

En tout cas, c'est l'impression (difficile à exprimer) que j'ai eue : avaler quelques choses de plus large que mon cou.

PoP > j'ai immédiatemment pensé à ça... après. un suppo d'1m de long dans le ***.

cruchot > dès que, je publie. Enfin, si je veux et si j'obtiens les sources.

En espérant qu'elles ne seront pas protégées par des DRMs :devil

Ghost Line > le sable, c'est pas mal aussi. :D

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Warf ! Excellent ! :)

Je donne naissance à un p'tit Alien à peu près 4 ou 5 fois par jour. et je ne parle même pas des nuits où c'est pire. Là, je dois pratiquement - dans le pire des cas - me lever tous les 3/4 d'heures... quand je veux justement dormir.

Sal***rie de remontées (de ski ?) acides. Ca ne me fait pas voir d'éléphants roses ni de bestioles hallucinantes en tout cas.

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Je donne naissance à un p'tit Alien à peu près 4 ou 5 fois par jour. et je ne parle même pas des nuits où c'est pire. Là, je dois pratiquement - dans le pire des cas - me lever tous les 3/4 d'heures... quand je veux justement dormir.

Tu sais ce qu'il te reste à faire...

doit bien avoir un haut-fourneau en activité près de chez toi, non ?

Bon courage en tout cas, ça doit être douloureux ! (je parle du plongeon dans le haut-fourneau... :devil )

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Salut tbr,

tu m'as rappelé de très mauvais souvenirs là.

J'ai eu droit à la même chose, avec ce liquide anesthésiant qui fonctionne plutôt pas mal.

Avec le moniteur à côté, on se croirait dans une émission télé sur la santé avec les sensations en plus.

Je me suis fait la remarque que je ne regarderais plus jamais alien de la même façon.

Quelle impression étrange de sentir quelque chose animé de sa propre volonté à l'intérieur du corps.

Et encore plus étrange, que de savoir qu'on a ce truc dans le corps, avoir ces images à l'écran, voir que le médecin fait bouger l'engin, sans savoir si ce qu'on ressent dans le corps est le pur fruit de l'imagination ou une première pour le corps: faire fonctionner certains capteurs sensitifs dans son profond intérieur.

J'ai eu peur quand j'ai vu une petite pince prélever des tissus.

J'ai eu peur d'avoir très mal, et je n'ai rien senti.

Au final, ça fatigue pas mal, on ressent cette intrusion quelques temps après l'intervention.

Oui, intrusion, c'est le terme.

Je n'ai pas de mots pour d'écrire cette sensation que j'espère ne plus avoir à connaître.

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Pendant la mienne (mon endo, pas ma grossesse), à sentir le serpentin s'agiter au fond de mon estomac, je n'arrêtais pas penser au film Alien. Ca me fait sourire maintenant, mais sur le moment, je n'en menais pas large, et je luttais surtout pour ne pas vomir. C'est curieux cette impression de vivre une expérience que tout votre être indentifie comme étant contre-nature, et de lutter contre soi-même pour essayer de l'accepter et d'essayer de rester le plus zen possible.

Pour ma part, ça n'a pas fait trop mal, mais l'allergie que j'ai faite à l'anesthésiant local m'aura laissé un autre type de souvenir. Mais il y pire comme examens médicaux...

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La douleur, pour ma part, ne venait pas tellement de l'ombilic mais plutôt du fait qu'il faut pulser de l'air pour écarter les parois de l'oesophage et de l'estomac - à jeun, dois-je le rappeler - et, ceci fait, cette aérophagie provoquée (pour que la caméra puisse observer/filmer), doublée d'une envie de dégueuler incommensurable, me donnait l'impression d'avoir 462 tonnes sur le haut du ventre. Paradoxalement, ce trop plein d'air m'asphyxiait. D'où ma gêne.

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>Paradoxalement, ce trop plein d'air m'asphyxiait.

En même temps tu ne respires pas avec l'estomac! :)

A proprement dit, non. %ais en fait, d'une certaine façon, si. On appelle cela la respiration "chépukoi".

Disons que j'ai toujours respiré naturellement en emplissant mes poumons par le bas (la zone stomacale) - comme le font les bonzes "Zen" de là-bas... et les joueurs d'instruments à vent (saxophoniste que je fus) - jusqu'en haut. De cette manière, ma capacité d'air est largement augmentée.

La présence de l'endoscope - appelons cela une gêne psychologique... évidente - me privait de la respiration "par le bas", celle par laqulle je commence toujours instinctivement. D'où ma sensation d'étouffement.

:D

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