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Don_Angelo

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Messages posté(e)s par Don_Angelo

  1. Cela va faire un an que j'utilise les plateformes de streaming Idagio (audio) et Digital Concert Hall (vidéo) pour écouter et regarder des concerts.
    Le répertoire est exclusivement classique, Idagio diffusant en résolution CD un catalogue titanesque avec quelques exclusivités que la plateforme semble produire.

    Concernant Digital Concert Hall, il s'agit des retransmissions en direct des concerts du Berliner Philharmoniker avec les archives des concerts enregistrés.
    Bien évidemment, je ne peux que chaudement recommander l'une ou l'autre. Que ce soit pour la disponibilité irréprochable des services, du catalogue et de son agencement exemplaire. Des services créés par des passionnés pour des passionnés.
    Mention spéciale aux playlists proposées par Idagio, qui sont thématiques ou d'humeur.

    Idagio propose trois formules, dont une gratuite avec publicité. Digital Concert Hall est quant à elle payante. 

  2. Ce 24 juillet le violoncelliste Yo-Yo Ma, qui avait donc collaboré avec le Maestro italien pour produire une série de réarrangements avec soliste, va donner un concert hommage avec le Boston Symphony Orchestra:

    https://www.yo-yoma.com/events-archive/yo-yo-ma-live-on-idagio-homage-to-ennio-morricone/

    Le concert sera diffusé (moyennant paiement) sur la plateforme Idagio.

    Je vous avais déjà parlé de l'album de la collaboration, Yo-Yo Ma plays Ennio Morricone (https://www.hraudio.net/showmusic.php?title=3488) dont j'avais posté plus haut quelques extraits.
    À noter que Yo-Yo Ma avait également collaboré avec John Williams pour quelques arrangements de sa partition de Memoirs of a Geisha et des compositions hors musique de films.

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  3. Ce lundi 6 juillet disparaissait Ennio Morricone, à l’âge de 91 ans et qui restera à jamais associé au western, à la suite de sa collaboration avec Sergio Leone sur la Trilogie du Dollar. Sa production pour la musique de film dépasse pourtant les 500 titres, de qualité variable comme le dira lui-même le maestro.

    Ennio Morricone commencera à écrire pour le cinéma dans les années 50, en tant qu’arrangeur ou nègre de compositeurs plus connus. Dès lors, il se révèle très éclectique dans son style en s’essayant également au jazz, à des formes de musiques expérimentales ou de la musique pop. Ainsi, il écrira par exemple pour Mireille Mathieu ou Zucchero.
    Le début de sa carrière pour le cinéma se fera sur des comédies légères italiennes, genre auquel il reviendra plusieurs fois, en écrivant notamment pour la Cage aux Folles. C’est en collaborant en 1964 avec Sergio Leone, qu’il avait rencontré sur les bancs de l’école, que la carrière du maestro italien prendra de l’essor.
    Dans son tandem avec Leone, les restrictions budgétaires auxquelles il sera confronté obligeront Morricone à recourir à des orchestrations peu habituelles alors, en intégrant des effets sonores, tels que des armes à feu, mélangés à des effets mélodiques pour reproduire les sons de l’environnement. Le célèbre aboiement du coyote dans Le Bon, la Brute et le Truand notamment. L’écriture très typée est riche de motifs fortement évocateurs, avec parfois une adéquation parfaite aux images marquera beaucoup les esprits. Michel Polnareff s’en inspirera très fortement pour écrire la partition de La Folie des Grandeurs et cette approche influencera certainement Hans Zimmer dans son écriture très portée sur le sound design.
    A noter au passage que pour parfaire l’adéquation de la musique et de l’image Sergio Leone allait jusqu’à diffuser la musique de Morricone lors du tournage pour accorder le rythme et l’ambiance des scènes filmées.

    La collaboration avec Sergio Leone ouvrira à Morricone la voie à d’autres collaboration dans le genre du western avec lequel il demeure irrémédiablement associé. Citons par exemple, Sergio Sollima pour qui il écrira la partition de La Cité de la Violence avec Charles Bronson et dont Tarantino reprendra des extraits dans Django Unchained. Le film sera d’ailleurs le premier pour lequel Morricone écrira une musique originale, le réalisateur avait depuis Kill Bill l’habitude de citer ses œuvres issues d’autres films. Tarantino et Morricone collaboreront finalement sur The Hateful Eight qui vaudra au compositeur son unique oscar après six nominations. A noter que ce film utilise également de la musique écrite pour l’Exorciste II et The Thing.

    A titre personnel, Ennio Morricone restera toujours associé à mes plus anciens souvenirs de cinéphile ou de mélomane aux côtés de Leone, Hitchcock ou de Williams. Qu’il s’agisse d’avoir gravé des images/mélodies indélébiles dans ma mémoire ou pour avoir cultivé mon intérêt pour la musique. J’ai en effet passé d’innombrables nuits à écouter et transcrire à l’oreille ses compositions, en étant parfois perplexe quant au caractère très évocateur et polyvalent de ses mélodies. Ou comment certaines de ses compositions comme Chi Mai ont pu se rendre inséparables de leurs réutilisations comme dans Le Professionnel.

     

     

     

     

     

     

     

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  4. Depuis quelques années, la Maison de la Radio dédie quelques concerts de la saison à la musique de films. Après avoir rendu hommage à Michel Legrand ou Alexandre Desplat, la saison 2020-2021 met à l'honneur Howard Shore.

    Rendez-vous à prendre les 16, 17 et 18 avril prochains pour un programme composé de créations françaises ou d'œuvres écrites pour le cinéma avec notamment:

    • Le Seigneur des Anneaux
    • La Mouche
    • Ed Wood

    Les effectifs conséquents du Philharmonique, du Chœur et de la Maitrise de Radio-France seront invoqués à l'auditorium de la Maison de la Radio. C'est à dire une salle à l'acoustique excellente et au décor agréable.

    Plus de détails par ici:

    Vraisemblablement il ne devrait pas y avoir de projection de films la musique sera présentée sous formes concertante ou de suite. Le programme diversifié et les nombreuses œuvres jouées pour la première fois en France sont autant de bons arguments pour se laisser tenter. D'autant que les tarifs des billets sont plutôt généreux.

  5. Au tour de Zodiac, de David Fincher, qui était sur ma liste depuis de nombreuses années. Peu à écrire sur le sujet, le film est globalement bon et son esthétique m'a par instants évoqué Collateral.  Les acteurs sont convaincants mais à mon sens la réalisation ne parvient pas à instaurer le suspens ou la tension que l'on attendrait de l'intrigue ou de certaines séquences. Je crois toutefois discerner une volonté de rester dans un certain "réalisme", dans le sens où les personnages ne sonnent jamais en tant que tels et m'étaient crédibles. Dis autrement je crois que, à l'exception de celui de Robert Downey Jr, aucun des personnages ne m'a donné l'impression de jouer un rôle. La mise en scène de Fincher est par ailleurs très fluide et propose de très beaux plans.

  6. J'ai vu Marie-Antoinette de Sofia Coppola. Le film était dans ma liste depuis quelques années, et faisait partie des trois films de la réalisatrice que je voulais voir avec Virgin Suicides et Lost in Translation. Des trois, il est probablement le plus accessible dans le sens où la structure est très linéaire et le ton est globalement plus léger.

    La justesse du ton, aussi bien au niveau de la réalisation que du jeu de Kirsten Dunst est appréciable dans le sens où il sait trouver le juste milieu entre la retenue attendue d'une Dauphine de France et l'émotivité que devraient déclencher les chagrins qu'elle traverse. Cette justesse s'exprime par une certaine pudeur, notamment lorsque Marie-Antoinette perd son troisième enfant et qui est simplement présentée au travers du portrait officiel de la reine et son actualisation: un portrait avec la couche du nouveau né, sitôt accroché et remplacé par le même tableau où la couche est vide. Le plan suivant enchaîne sur le cercueil du nouveau né que le cortège emporte. Un minimalisme quelques peu cruel si on le compare au détail accordé à des événements anodins.

    Si certains pourront arguer que le film sonne un peu creux, en dehors des belles images, et épingleront quelques anachronismes et libertés, j'ai pour ma part passé un agréable moment. Comparativement à d'autres films de Sofia Coppola, il est probablement anecdotique mais serait une bonne introduction à sa filmographie.

  7. John Goodman, que je n'avais vu jouer que des rôles comiques m'a vraiment convaincu dans ce film, idem pour Mary-Elizabeth Windstead que je n'avais jamais vue auparavant. A chaud le lien avec Cloverfield m'était apparu comme très artificiel, et j'ai lu après coup que le scénario avait été réorienté pour l'y relier. Donc je ne sais trop qu'en penser, au delà du fait que j'ai détesté la fin.

  8. Personnellement j'ai plaqué mon job et ai terminé mon préavis. Le calendrier du déconfinement s'est plutôt bien aligné avec ma recherche de poste, dans le sens où j'ai pu faire mes premiers entretiens en personne au bon moment. Ce que je retiens de cette expérience, c'est que la crise sanitaire a été un révélateur sur la personnalité de mes anciens collaborateurs et sur leurs qualités/défauts humains. J'espère signer mon prochain poste au plus vite, mais le soulagement ressenti quant à avoir quitté l'atmosphère anxiogène dans laquelle je baignais depuis plusieurs mois est indéniable. Je déplore l'effet aggravant que la crise sanitaire a eu, mais je suis convaincu d'avoir fait le bon choix.

  9. Une décennie plus tard et au détour d'une recherche, me voici à relire mes propres lignes alors que je cherchais certains numéros de la collection. Voici donc un complément par rapport à ce que j’écrivais plutôt.

    La collection compte aujourd’hui 40 volumes et pioche allègrement dans le répertoire symphonique, concertant et lyrique. Optant tantôt pour des gravures bien connues (majoritairement dans les captations studio EMI, puis chez Deutsche Gramophone peut-être ?) ou plus confidentielles (captations de festivals, concerts). Les choix dans les multiples gravures disponibles semblent privilégier la mise en valeur de captations les moins célèbres. Par exemple, le volume dédié à Carmen opte pour une captation d’un concert viennois de 1954 avec Simionato dans le rôle-titre, là où la captation studio avec Price est plus connue, en plus d’offrir des moyens techniques et une distribution supérieurs. Dans l’ensemble ce choix éditorial s’avère toutefois intéressant puisqu’il met en lumière des interprétations d’un intérêt certain ou rappelle que Karajan a eu des collaborations plus ou moins inattendues (concert de mai 1957 avec Gould sur le 3ème concerto de Beethoven). Il est difficile de dire si les choix éditoriaux visaient à valoriser les œuvres ou l’artiste, en raison des choix des gravures ou des notes de Alain Duault qui se concentrent davantage sur Karajan que sur les œuvres. La cohérence éditoriale n'est pas toujours évidente. Par exemple pourquoi rééditer la Symphonie Fantastique captée en 1954, la plus « idiomatique » des gravures de Karajan et non l’une des versions berlinoises de 1964 ou 1976 où le style du chef est proéminent ? Même question pour le choix de Madama Butterfly, captée en 1955 avec Callas, alors que la captation avec Freni en 1974 lui est préférable pour le seul rôle-titre.
    Force est de constater également que Karajan n’est pas le meilleur interprète des œuvres retenues, même s’il n’en demeure pas un choix pertinent du fait de ses choix artistiques forts et parfois contestés.

    Fallait-il se focaliser sur l’artiste et éditer ses gravures les plus emblématiques, quitte à se répéter face aux autres éditeurs, où à l’inverse se focaliser sur les œuvres et étendre le choix des interprètes ? À mon sens, le point faible de cette collection réside bien dans les livrets qui auraient bénéficié d’un volume plus important en contextualisant mieux chacune des œuvres.

  10. J'ai changé mon SSD pour un M2 aujourd'hui. Le clonage du SSD n'aura pris qu'un quart d'heure, le benchmark est à 1.7 Go/sec en lecture/écriture. Pas mal, ressenti dans les jeux et les IDE, bizarrement plus sur les IDE que les jeux. Je verrais ce que ça change sur de l'encodage vidéo. Le SSD avait pourtant de bonnes perfs de base, mais j'étais à l'étroit dans 256 Go.

    Carton jaune à Samsung qui envoie ses M2/SSD sans la moindre visserie/support pour le montage. Je galère pour trouver une vis pour fixer la barrette sur la CM.

  11. Cruchot, je dirais que dans mon cas il ne s'agit pas d'ennui mais d'un cruel manque de motivation couplé à de la lassitude. Ce n'est pas que je ne fais rien, c'est que tout ce que je fais me laisse indifférent et ne procure aucune satisfaction ou intérêt. Manifestement je ne suis pas le seul et le problème m'est insoluble, il faut s'armer de patience.

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  12. De mon côté, ces quatre semaines de confinement ont coulé sans vraiment laisser de traces, les jours se mêlent à la brume éthérée sans que je ne sache vraiment depuis combien de temps. Composées de télétravail, mes journées sont de longues réunions plus ou moins productives où les esprits s’échauffent parfois, et de temps à autre des annonces alarmistes créent le malaise. Fort heureusement, la musique vient rythmer cet ennui, brossant des courbes colorées qui me tirent d’une torpeur grise et froide. J’en suis à compter les jours qui me séparent de la fin de mon préavis, et les quelques entretiens liés à ma recherche de poste me font espérer des jours meilleurs. Pourtant mes oreilles bourdonnent et ma vision se trouble, le manque d’activité culturelle m’épuise alors que le sommeil me fuit comme la peste. Mes passions agonisent en un tison jaunâtre et je somnole devant un opéra qui naguère me consumait d’un feu ardent. J’envie Iolanta qui savait apprécier les ténèbres et se passer de lumière, mais il me tarde de vivre son éveil et je guette mon Vaudémont.

  13. Salut Laskov,

    Le problème de la solution que du décris c'est de pouvoir maintenir la base de clés à jour. J'ai utilisé pendant longtemps cette solution (entre 2014 et 2018) et force est de constater qu'à cause des blu-ray récents, que je me suis mis à consommer de façon plus importante, j'étais confronté au fait de ne pas avoir les bonnes clés. Mais tant qu'on reste sur des disques présents dans la(les) librairie(s) ça fonctionne très bien. Il existait une application qui permettait de centraliser les clés et de diffuser une version centralisée de cette base qui n'existe plus aujourd'hui. Ironiquement cette application a disparu juste avant que je ne veuille en parler dans le fil. Tu peux faire la même chose dans MPC-HC, sous couvert de copier les dll de la librairie AACS dans les répertoires de l'application. Je soupçonne que cette bibliothèque ait disparu pour revenir plus discrète car j'ai vu passer des fichiers datant de 2019 avec sensiblement plus de clés, mais faute de déterminer la source...

    AnyDVD HD ayant retourné sa veste, et parce que j'ai maintenant 3 lecteurs compatibles blu-ray ici (une platine, une PS3 et une Xbox one) je ressens de moins en moins le besoin de regarder mes films sur PC. J'utilise d'avantage mes 2 consoles comme plate-forme multimédia étendues avec le DLNA (surtout ma PS3 en fait, parce que je n'ai jamais vu comment le faire sur une xbox). A terme je pense me monter une petite config dédiée pour faire office de serveur DLNA et sortir définitivement mon PC de l'usage multimédia. In fine j'utilise presque plus mes consoles pour les films/vidéo que les jeux.

    Le seul besoin que j'ai pour lire mes blu-ray sur PC et pour les archiver et les utiliser dans de la mobilité, ou partager des contenus avec de la famille éloignée. J'ai peu d'usage de contenu dématérialisé, je préfère toujours les supports physiques ou quelques services de streaming pour de la "consommation" plus courante.

  14. Le lendemain j'affinais ces pronostics et en faisait de nouveaux pour finalement me décider à aller voir le film en fin de journée.

    Quelques séquences dans la bande originale m'avaient particulièrement enthousiasmé, alors même que l'ensemble s'avère plutôt quelconque et peu inspiré. Il est triste de se dire que ces films sont de loin les plus pauvres en matériel thématique sur l'ensemble de la saga, et de constater que le matériel musical repose en grande partie sur les thèmes des épisodes 4 à 6. Cela en dit long, à mon sens, sur l'approche très portée sur la nostalgie qu'adoptent les épisodes 7 à 9. D'un autre côté, le fait que j'ai pu établir des pronostics assez justes et plutôt précis sur la seule écoute de la bande originale atteste du talent narratif de John Williams. Un constat amère demeure, la bande originale des épisodes 7 à 9 ne laisse quasiment aucun thème mémorable, aucun sentiment de grandeur et n'inspire aucune majesté.

    A titre personnel, la bande originale de l'épisode 9 ne m'a laissé que trois souvenirs marquants:

    •  Une citation assez précaire du thème de Palpatine, qui s'avère assez peu charismatique.
    •  La dernière scène, intitulée A New Home sur la bande originale, très nostalgique voir un brin songeuse et qui aurait mérité d'être développée dans le medley final.
    •  Des citations bombastiques et un peu surprenantes de motifs des épisodes 4 à 6 (en particulier la Marche Impériale, et la fanfare d'ouverture). Ces citations, avec celle du thème de Palpatine, amoindrissent leur impact et auraient bénéficié d'une révision plus en accord avec leur esprit d'origine.

    Il m'est difficile d'écrire en termes constructifs sur ce film sans tomber dans une diatribe assez vitriolée, paradoxalement peu représentative de l'indifférence dans laquelle la projection m'a laissé. Le film n'est pas sans certaines qualités, en particulier le ton qui se veut enfin plus sérieux en tendant vers la solennité à laquelle la trilogie originale nous avait habitué. Ton qui est essentiel pour retrouver le caractère épique et mythologique de la trilogie originale. Cet objectif n'est malheureusement pas rempli. Saluons quelques efforts du film de se montrer visuellement créatif en montrant quelques environnements nouveaux et stylisés.

    Les défauts sont nombreux, à commencer par le conflit entre les parties pris narratifs adoptés par les épisodes 7 et 9 d'une part, et l'épisode 8 par ailleurs. A titre d'exemple, la lourde application d'Abrams à insister sur le casque de Kylo Ren qu'il fait reconstruire contribue à surcharger le film de détails déconnectés de l'intrigue et sans importance réelle. En effet, à de nombreuses reprises, le film instaure des intrigues qu'il dénoue parfois immédiatement. C'est d'autant plus dommageable, lorsque des aspects importants de l'intrigue nécessitaient un développement plus consistant. Le scénario et les motivations des antagonistes manquent de cohérence, quand ils ne sont pas contradictoires et vides de sens. Il faut toutefois noter que ce problème est global aux épisodes 7 à 9, Rise of Skywalker devant rattraper des manques narratifs de ses prédécesseurs. Par exemple, cela s'illustre par le fait que l'on voit l'héroïne Rey s'entraîner au début du film. Ceci après avoir montré dans les épisodes précédents qu'elle n'avait aucun besoin d'entraînement… Avec un peu de mauvaise foi, Rise of Skywalker parvient même à justifier ce point.

    In fine, cet épisode est très indépendant et pourrait presque se suffire à lui-même. Quelques clins d'œil à la trilogie originale sont bien amenés, et quelques séquences réussissent à impliquer le spectateur. La Force est globalement un deus ex-machina et ce traitement est "justifié" par le fait que Rey possède la bible du savoir Jedi.

    La fin du film est assez ouverte à l'interprétation, mais commet l'irréparable en niant la conclusion et le dessein global des épisodes 1 à 6. A noter que tout le dernier acte est à jeter, et fait l'effet d'avoir été inséré très maladroitement au film. Mais cela est aussi imputable au manque de direction globale pour les épisode 7 à 9. Cela confère à cette postlogie une saveur fade et anecdotique, qui réhabilite indirectement la prélogie. Personnellement je préfère me dire que ces films ne sont pas canoniques et vais probablement me pencher sur l'univers étendu. 

  15. Comme vous le savez, Star Wars IX: The Rise of Skywalker sort demain 18 décembre au cinéma, il s'agit du dernier film de la série pour lequel John Williams écrit la bande originale.

    Au détour de mes pérégrinations dans la discographie du compositeur, j'ai eu l'occasion de tomber sur une page proposant l'écoute d'une part non négligeable de la bande originale de l'épisode à paraître. Son authenticité ne laissant aucun doute, je me suis laissé aller à l'écouter en entier. Le style narratif du maestro m'a permis de faire les quelques pronostics que voici:

    •  Le fantôme de Luke (et peut-être de Leïa) va faire une apparition, dans ce qui devrait être une scène d'action. Il y a plusieurs citations de leurs thèmes respectifs dans un mode plus ou moins majestueux ou épique.
    •  Rey devrait mourir et être ressuscitée par la Force, selon un schéma analogue à Leia dans The Last Skywalker. Il y a d'ailleurs une liaison faite avec le thème de Kylo Ren et un thème de l'Empire. Je doute fort que ce lien implique une filiation entre Rey et Palpatine.
    •  Il est possible que le Faucon Millenium soit détruit. Du moins il prend part à une bataille au cours de laquelle la Resistance perd.
    •  Un personnage du Premier Ordre devrait mourir en aidant la Resistance. Ce devrait être un des officiers ou un soldat, pas Kylo Ren.

    D'une manière générale, le film semble se terminer sur une note douce-amère. Je note toutefois que la scène finale devrait porter sur Rey avec une conclusion portée sur la nostalgie et l'apaisement. Je pourrais vérifier cela avec la sortie de l'album intégral demain.

    Pour les sceptiques, la page que j'évoque est ici:

    http://web.archive.org/web/20191210202934/http://disneystudiosawards.com/star-wars-score.html

     

  16. J'ai fini par me laisser convaincre par le OnePlus 6T. Mon Lumia me manque cruellement pour son expérience utilisateur et le confort de l'OS qui compensaient de très loin son age. Si le OnePlus est beaucoup plus véloce et plus agréable en main (la finition plastique du Lumia, de bonne qualité certes, lui donnait plus des airs de téléphone milieu de gamme), l'OS est insupportable. J'ai l'impression d'avoir un téléphone en kit, le constat de devoir installer pleins d'applications pour faire ce que l'OS devrait faire de base est toujours là. Que dire du temps que j'ai passé à paramétrer l'engin le premier soir ? Tant de clics inutiles, de paramétrages illogiques et répétitifs, des menus confusants et peu pratiques. En fait j'ai soi constamment l'impression de chercher comment faire ce que je veux ou de ne pas pouvoir faire ce que je cherche.

  17. Si je suis guéri du virus que j'évoquais précédemment, je n'en suis pas moins choqué par le comportement auquel j'ai assisté dans les transports en commun cette semaine.

    Alors qu'un enième incident d'exploitation se concluait par l'entrée en gare d'un premier train après une longue interruption de trafic, la foule présente sur le quai se bouscule manquant de me faire tomber dans l'interstice entre le train et la bordure du quai. Quelques stations plus tard, une jeune femme devant moi est prise d'un malaise, et chute au milieu des voyageurs qui s'écartent pour la laisser tomber au sol si je ne l'avais rattrapée. La pauvre a les yeux révulsés, mais ses muscles sont encore fermes, son teint bien que pâle ne semble pas vraiment indiquer une chute de tension. Rapidement je sens les muscles de son bras se contracter et ses yeux fixent le plafond, j'essaye donc d'obtenir une réponse en lui parlant et parce que je peinais à la maintenir je demande qu'on m'aide à la relever. Personne ne réagit, à l'exception du groupe de c*******sses, oui au féminin pluriel, qui n'ont rien trouvé de mieux à faire que de SE FOUTRE DE LA GUEULE  DE LA MALHEUREUSE et de la mienne par la même occasion. Elle finit par me répondre en me remerciant de l'avoir aidée et descend du train.

    Si la rame n'avait pas été aussi bondée et que j'avais été plus sûr de l'attitude à avoir dans ce type de malaise, que je n'avais jamais vu auparavant, je l'aurais volontiers accompagné pour appeler du secours. C'est à peine si les gens l'ont laissé sortir, puisqu'ils ne pensaient qu'à monter au plus vite dans le train. Mon téléphone n'avait pas de réseau, mais j'étais déjà soulagé de la voir sortir le sien une fois assise sur le quai.

    Bien sûr, je ne suis pas très surpris par le manque de réaction des personnes autour, la plupart étaient simplement choquées ou effrayées par le malaise, je n'étais moi-même pas bien au fait de comment agir s'il eut été plus grave. C'est bien l'attitude des écervelées aux rires de hyènes qui me donne la gerbe. De tels comportements achèveront bien un jour de me rendre misanthrope. Je ne peux qu’espérer que la jeune femme n’avait rien de grave et qu’elle a reçu les soins nécessaires.

  18. Laskov, si la demande est toujours d'actualité, je te propose de tester le ATH-AD500X qui correspond à ton budget. C'est ma dernière acquisition pour un usage sédentaire et je le recommande aussi vivement que le MSR7. Je suis convaincu que c'est ce qu'on peut trouver de mieux dans ce budget.

    Sa conception ouverte et ses larges membranes en font un casque très adapté pour l'écoute de musique avec une très bonne précision et une spatialisation accrue. Il a un spectre assez large, descendant plus bas dans les graves que le MSR7 avec une bonne tenue sur l'ensemble du spectre. Si la source audio est de qualité, il est plus qualitatif et plus convaincant que les Parrot et consorts à 2 ou 3 fois son prix.

  19. J'ai consacré la majorité de mon après-midi à écouter une palanquée de casques, en quête d'un modèle plus sédentaire que mon MSR7NC.

    Après une dizaines de casques fermés chez JBL, Bowser & Wilkins et Audio-Technica, j'ai orienté mon écoute sur des casques ouverts. J'ai au final ratissé dans une fourchette de prix de 120 à 1200€, armé de mon Astell&Kern KANN. J'ai expressément demandé aux vendeurs de ne pas me communiquer les prix des casques avant de les avoir présélectionnés. Dans l'ensemble, mon avis sur les casques JBL et B&W n'a pas évolué, à moins de s'orienter vers les modèles (très/trop?) onéreux j'ai noté peu de différences. Du moins pas au point de justifier des écarts de tarifs aussi importants.

    Sans surprise ma préférence est rapidement allée à Audio-Technica, l'inattendu étant qu'à mes oreilles, le meilleur rapport qualité prix était sur un modèle à 150€: le ATH-AD500X. Le vendeur m'a confirmé que ce modèle était un de ses favoris.

    J'ai évalué tous ces casques selon les critères suivants et sur un florilège d'enregistrements acoustiques classiques (des solos aux gros orchestres), jazz et vocaux:

    • Dynamique ressentie.
    • Puissance acoustique ressentie (à volume égal).
    • Largeur du spectre et précision de la reproduction.
    • Spatialisation et séparation des instruments.
    • Précision de la reproduction des timbres.
    • Équilibre du spectre restitué.
    •  Valorisation de la musique.

    Par valorisation de la musique, j'entends la capacité du casque à se faire oublier, sans surexposer tel ou tel aspect de l'enregistrement. En particulier ses limitations, pour ne pas lui conférer un aspect trop clinique.

    Les enregistrements sélectionnés allaient du PCM 16-44.1Khz à du 24-192Khz et du DSD64 au DSD256, avec des prises de sons de différents styles et périodes. Je vous ferai un retour plus détaillé après quelques heures d'écoutes et de rodage.

    Je précise que je n'ai pas d'affiliation avec Audio-Technica, outre une affinité particulière pour certains de leurs produits que je trouve très qualitatifs. Il me faut aussi souligner la patience et le professionnalisme des vendeurs des enseignes chez qui j'ai testé tous ces casques. 

  20. Le 14/05/2013 à 01:14, Don_Angelo a dit :

    J'ai réalisé un triste constat, je suis complètement givré parce que j'ai acheté une autre version du concerto no. 1 de Tchaikovski, que je viens de ranger avec les autres:

    - Richter/Karajan - Wiener Symphoniker [DG]

    - Richter/Mravinsky - Leningrad Philharmonic [Praga]

    - Richter/Ancerl - Czech Philharmonic [supraphon]

    - Horowitz/Toscanini - NBC [RCA]

    - Gilels/Reiner - Chicago Symphony [RCA]

    - Gilels/Mehta - New York Philharmonic [sony]

    - Gilels/Maazel - New Philharmonia [EMI]

    - Weissenberg/Karajan - Orchestre de Paris [EMI]

    - Rudy/Jansons - St Petersbourg Philharmonic [EMI]

    - Janis/Menges - London Symphony [MLP]

    ça en fait donc 10, je prévoyais d'en acheter deux autres. Tout ceci est rangé à côté de disques estampillés Rachmaninov. Que j'ose même pas compter mais y'en a environ deux fois plus par concerto sauf pour le 4ème... Donc je note, je dois me calmer sur le No. 1 dont je pense avoir fait le tour et je vais m'attaquer au No. 2

    J'ai arrêté de compter après 25... Et ce soir il y en a deux de plus. Sachant que Gilels l'a enregistré environ 15 fois au disque, et que je n'en ai que 4 moutures j'ai encore de la marge.

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