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[livre] : Le vengeur des catacombes, de P.J. Lambert


Armand LeHess

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Le Prix Quai des Orfèvres c'est un chèque de 777€ et un tirage à 50 000 exemplaires de l'ouvrage vainqueur. Il a été créé en 1946 et couronne le roman policier Français de l'année. Ainsi le prix 2008 a été décerné au Vengeur des Catacombes, de P.J. Lambert par ailleurs analyste financier. L'histoire est centrée sur une série de meurtres que la Crim' et le journaliste David Meyer vont tenter d'élucider de concert.

Les mots de l'éditeur (Fayard en l'occurence) sont les suivants :

"Des bas-fonds de Paris aux tréfonds de l'âme humaine !

Des catacombes aux procès de délinquants sexuels, un journaliste bon vivant s'invite dans les couloirs du «36». Irrévérencieux et truculent, il aime bien la police quand elle est efficace, et certains de ses membres quand ils sont féminins. L'intrigue tire ici sa force des liens de respect et de connivence tissés entre policiers et journalistes.

En dépit du ton badin, la bonne et la mauvaise conscience de la société finiront par remonter en surface."

Le prix Quai des Orfèvres, je ne savais même pas que ça existait, j'étais donc particulièrement intéressé par cet ouvrage, m'attendant à du Chattham ou un petit polar original. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'intrigue ne se déroule absolument pas dans les sous-sols d'une quelconque ville. Ils sont justes le prétexte à lancer l'intrigue.

Autant le dire tout de suite, je ne conseille ABSOLUMENT PAS ce livre à qui cherche un bon polar. C'est de la littérature alimentaire, du MacDonald's policier. Quand on a rien d'autre à becqueter, on peut s'en acomoder à condition que ça ne devienne pas une habitude. L'oeuvre n'est pourtant pas exempte de qualités : le fond de l'oeuvre est on ne peut plus actuel et certaines réflexions sur la justice et les délinquants sexuels récidivistes est toujours nécessaire. De plus le bouquin se lit très vite ce qui peut être une qualité. Enfin le fait que l'intrigue soit portée par deux personnage se traduit par des narrations à la troisième (Amélie) et à la première personne (David le journaliste).

Malheureusement le style de Lambert est globalement insipide (au mieux) voire carrément énervant ! Certaines tirades sont dignes d'une dissert de français niveau Première S et les situations sont parfois improbables voire complètement aberrantes.

Dans un roman policier, on s'excite à l'avance sur l'identification du/des méchants. Ici, nul besoin d'avoir fait Saint Cyr pour deviner qui est le vilain et tous les ressorts de l'intrigues sont d'une grossièreté à faire rougir Mary Higgins Clark, malgré une documentation manifeste de l'auteur.

Bref, en un mot comme en cent, Le Vengeur des Catacombes n'est clairement pas une réussite et ne donne absolument pas envie de se pencher sur les précédents lauréats de ce prix Quai des Orfèvres...

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Ce serait du coup carrément mieux de faire des critiques de livres à lire.

Mais je comprend également qu'il faille conseiller de ne pas lire certains trucs.

... encore que.

Sinon, je ne suis même pas surpris. Comme dit Loone - p'tit préjugé de ma part au passage -, quand on s'appelle comme ça, faut pas s'étonner.

Mais, franchement, l'éditeur vend vraiment du foin en prétendant ce qu'il dit.

Du Gérard de Villiers, quoi.

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Perso. déja que je ne fais pas de critiques de bouquins, mais à l'époque, j'avais hésité à faire une critique des sentinelles de la nuit (nightwatch) de Loukianenko.

C'est le genre de bouquin (pire c'est une trilogie) vendu comme culte (il y a même eu un film) mais qui est franchement nul, cher et à déconseiller.

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Bwa vu qu'on critique en mal un film pourquoi pas un bouquin ?

C'est également l'occase de parler un peu du Prix Quai des Orfèvres. Enfin quand au nom de l'écrivain... Lol, quoi !! Je préfère pas m'aventurer sur le terrain glissant de l'ad hominem, mais j'espère sincèrement que c'est du second degrès.

A ce moment là, pourquoi pas se dire "ha Dan Brown, quel nom de merde en plus le marron c'est une couleur de merde, alors je vais pas lire le Da Vinci Code". N'imp.

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En même temps, choisir comme titre un référenciel à Da Vinci pour, allez savoir... s'octroyer une part du génie, c'est pas forcément faire preuve de beaucoup d'imagination.

Ma foi, c'est vrai que si le livre ss'était intitulé "Le Tartempion Code", tout le monde s'en serait foutu.

'fin, j'ai lu pire... mais mieux, c'est facile. A se demander comment il a pu en vendre autant.

Et celui-ci - et son titre ronflant qui prête maintenant à rire (me rappeler de me méfier des "prix machins" - va aussi avoir son lot d'acheteurs.

Trop de publications, trop de daubes. Quasiment rien de bon ou juste assez bon (voire passable) pour demeurer dans les souvenirs. Comme pour les films : à peine sorti/lu, tout oublié.

Oh mince ! C'est la folie Lambert : http://www.post-posse.info/e107_plugins/forum/forum_viewtopic.php?44103

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